sexta-feira, 1 de março de 2019

Coco Chanel (1883-1971)

Gabrielle Chanel, dite « Coco » Chanel, était une modiste et grande couturière française (1883-1971). Elle a fondé la célèbre maison de haute couture et lancé des parfums, dont le fameux « N° 5 ». Durant l’Occupation, elle a tenté de récupérer les parts détenues par ses associés, les Wertheimer, dans les Parfums Chanel. Cette famille juive a racheté la maison de couture Chanel après le mauvais accueil de la collection de Chanel en 1954. Les 5 et 18 février 2020, Histoire diffusera, dans le cadre de la série "Les génies de la mode" (Discovering Fashion: The Designers), "Coco Chanel" réalisé par Lyndy Saville. 



Publié par Véronique Chemla


Gabrielle Chanel, dite « Coco » Chanel était une modiste et grande couturière française (1883-1971) très intéressée par l'avant-garde artistique.


Elle a fondé la célèbre maison de haute couture et lancé les parfums, dont le fameux « N° 5 », une fragrances aux notes de jasmin louée par Marilyn Monroe.

László Elkán, devenu un célèbre photographe sous le nom de Lucien Hervé, rejoint en 1929 son frère à Paris où il complète sa formation en fréquentant les musées, est recruté par une banque, et vend ses modèles à de grands couturiers : Patou, Lelong, Chanel, Rochas et Schiaparelli, Worth.



Durant l’Occupation, dans un contexte de persécutions antisémites et d'aryanisation des biens dont les propriétaires sont Juifs, Chanel a tenté de récupérer les parts détenues par ses associés, les Wertheimer, dans les Parfums Chanel.

En 1954, cette famille d'industriels juifs français rachète la maison de couture Chanel après le mauvais accueil de la collection de Chanel dans laquelle Coco Chanel décline son style novateur : un tailleur de tweed souple et gansé, porté avec une blouse de soie fluide, des escarpins bicolores et un sac matelassé à la chaîne dorée, un accessoire devenu iconique. 


"Les génies de la mode"
Les 5 et 18 février 2020, Histoire diffusera, dans le cadre de la série "Les génies de la mode" (Discovering Fashion: The Designers), "Coco Chanel" réalisé par Lyndy Saville. "Gabrielle Bonheur Chanel est née en 1883. Après le décès de sa mère, elle a été envoyée dans un orphelinat. Ici, elle a appris à coudre. En 1910, Chanel ouvre sa première boutique à Paris, ainsi qu'à Deauville, où une simple réinvention d'un maillot en une robe change le monde de la mode: «Ma fortune est bâtie sur ce vieux maillot». Chanel No. 5 était son premier parfum. «Je présente mes collections de robes le 5 mai, le 5ème mois de l'année. Laissez cet échantillon «numéro cinq» garder le nom qu'il a déjà, il portera chance."

Chanel "a changé «la manière dont les hommes sont habillés» en «comment les femmes souhaitent s'habiller», comme en témoignent le classique Costume Chanel et la «petite robe noire». En 1917, Chanel possédait cinq propriétés dans la rue à la mode Cambon, qui couvrait désormais des vêtements, des chapeaux, des accessoires, des bijoux et des parfums et employait plus de 4 000 personnes. La Seconde Guerre mondiale a forcé Chanel à fermer tous ses magasins et elle a reçu l'autorisation spéciale de rester dans son appartement de l'hôtel Ritz. En 1954, sa nouvelle collection n’a pas été bien accueillie par les parisiens mais a été célébrée par les Britanniques et les Américains, dont les stars Elizabeth Taylor, Jackie Kennedy et Grace Kelly. Coco Chanel est décédée le 10 janvier 1971 à l'hôtel Ritz, à l'âge de 87 ans, où elle résidait depuis plus de 30 ans. En 1983, Karl Lagerfeld a pris ses fonctions de directeur de la création. Il existe aujourd'hui plus de 300 magasins Chanel dans le monde. Coco Chanel a été le seul designer du Time Magazine à se classer parmi les «100 personnalités les plus importantes du XXe siècle: artistes et animateurs».


« Les guerres de Coco Chanel »
Arte diffusa le 3 mars 2019 « Les guerres de Coco Chanel » (Coco Chanel, die Revolution der Eleganz) de Jean Lauritano. « Coco Chanel : un portrait documentaire  finement ciselé de l’impératrice de la mode, qui retrace son destin romanesque, entre blessures, batailles, zones d'ombre et instinct de génie ».

