Le nombre d'abandons a progressé de près de 28 % en 2019
La cruauté envers
les animaux est une réalité et le gouvernement français a décidé d’agir face à
cet état de fait. En effet, pour lutter contre l’abandon d’animaux domestiques,
le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation a sorti une série de règles pour
que les propriétaires prennent leurs responsabilités.
« ON
ACHÈTE PAS UN ANIMAL COMME ON ACHÈTE UNE GLACE ! »
C’est durant une interview sur RMC/BFMTV que Didier Guillame, le ministre de l’Agriculture
et de l’Alimentation a dévoilé les nouvelles mesures qu’il a décidé d’appliquer
pour favoriser le bien-être des animaux domestiques et des animaux de ferme.
Avec une série de quinze nouvelles règles, le gouvernement veut notamment
lutter contre l’abandon des chiens et des chats, le broyage des poussins ou la
castration à vif des porcelets.
En ce qui concerne les deux derniers points susmentionnés, ces deux
pratiques courantes dans l’élevage seront interdites d’ici 2021. Ces mesures
ont été prises dans la mesure où ces pratiques d’élevage sont classées comme
des actes de cruauté envers les animaux, et que de plus en plus de Français pensent
que le gouvernement doit prendre sa part
de responsabilité face à la protection animale.
DES
AMENDES POUR CEUX QUI NE SIGNALENT PAS OU QUI ABANDONNENT DES CHATS
En ce qui concerne l’abandon des animaux domestiques, les autorités
seront désormais beaucoup plus exigeantes quant à l’identification d’un animal
lors de son acquisition, et ce, en se référant à l’article L. 214-8 du code
rural. Cela signifie qu’un propriétaire de chat qui n’aura pas identifié son
animal encourra une amende de
135 euros. Cette mesure a notamment été prise pour responsabiliser les
propriétaires et pour éviter l’acquisition impulsive d’animaux domestiques.
Le ministre prévient d’ores et déjà le public que l’abandon d’un chat ou
d’un chien sera également passible d’une contravention de quatrième classe.
Abandonner un chien ou un chat est aussi classé comme étant un acte de cruauté
envers les animaux. D’ailleurs, selon la loi, l’abandon d’un animal domestique
est passible d’une peine de 2 ans de prison et de 30 000 euros d’amende en
France.
Bien évidemment, ces décisions ont ravi les associations de protection
animale, qui sont tout de même loin d’être satisfaites. « Ces annonces ont déjà été faites, notamment sur le broyage des
poussins ; et surtout on ne voit pas le plan d’action ni d’inscription
dans la loi. Ils ne s’attaquent pas au problème de fond », a
notamment déclaré Brigitte
Gothière, cofondatrice de L214.
[Photo : risteski goce / Shutterstock.com - source : www.dailygeekshow.com]
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