segunda-feira, 12 de dezembro de 2016

Pierre-Henry Gomont reçoit le Grand Prix RTL de la BD pour « Pereira prétend »

La bande dessinée de Pierre-Henry Gomont, Pereira prétend, d'après le roman d'Antonio Tabucchi, publiée par les éditions Sarbacane, a reçu aujourd'hui le Grand Prix RTL de la BD 2016. 10 albums avaient été sélectionnés pour ce prix.


Écrit par Antoine Oury 

Créé en 2004, le Grand Prix RTL de la BD récompense chaque année un album parmi les sorties de l'année passée. La récompense est proposée en partenariat avec le Festival international de la bande dessinée d'Angoulême et les espaces culturels des magasins E.Leclerc, avec à la clef une campagne de promotion sur la radio nationale, d'une valeur estimée à 200.000 €.

L'année dernière, c'est Frantz Duchazeau qui avait remporté le Grand Prix RTL de la BD pour La main heureuse, coédité par Casterman et Professeur Cyclope. 

« Ce qui me touche beaucoup, c'est son évolution, puisqu'il est dans un certain confort, dans une période de sa vie où il a déjà derrière lui l'amour de sa vie, sa carrière, et il s'aperçoit progressivement qu'il peut agir, et que les mots sont aussi des armes, ils ont un sens, on ne peut pas déconnecter la littérature, la culture, du monde », a souligné Audrey Azoulay, ministre de la Culture, dans l'émission Laissez-vous tenter sur RTL.

Le Grand Prix est organisé en partenariat avec BD Gest, Un amour de bd et les librairies Aladin, M'enfin et L'atelier d'en face.

Le résumé de l'éditeur pour Pereira prétend :

Lisbonne, Portugal, en pleine dictature salazariste, fin juillet 1938. Dans une ville enveloppée d'un " suaire de chaleur ", un journaliste vieillissant, le doutor Pereira, veuf, obèse, cardiaque et tourmenté, rédige chaque jour depuis plus de trente ans la page culturelle du quotidien très conservateur, le Lisboa. Dans cette vie endormie, déboule un certain Francesco Monteiro Rossi... et, de façon tout à fait inattendue, Pereira l'engage. Mais le jeune pigiste, au lieu d'écrire les sages nécrologies que Pereira lui a commandées, lui remet des éloges aussi sulfureux qu'impubliables de Lorca et autres Maïakovski, ennemis avérés du régime fasciste.

Et là encore, au lieu de congédier ce dangereux collaborateur, le doutor Pereira le garde, se prend peu à peu d'amitié pour lui, puis pour sa mystérieuse et belle compagne, qui se révèle être une fervente combattante révolutionnaire, au service des républicains espagnols. Devenue une œuvre emblématique de la résistance au totalitarisme et à la censure, Pereira prétend raconte la prise de conscience d'un homme confronté à la dictature. Ou quand un homme décide de se battre la plume au poing !


[Source : www.actualitte.com]



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