segunda-feira, 4 de março de 2019

« Golda Meir - Premier ministre » de Sagi Bornstein, Udi Nir et Shani Rozanes

Golda Meir (1898-1978) est une femme politique juive israélienne travailliste originaire de Kiev, ayant joué un rôle décisif dans la recréation de l’État Juif dont elle a été Première ministre (1969-1974). Ce qui lui valut le surnom de « Dame de fer » et « grand-mère d’Israël ». Arte rediffusera le 4 mars 2020 « Golda Meir - Premier ministre » (Golda Meir – Ministerpräsidentin ; Madam Prime Minister) de Sagi Bornstein, Udi Nir et Shani Rozanes. « Plongée au cœur du règne politique de Golda Meir, qui a joué un rôle fondamental dans la construction de l’État d’Israël ».


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Golda Meir (1898-1978) est née à Kiev dans une famille juive nombreuse et traditionaliste dont le père immigre aux États-Unis en 1903. Le reste de la famille l’y rejoint en 1906.

Ébéniste ayant milité dans les mouvements sionistes-socialistes, son père gagne sa vie comme cheminot. Sa mère dirige une épicerie dans un quartier populaire de Milwaukee.

À 14 ans, elle quitte sa famille qui a arrangé un mariage pour elle, et vit chez sa sœur Sheyna à Denver. Là, elle épouse en 1917, Morris Meyerson, artiste-peintre pour affiches.

À la suite de son père, cette sioniste socialiste obtient la nationalité américaine en 1917 et immigre dans la Palestine mandataire avec son époux et Sheyna.

Ils vivent et travaillent au kibboutz Merhavia, et Golda Meir milite dans la Histadrout, syndicat de travailleurs en Eretz Israël.

En 1924, le couple s’installe à Tel Aviv, puis à Jérusalem, et a deux enfants : Menahem (1924) et Sarah (1926). Le couple se sépare, sans divorcer.


Golda Meir poursuit son ascension politique, entre dans le gouvernement institué avant la recréation de l’État juif et fonde en 1930, avec Ben Gourion, le parti Mapaï, parti de gauche.

En 1938, elle est désignée « observateur juif de Palestine » à la conférence d’Evian (6-16 juillet 1938) sur les réfugiés juifs, allemands et autrichiens, fuyant le nazisme.

Elle assure la fonction de directrice du développement politique de la Histadrut en 1940.

En 1946, elle évite son arrestation par les autorités britanniques.

Le 14 mai 1948, elle figure parmi les 24 signataires de la Déclaration d’indépendance de l’État d’Israël. Elle obtient le lendemain le premier passeport israélien imprimé pour lui permettre de parcourir les États-Unis pour y solliciter de l’argent pour l’État renaissant.

De retour, elle est nommée ambassadrice en Union soviétique.

En 1949, elle est élue membre de la Knesset, et dont elle demeurera membre jusqu’en 1974.

Elle est ministre du Travail (1949-1956), ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de David Ben Gourion, qui l’incite à hébraïser son nom patronymique en Meir.

En 1965, elle met un terme à sa fonction, mais malgré sa fatigue, devient secrétaire générale du parti travailliste durant huit mois, et quitte la politique en 1968.

Sachant que le terme « Palestiniens » avait désigné les Juifs en Palestine mandataire, elle n’a jamais reconnu un quelconque « peuple palestinien ».

L’année suivante, elle devient Premier ministre.


Elle a tenu des propos blessants à l'égard des Juifs sépharades.

Après la guerre du Kippour, Golda Meir démissionne et se retire au kibboutz Revivim, auprès de sa fille Sarah.

Elle est présente parmi les politiciens israéliens accueillant le président égyptien Sadate en Israël.

Elle décède à l’hôpital Hadassah à Jérusalem.

Elle est enterrée dans le carré des « Grands de la nation » du mont Herzl à Jérusalem.

Elle est interprétée par Ingrid Bergman dans le téléfilm Une femme nommée Golda (1982) dont la musique est signée par Michel Legrand, et par Lynn Cohen dans le film Munich réalisé par Steven Spielberg.

« Figure politique controversée, Golda Meir est devenue Premier ministre d’Israël en 1969, à l’âge de 71 ans, au terme d’une longue carrière politique ».

« Elle passe alors cinq années à la tête du pays et le guide à travers deux guerres ».

« Sa politique influencera durablement le conflit proche-oriental ».

« La dame de fer israélienne est aujourd’hui perçue à l’étranger comme une grande figure sioniste et une femme pionnière en politique. Pourtant, ses détracteurs la considèrent comme une extrémiste étroite d’esprit et pleine de préjugés ».

« Elle incarne aux yeux de nombreux Israéliens l’échec des efforts de paix ».

« Entretiens et témoignages contemporains permettent d'en savoir davantage sur le parcours de Golda Meir, de son entrée en fonction à sa démission en 1974, peu de temps après la guerre du Kippour. Son porte-parole Meron Medzini, le journaliste Uri Avneri et l’ancien directeur du Mossad Zvi Zamir reviennent sur cette période mouvementée et offrent un éclairage nouveau sur cet épisode méconnu de l’histoire contemporaine ».


"Golda Meir. Une vie pour Israël"

Tallandier a publié "Golda Meir. Une vie pour Israël" par Claude-Catherine Kiejman. « Le jour où on écrira l'Histoire, on dira que c'est une femme qui a permis à l'État juif de voir le jour. » David Ben Gourion. Née à Kiev en 1898, Golda Meir fuit avec sa famille la terreur des pogroms et trouve refuge aux États-Unis. En 1921, elle émigre en Palestine avec son mari et s'installe dans un kibboutz. Militante infatigable de la cause sioniste, elle signe la déclaration d'indépendance d'Israël le 14 mai 1948. Ministre du Travail, ministre des Affaires étrangères, secrétaire générale du Parti travailliste, elle est nommée Premier ministre en 1969, à l'âge de 71 ans. Près de quarante ans après sa mort, Claude-Catherine Kiejman enquête avec finesse sur les ressorts de cette personnalité hors du commun. On découvre alors une grande figure de l'histoire du XXe siècle".

CITATIONS

« Nous pourrons sans doute un jour vous pardonner d'avoir tué nos enfants. Mais il nous sera beaucoup plus difficile de vous pardonner de nous avoir contraint à tuer les vôtres. La Paix viendra quand les Arabes aimeront leurs enfants plus qu'ils nous haïssent ».

« Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n’ont jamais existé » ; ainsi que le 8 mars 1969 : « Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre ».

« Golda Meir - Premier ministre » de Sagi Bornstein, Udi Nir et Shani Rozanes

Allemagne, Gebrüder Beetz Filmproduktion GBr, udiVsagi production, ARTE France, 2018, 52 min
Sur Arte les 5 mars 2019 à 23 h 40 et 4 mars 2020 à 01 h 10

Visuels :
© Israeli Government Press Office/Yitzhak Segev
© Israeli Government Press Office/Yaacov Saar
© Israeli Government Press Office/Moshe Pridan
© Israeli Government Press Office/Moshe Milner
© Israeli Government Press Office/Yaacov Saar



Les citations sur les films sont d'Arte. Cet article a été publié le 4 mars 2019.


[Source : www.veroniquechemla.info]

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