segunda-feira, 10 de abril de 2017

Les trois clés physiologiques qui impactent nos émotions et notre développement personnel


Cet article invité a été écrit par Sylvère Caron du Blog « Alors … Changeons ! ».
Nous vivons une époque extraordinaire.
Une époque qui a vu la naissance d’Internet. Une époque où nous avons accès à toute l’information possible grâce à des outils comme
  • Les moteurs de recherche,
  • YouTube,
  • Les réseaux sociaux
  • … Et de nombreux autres encore.
Grâce à cela, depuis ces dernières années, nous vivons dans un monde où de plus en plus de personnes prennent conscience de ce qui est important, entendent parler de Gratituded’Amour, de Bonheur, de loi d’attraction.
Bref, nous sommes de plus en plus nombreux à nous tourner vers le développement personnel, aidés en cela par cet outil merveilleux qu’est le Net.
impact émotions développement personnel
Nous apprenons à nous construire, ou plutôt à nous RE construire, grâce à florilèges d’auteurs, de conférenciers qui réussissent à nous donner cette envie de « tailler notre pierre », de grandir, de devenir meilleur. Pour changer nous-mêmes, certes, mais aussi pour changer le monde autour de nous. Nos enfants, nos familles, nos proches, mais aussi tous ceux que nous ne voyons pas forcément.
Nous tâchons donc de respecter cette citation de Gandhi qui nous inspire tant et que nous voyons un peu partout sur les réseaux sociaux :
« Be the change you want to see in the world ! » (« Soyez le changement que vous désirez voir dans le monde ! »).
Dans ce travail en développement personnel, une des premières choses sur lesquelles nous apprenons à travailler sont nos émotions.
Nous ne parlons pas bien sûr d’émotions positives telles que celles d’Empathie, de Gratitude, d’Amour, mais bien des négatives, qui nous « pourrissent » la vie. Celles que nous avons là, bien enfouies au fond de nous et qui n’attendent que l’occasion de venir impacter nos pensées, nos réactions, nos mots.
Nous parlons de peurs, de rancœur, de jalousie ….
Nous savons que ces émotions sont créées par notre vécu, nos croyances, nos mémoires erronées, par notre « domestication » comme le dit si bien Don Miguel Ruiz dans son merveilleux livre « Les 4 Accords Toltèques » et nous sommes tous en quête d’outils, de leçons, d’apprentissage afin de pouvoir modifier nos modes de construction, de fonctionnement.
Et cela fonctionne merveilleusement bien !
Pour preuve, il n’y a jamais eu autant, autour de nous, de personnes tournés vers le travail sur Soi.
C’est pourquoi, je le redis, clair, haut et fort : nous vivons une époque merveilleuse car cela n’est que le début et cela prendra j’en suis sûr de plus en plus d’ampleur.
Cependant, en tant que consultant, coach, formateur à l’international avec ma formation initiale de kinésithérapeute et ostéopathe du sport, je me suis rendu compte d’une chose fondamentale qui a radicalement changé ma vision du développement personnel.  Je me suis rendu compte qu’il manquait un composant ESSENTIEL à ce travail sur soi.
Je me suis rendu compte que de nombreuses personnes se font suivre par un coach, par un thérapeute pendant des années, savent très bien pourquoi elles fonctionnent ainsi, connaissent parfaitement les clés pour aller au mieux, mais cependant continuent à n’être « pas tout à fait » bien.
De même, beaucoup de gens ont des bibliothèques remplies d’ouvrages sur le développement personnel, les ont lu, relu et relu encore, connaissent leur contenu par cœur, mais restent toujours en quête de ce qui leur permettra d’être tout à fait « heureuses ».

Je me suis alors demandé « Pourquoi ? ».

La réponse était si évidente en tant que physiothérapeute que je ne la voyais même pas.
L’être humain comme tel est construit selon un principe pyramidal sur trois niveaux. Pour que cette pyramide soit stable, sa base doit l’être avant tout. Si cette dernière est « bancale », toute notre pyramide devient instable, incontrôlable et risquera à court terme de s’écrouler.
  • La base de notre pyramide est notre physiologie.
  • Le deuxième niveau est notre émotionnel.
  • Le troisième et dernier niveau étant notre spiritualité (non pas dans le sens religieux du terme mais d’un point de vue intrinsèque avec des notions telles qu'Amour, Don, Empathie, …).
pyramide émotion physiologie spiritualitéBien évidemment, notre vie, nos actions, nos réactions, notre communication (avec les autres et avec nous-mêmes) se font au travers de notre émotionnel qui régente notre vie. Il est donc fondamental de faire un travail à ce niveau.
J’ai cependant coutume d'utiliser une métaphore pour bien comprendre comment nous fonctionnons.
Si nous nous comparions à un bâton de dynamite, je dirai que notre émotionnel est la poudre qui fait exploser cette dynamite. Par contre, notre physiologie est, quant à elle, la mèche qui permet d’allumer cette poudre. De la poudre sans mèche ne sert à rien.
De la même façon, notre émotionnel sans notre physiologie ne pourra jamais totalement s’exprimer. Il est donc nécessaire si l’on veut travailler sur nos émotions (en développement personnel, en coaching ou en thérapie) d’équilibrer avant toute chose notre physiologie.
Il existe trois clés qui nous permettent d’impacter cette physiologie. Elles sont ce que nous appelons les TROIS premiers besoins fondamentaux.
Nous avons, nous le savons, quatorze besoins fondamentaux. Mais les trois premiers qui sont vitaux sont :
  • Respirer,
  • Hydrater
  • Alimenter.
Ils sont capables, de façon très simple (et lorsque l’on connait la physiopathologie cela parait évident), d’impacter non seulement la capacité que nous avons de nous adapter aux contraintes physiques, mais aussi de permettre une meilleure gestion de nos émotions.
gérer nos émotions

