domingo, 12 de maio de 2019

L’immigration judéo-espagnole à Buenos Aires : histoire d’une communauté invisible (1876-1930)


Quand on parle des Juifs argentins, nous pensons en général aux colonies agricoles installées et maintenues par le Baron Maurice de Hirsch à travers la Jewish Colonisation Association vers la fin du XIXᵉ siècle. Composant par près de 80% des Juifs argentins, la communauté ashkénaze est la plus connue et celle dont l’immigration a été la plus étudiée. 
Dans le présent ouvrage l’attention est mise sur les Judéo-espagnols d’Orient en tant que groupe à part entière qui mérite une étude dédiée et approfondie. Tous les travaux existants traitent le sujet « séfarade » comme s’il s’agissait d’un seul grand groupe homogène qui partage les mêmes traditions, la même culture. Néanmoins, il s’agit en fait de différents groupes bien distincts, originaires d’aires géographiques différentes, comme l’Afrique du nord, l’Empire ottoman (avec là encore des origines différentes dans l’Empire), l’Italie, le Proche et l’Extrême Orient, etc. 
L’ouvrage analysera les premières années du développement de ces communautés, les relations qui eurent lieu entre elles et les autres communautés juives, ainsi que leur adaptation à l’Argentine et à la vie sociale et culturelle de Buenos Aires. Notre travail commence en 1876 avec l’arrivée des premiers Juifs non-Ashkénazes en Argentine, les Marocains, à une période importante dans la jeune république où les portes sont grandes ouvertes pour accueillir les immigrants. 
Enfin, nous nous proposons d’essayer de comprendre la participation exclusive des Judéo-espagnols d’Orient dans le contexte non-ashkénaze argentin. Une minorité dans une minorité ; une communauté invisible.
[Source : www.librakitap.com.tr]

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