« 1970. Alors que Coco Chanel, 87 ans, est au crépuscule de sa vie, la vieille dame chic au collier de perles s'entretient avec Jacques Chazot. "Je me suis toujours battue", lâche l’éternelle "Mademoiselle", confite dans sa légende. Fille d’une lingère morte prématurément et d’un colporteur qui l’abandonne, la petite Gabrielle, née en 1883, est placée comme domestique à 12 ans chez une cousine, avant de prendre ses maigres jambes à son cou pour fuir un mariage arrangé. Le début d’une guerre solitaire sans fin, qui entraîne d’abord la jeune aventurière à Moulins, où elle apprend le jour les rudiments de la couture et chante le soir au cabaret, arrondissant ses fins de mois au bras de messieurs sensibles à son charme androgyne, dont Étienne Balsan, un éleveur de chevaux, et Arthur Capel, un joueur de polo anglais. Si ces protecteurs lui entrouvrent les portes du monde, cette pionnière doit à son extraordinaire talent de se hisser au sommet, révolutionnant la mode de son temps par l’épure et libérant les femmes de leur corset à la veille des Années folles ».

« Farouchement indépendante, l’autoritaire directrice de la maison de la rue Cambon, qui jauge ses collections de son célèbre escalier couvert de miroirs, n’en est pas moins foncièrement conservatrice. Affolée par le Front populaire comme par la menace bolchévique, elle se rend, pendant la Seconde Guerre mondiale, coupable de "collaboration horizontale" avec un diplomate allemand, avant d’être soupçonnée d’intelligence avec l’ennemi à la Libération et de s’exiler en Suisse. À son retour, Dior est sacré nouveau prince de la haute couture, mais la reine, déchue mais non vaincue, crée encore un chef-d’œuvre, son emblématique tailleur en tweed ». 

« Nourri d’une foule d’archives, ce film documenté retrace le destin de la grande couturière à l’insolente réussite et au tempérament d’amazone. Au-delà de l’icône controversée ? Françoise Sagan la jugeait "épouvantable de méchanceté, de cruauté et d’antisémitisme" ?, le portrait nuancé d’une artiste passionnée par son métier, au style plein d’audace, en même temps que celui d’une femme du siècle dernier bataillant sa vie durant dans une immense solitude ».

"La petite robe noire"
"La petite robe noire" (Das kleine Schwarze) est un documentaire réalisé par Adolfo Conti. "La petite robe noire va devenir le grand classique de la mode féminine. Elle fête ses 90 ans."




"La petite robe noire, LE grand classique de la mode féminine, fête ses 90 ans. Pour la première fois en 1926, la revue américaine Vogue présente au milieu des créations aux couleurs extravagantes et richement brodées une robe noire simple, signée Coco Chanel. Le magazine en est certain, ce design épuré "deviendra une sorte d’uniforme pour les femmes partout dans le monde". Elle exalte la féminité des stars hollywoodiennes : Rita Hayworth, Lauren Bacall, Marilyn Monroe et, bien sûr, Audrey Hepburn, divine en Givenchy dans Diamants sur canapé."



"Délaissée par la génération féministe des années 1970, la petite robe noire a malgré tout su traverser les années sans prendre la moindre ride. Rares sont les vêtements à avoir connu tant de variations : elle est "minimaliste" avec Jil Sander, totalement "déconstruite" avec Yamamoto, Karl Lagerfeld mélange tradition et expérimentation, Dolce & Gabbana en fait une version méditerranéenne, Gianni Versace l'ouvre sur les côtés et la maintient au moyen d'épingles à nourrice, la jeune Iris van Herpen la fabrique grâce à une imprimante 3D… Ce savoureux documentaire retrace l’histoire et les évolutions de la fameuse petite robe noire."

"Coco Chanel vs Elsa Schiaparelli. Le noir et le rose"


Le 6 février 2020 à 11 h 29, Toute l'Histoire diffusera, dans le cadre de la série "Duels", "Coco Chanel vs Elsa Schiaparelli. Le noir et le rose". "Le plus grand nom féminin de la haute couture ? Gabrielle Chanel. Une évidence aujourd'hui, qui ne l'a pas toujours été. À la fin des années 1920, sa suprématie est contestée. Une autre créatrice, alors tout aussi célèbre et admirée, lui dispute, de Paris à Hollywood, le titre de reine de la haute couture. Son nom ? Elsa Schiaparelli. Leur style ? Diamétralement opposé. Leur clientèle ? Rigoureusement identique. De ce paradoxe naît la rivalité la plus acharnée de l'histoire de la mode. Une émulation qui donnera naissance aux plus importantes innovations. Dans ce film, Marisa Berenson, petite-fille de Schiaparelli, ou Claude Delay, amie intime de Chanel, redonnent vie à ces deux pionnières de l'émancipation de la femme. Un duel sous le regard d'experts : de la rédactrice en chef du Harper's Bazaar Londres, Justine Picardie, à celui de Karl Lagerfeld".