1. Tout d’abord la Respiration.

Tout le monde sait qu’une bonne respiration est le premier apprentissage dans notre travail de développement personnel. Notamment au travers de la méditation car elle permet entre autres de se recentrer sur soi.
Ce n’est cependant pas pour cette raison qu’elle est LA première clé.
Nous oublions que bio-mécaniquement parlant, le mouvement de notre diaphragme (le muscle de la respiration) à un impact sur nos glandes surrénales et donc sur le taux de cortisol qu’elles sécrètent. Plus nous stimulons mécaniquement nos surrénales, plus le taux de cortisol dans notre sang augmente, plus nous irons vers un état de stress cellulaire (cette hormone cortisol étant, n’oublions pas, appelée par la communauté scientifique l’hormone du stress).
Mais le mouvement de notre diaphragme a un impact aussi sur notre intestin grêle (notre second cerveau) et donc sur notre taux de sérotonine. Or cette dernière appelée « l’hormone du bien-être » est directement liée à la gestion de nos émotions.
  • Si nos taux de sérotonine sont élevés, nous sommes sans stress, plutôt heureux.
  • Si nos taux de sérotonine sont bas, malgré toutes les thérapies du monde, toutes les séances de coaching de la terre et tous les livres de développement personnel lus, nous serons toujours en mal-être. Surtout si cela s’accompagne d’un taux élevé de cortisol.
Ainsi, si comme plus de 90% de la population occidentalisée nous respirons avec une respiration « paradoxale », c’est-à-dire inversée, il est normal d’avoir un taux de sérotonine assez bas, une cortisolémie élevée et d’être dans un mal-être latent ou dans un travail sur soi qui laisse un arrière-goût d’inachevé.
Pour plus de renseignements, cliquez sur Respiration

2. Vient ensuite l’Hydratation.

Ce n’est un secret pour personne, notre corps perd au quotidien 1,5 litres d’eau au travers :
  1. De la transpiration,
  2. Des urines,
  3. De la salivation
  4. Et de son système lacrymal (larmes).
Nous savons donc qu’il est nécessaire de s’hydrater. Le problème concernant l’hydratation vient de deux croyances.
  • En premier lieu, l’ensemble de la population pense qu’il est important de bien s’hydrater pour bien drainer le corps. Or cette hydratation est bien plus profonde que cela. Notre système aponévrotique (les membranes qui tapissent notre corps, comme la membrane blanche d’un poulet cru lorsqu’on lui retire la peau) est notre PREMIER système d’adaptation et il ne peut jouer pleinement son rôle que s’il reste hydraté. Dans le cas contraire, il se densifie et notre capacité d’adaptation émotionnelle s’écroule.
  • En second lieu, la majeure partie des occidentaux pensent que nous nous hydratons en buvant 1,5 litres d’eau par jour. Or cela est totalement faux ! Nous pouvons boire 1,5 litres et être totalement déshydratés. Notre hydratation vient principalement de notre alimentation riche en fruits, en légumes et en aliments germés.
Nous comprenons donc mieux que si nous désirons pouvoir mieux nous adapter émotionnellement, il est fondamental de changer sa vision de l’hydratation et surtout de la respecter.
Pour plus de renseignements, cliquez sur Hydratation.

3. Enfin notre alimentation.

S’il est un besoin qui perturbe notre système émotionnel, c’est celui-ci.
Il est impressionnant d’observer, pour le thérapeute du sport que je suis, à quel point les gens se maltraitent au travers de leurs aliments.
Ils veulent aller mieux, travaillent sur eux mais délaissent totalement ce besoin physiologique ou du moins ignorent totalement l’impact qu’il a sur notre système émotionnel.
Notamment au travers de deux piliers de l’alimentation (nous en avons cinq) que sont :
  • l’index glycémique
  • l’équilibre acido-basique.
Ces deux piliers, s’ils ne sont pas respectés génèreront un stress cellulaire, feront monter notre taux de cortisol (qui est l’hormone du stress) et iront à l’encontre de tout bien-être émotionnel.
Ce sont pourtant deux vecteurs de notre alimentation très peu connus du grand public et qui impactent considérablement la capacité que nous avons en tant qu’humains à nous adapter émotionnellement au monde qui nous entoure.
« L’important n’est pas tant ce que nous vivons, l’important est la capacité que nous avons de nous y adapter et donc la vision que nous en avons ! »
Pour plus de renseignements, cliquez sur Alimentation.
En conclusion, nous comprenons donc que nous vivons une période formidable où il n’y a jamais eu autant de personnes tournées vers le développement personnel.
Cependant ce travail, cette énergie mise en place pour créer un monde meilleur, notre monde, pourrait être optimisée si les gens prenaient conscience que leur bien-être émotionnel (et Dieu sait s’il est important) passe aussi et avant tout par la gestion de leur physiologie et que pour construire cet édifice parfait qu’est leur être, ils doivent faire en sorte que les bases soient solides.
Respectons donc ces 3 clés physiologiques, optimisons notre travail sur Soi et changeons !
Sylvère, du Blog Alors … Changeons !


[Source : www.habitudes-zen.net]

Sem comentários:

Enviar um comentário