L’ancien leader des Talking Heads revient en mars prochain avec ‘American Utopia’, son premier album solo depuis 2004.
Publié par Ghislain Chantepie
Et si la voix dont avait besoin l’Amérique aujourd’hui était celle de David Byrne ? Dans la tempête du trumpisme et alors que les colères éclatent partout outre-atlantique, l’ancien chanteur des Talking Heads pourrait-il, depuis le phare que reste New-York, contribuer à ré-enchanter le pays de l’oncle Sam ?
Même pour la voix d’or de This Must Be The Place, la tâche s’annonce ardue. Et pourtant, c’est animé d’un inébranlable optimisme qu’entend revenir l’attachant David Byrne cette année avec l’annonce pour mars prochain d’American Utopia, son premier album « solo » depuis 2004. À 65 ans, le New-Yorkais n’a pourtant pas cessé de multiplier les casquettes lors de la dernière décennie, développant son label Luaka Bop, produisant pour d’autres, lançant même sa webradio, avant d’offrir sa voix à des titres de quelques jeunes pousses. C’est aussi avec d’autres mains que Byrne a composé l’essentiel de ses dernières productions, ses trois derniers disques (dont une bande-originale) l’ayant fait rentrer en studio avec St. Vincent, Fatboy Slim ou encore avec l’ami de toujours Brian Eno.
David Byrne et Brian Eno à Mexico en 1980 | Goldsmith/Getty
Rien de surprenant donc à voir le sorcier du son anglais de nouveau crédité sur ce nouvel American Utopia, où sont également annoncés Oneohtrix Point Never et le producteur écossais Rodaidh McDonald (actif sur le projet DRC Music notamment). Premier extrait dévoilé aujourd’hui, Everybody's Coming To My House est un titre frénétique où Byrne nous rappelle la voix haute perchée notre condition de « touristes dans cette vie » au milieu d’un fourre-tout d’instrumentations pop et électronique.
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