« Coco avant Chanel »
Arte diffusa le 3 mars 2019 « Coco avant Chanel » (Coco Chanel - Der Beginn einer Leidenschaft) de Anne Fontaine. « Entre émancipation et farouche détermination, l’ascension de Coco Chanel avant son sacre par la mode... Signé Anne Fontaine, un modèle d’élégance, avec une Audrey Tautou sur mesure, entourée de Benoît Poelvoorde, Marie Gillain et Emmanuelle Devos. »

« Gabrielle, petite orpheline placée avec sa sœur Adrienne dans un rude pensionnat corrézien, n’aspire qu’à la liberté. Bientôt, à Moulins, elle va d'un atelier de confection qui l’exploite à un cabaret miteux où elle entonne sans conviction "Qui qu’a vu Coco ?" et y gagne son surnom. Étienne Balsan, riche éleveur de chevaux, s’éprend d’elle et l’accueille dans son château, avant qu’elle ne succombe au charme d’un gentleman anglais de ses amis, Boy Capel. Avec eux, l’anticonformiste, qui fume et s’habille en homme, côtoie une société de la Belle Époque composée de cocottes, d'actrices et d'aristocrates, qu’elle ne va pas tarder à recoiffer et à rhabiller. L’aube d’une révolution qui va libérer le corps de la femme ».

« Comment se forge un destin ? Par quelles batailles et avec quelles mystérieuses ressources Coco Chanel s’est-elle imposée pour conquérir une indépendance que la société corsetée de la Belle Époque – ici merveilleusement reconstituée, des music-halls aux échappées à Deauville – refusait d’accorder aux femmes ? Contournant subtilement les codes du biopic, Anne Fontaine met en scène avec élégance l’émancipation farouche d’une âme solitaire à l’instinct de survie aussi puissant que le style, dont la sensibilité, éprouvée par les blessures d’enfance, trouvera sa pleine expression dans la création. C’est cette métamorphose vengeresse et l’affirmation d’une vocation qu’explore à juste distance la cinéaste, retraçant avec un soin raffiné les étapes de l’apprentissage de son métier par Chanel, les amours de la future impératrice de la mode jalonnant seulement le parcours de l’héroïne vers son sacre. Aussi frêle que vigoureuse face à l’excellent Benoît Poelvoorde, Audrey Tautou incarne avec une grâce sobre l’ambivalente "Mademoiselle", figure libre et mélancolique préférant les vertiges de la gloire à l’illusion du bonheur ».

L’affiche du film a suscité une controverse. Conformément à la loi de 1991 (dite loi Evin) qui prohibe toute propagande en faveur du tabac, des photographies ont été retouchées pour censurer la cigarette d’Albert Camus, de Jean-Paul Sartre, d’Alain Delon et d’Audrey Tautou incarnant Coco Chanel – censure par la régie publicitaires de la RATP (Régie autonome des transports parisiens) - ou la pipe de Jacques Tati. L'affiche initiale montrant la jeune Coco Chanel en train de fumer une cigarette a été remplacée dans le réseau de la RATP, notamment dans les stations de métro, par celle d'un couple amoureux.

"Coco Chanel, les années basques"

Arte diffuse sur son site Internet, dans le cadre de la série "Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst),  "Coco Chanel, les années basques" (Coco Chanels baskische Jahre).

"À l’ouest de la France, du Béarn au Pays basque, s’étendent les Pyrénées-Atlantiques. Entre montagnes majestueuses, littoral agité et vallées verdoyantes, la région jouit d’une grande diversité de paysages."


"Au début du XXe siècle, Gabrielle Chanel s’initie aux sports locaux. Équitation, natation et pelote basque façonnent ses futurs modèles emblématiques comme la robe chemise ou la marinière. Et nourrissent son ambition d’affranchir la femme par le vêtement."

https://www.editions-stock.fr/auteurs/marie-dominique-lelievre
Marie-Dominique Lelièvre
Marie-Dominique Lelièvre est journaliste et écrivain. Elle est l’auteur, entre autres, de Sagan à toute allure, Saint-Laurent mauvais garçon, Bardot plein la vue, Chanel & Co, les amies de Coco et Sans oublier d’être heureux (Stock, 2016)

"Le N°5 de Chanel. Biographie non autorisée"

En 2019, les éditions Stock ont publié "Le N°5 de Chanel. Biographie non autorisée" par Marie-Dominique Lelièvre. "Scandale en flacon est la biographie non autorisée du parfum n°5 de Chanel".

