Le journaliste nous rapporte les propos d'un juge au palais de justice
de Montréal :
Après l'avoir autorisé à témoigner en pantalons
courts, le juge Roy a vivement critiqué M. El Masnaoui.
«Ça me dépasse ça. Imaginez-vous que, je sais pas de
quel pays vous êtes originaire, mais que j'arriverais habillé comme ça devant
un juge chez-vous, comment est-ce que je serais reçu?», lui a asséné le juge
Roy, selon une transcription d'un enregistrement audio de la séance. «Est-ce
que je serais reçu ou si je serais mis en prison, je le sais pas?.»
Mon attention a été attirée par la construction "mais que
j'arriverais." À mon avis-sans que je sois totalement certain--, il
s'agit éventuellement d'un rare exemple de cette locution conjonctive à valeur
temporelle "mais que" suivi du conditionnel.
On sait que dans le français québécois populaire la conjonction
"mais que" généralement suivi du subjonctif est utilisé au sens de
"quand." On dirait, par exemple:
Je t'appelle mais que j'arrive à la maison.
Mais que tu viennes au bureau, fais-moi signe.
Dans l'exemple du juge Roy, l'usage est un peu incertain. Est-ce que le
"mais" ici a une valeur oppositive ou est-ce qu'il s'agit bien et bel
de la locution "mais que"? C'est très intrigant dans
le langage d'un juge.
Par s1allard
[Source : etatslangue.wordpress.
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Isac Nunes da Luz Cordeiro *** Tradutor Público e Intérprete do Comércio *** Idiomas: francês, espanhol, catalão e galego *** Matriculado na Junta Comercial do Estado do Paraná *** Curitiba *** República Federativa do Brasil
terça-feira, 19 de junho de 2012
Comment parlent nos juges
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