"Marie-Dominique Lelièvre reproduit une archive glaçante qu'elle a découverte au fil de son enquête : le courrier signée de la main de Mademoiselle Chanel à l'administrateur provisoire des parfums Chanel, propriété jusque-là des Wertheimer, qui sont de confession juive. La collision entre le glamour vaporeux et le tragique de l'histoire est totale et l'on découvre le monde du Paris occupé, digne des meilleurs romans de Modiano, avec des intermédiaires louches, des personnages dont on ne sait plus pour qui ils sont (le savent-ils seulement ?)... À l'image de l'ingénieur et industriel Felix Amiot, pionnier de l'aviation (la SECM c'est lui) et défenseur des intérêts des frères Wertheimer durant la guerre. Le reste de l'histoire est celle d'un parfum qui deviendra après guerre un best seller mondial grâce au génie commercial des frères Wertheimer, peu rancuniers après les manœuvres de leur associée."

Et Christophe Bys de poursuivre : "La réflexion sur le luxe à l'heure de la mondialisation est féconde. "Le prix du parfum, inexplicablement élevé pour un produit de masse fabriqué industriellement - chaque flacon ne contient guère plus de 1,5 à 4 euros de produit - est majoré par un ancrage dans un terroir sans égal, par la tradition et l'histoire de la famille qui cultive le domaine, par la rareté des fleurs récoltées.... Comme le notent Luc Boltanski et Arnaud Esquerre, cette substance industrielle se trouve "enrichie" par la "narration élaborée autour du produit".
"

Vanessa Paradis
C’est par un communiqué laconique que les organisateurs du concert de Vanessa Paradis prévu le 10 février 2011, à Tel-Aviv, ont annoncé le 15 janvier 2011 son annulation.


Charles Bensmaine, gérant d’Auguri Productions, et David Stern, président de Stern & Lights, évoquent des « impératifs professionnels de l’artiste ». Sans préciser.

Auguri transmet les excuses de Vanessa Paradis à ses « nombreux fans en Israël ».

Ces producteurs « travaillent d’ores et déjà à la venue en Israël, à court terme, de plusieurs artistes de la scène française ». D’autres artistes, mais pas Vanessa Paradis…


Des « impératifs professionnels de l’artiste » ? Lesquels ? Mystère.

Comment les agents artistiques de Vanessa Paradis et les producteurs du spectacle ont-ils organisé ce concert en Israël sans tenir compte au préalable de tous les « impératifs professionnels » de cette chanteuse et actrice ?

On notera que ces « impératifs professionnels » de Vanessa Paradis ne l’empêcheront pas de se produire, dans le cadre de sa tournée internationale, le 22 janvier à Morges (Suisse), le 2 février à Londres et le 16 février à New York, puis le 18 février à Los Angeles et le 20 février 2011 à Montréal (Canada).

Le planning serait « trop chargé » pour une représentation en Israël, dans le magnifique écran prévu – l’Opéra national -, mais pas pour des représentations aux États-Unis ou en Suisse ?

La véritable raison de cette annulation résiderait-elle dans la campagne d’intimidations visant cette artiste ?

Citons la lettre d’Israéliens exhortant Vanessa Paradis, et Johnny Depp, alors son compagnon, à boycotter leur pays et publiée par Boycottfromwithin et à ne pas rencontrer le président Shimon Peres. Et ces  communiqués de mouvements anti-israéliens qui déjà se félicitent du succès de leurs actions pour l'annulation de ce concert concomitante de leur récente action, le 15 janvier 2011, devant le théâtre Simone Signoret - cette actrice célèbre, au père juif, a toujours soutenu l'État d'Israël - accueillant à Conflans-Sainte-Honorine le concert de Vanessa Paradis. EuroPalestine diffuse la vidéo de ces activistes, dont certains portent le keffieh.


Dans les années 1990, Vanessa Paradis a été l’égérie de Chanel pour son parfum Coco. Depuis 2010, elle assure la publicité du rouge à lèvres Rouge Coco de la célèbre marque.

En décembre 2009, elle s’est rendue à Shanghai (Chine), dans un pays dont nombre d'ONG dénoncent les violations des droits de l'homme, pour assister à un défilé Chanel en présence de Karl Lagerfeld, directeur artistique de la maison de haute couture, et y a donné un concert privé.

Comment Vanessa Paradis réagirait-elle si elle était visée par des intimidations visant à lui faire annuler son contrat avec la maison Chanel, qui est détenue majoritairement par la famille juive Wertheimer ?

Vanessa Paradis serait-elle ce volatile filmé par Jean-Paul Goude pour le parfum Coco : un bel oiseau qui siffle dans sa cage dorée, mais n’en sort pas ?


N’aurait-elle pas compris que ses libertés de femme et d’artiste sont liées à l’existence de l’État juif ?

Dans le cadre de Summer of Girls, Arte a diffusé les 16, 18, 24 et 30 août 2011 Vanessa Paradis idylliquedocumentaire de Didier et Thierry Poiraud (2008). La chanteuse et actrice française, une des muses de Serge Gainsbourg, est filmée après la sortie de son 5e album Divinidylle (2007) lors de sa tournée en France et en Belgique. Mais pas en Israël.

Le 16 janvier 2011, le Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVCA) a condamné l'annulation discriminatoire de ce concert : «  Cette nouvelle action démontre que les boycotteurs ne s’attaquent pas uniquement comme ils le prétendent aux produits qu’ils supposent être fabriqués dans les « territoires », mais à tout Israël ». En effet, ce concert était prévu à Tel-Aviv, ville sioniste centenaire, située à l'intérieur de la Ligne verte. Le président du BNVCA, Sammy Ghozlan, a saisi le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand de ces faits. Le 18 janvier 2011, il annonçait sa décision de saisir la justice de cette affaire « grave et discriminatoire ».


La force des ennemis de l’État juif réside pour beaucoup dans la faiblesse de ceux qui s’inclinent face à leurs intimidations, menaces ou pressions. L’animateur de télévision et comédien Arthur a témoigné de la haine et de la violence verbale de militants anti-israéliens et antisémites.

Karl Lagerfeld

Directeur artistique de la maison de couture Chanel depuis 1983, Karl Lagerfeld (1933-2019) a été un généreux donateur de la synagogue de Menton. "Dans les années 80, les membres fondateurs de la synagogue de Menton (elle se trouvait dans la rue Albert-1er) recherchaient des fonds pour construire et aménager leur nouveau lieu cultuel, une villa implantée Cours du Centenaire. Et c’est en partie à Monaco que des fonds ont pu être recueillis. À cette époque, le grand couturier Karl Lagerfeld commence à fréquenter la Principauté. Mis en relation avec la communauté mentonnaise, il apporte sa contribution à la construction de l’édifice, qui demeure le lieu de rassemblement et de prières de la communauté juive de Menton. Il a même été l’un des plus importants donateurs, au même titre qu’Edmond Safra, car il savait que la plupart de ses membres étaient des survivants de la Shoah. Au moment de l’inauguration, il a demandé que cela ne soit pas divulgué... mais son nom reste gravé sur une plaque en marbre fixée à l’entrée de la synagogue et datant de 1987".



Le 15 janvier 1994, à Paris, la top-model Claudia Schiffer défile, lors d'un défilé Chanel, en portant une robe du soir noire avec un bustier orné de broderies représentant des versets du Coran. "Les autorités musulmanes françaises crient au sacrilège", rapporte L'Obs."Il a fait marche arrière, a présenté ses excuses et la polémique était close", raconte à Franceinfo Laurent Allen–Caron, auteur de Le mystère Lagerfeld, chez Fayard (2019). Le styliste finit par détruire la tenue controversée".


Le 11 novembre 2017, dans Salut les Terriens ! sur C8, Thierry Ardisson a interrogé le couturier Karl Lagerfeld sur les migrants : « Vous pensez qu’Angela Merkel a fait une grosse faute ? »

Karl Lagerfeld a répondu : « Oui, à mon avis oui. Regardez la France, qui est le pays des droits de l’homme et tout – ce qui n’a pas empêché la colonisation. Ils prennent, je ne sais pas, 10 000 ou 20 000 [migrants]. Elle [la chancelière allemande Angela Merkel] en avait déjà des millions et des millions – qui sont bien intégrés, qui travaillent et c’est très bien, parce que la démographie est un peu descendante… Elle n’avait pas besoin de se taper un million en plus pour se donner une image charmante, après l’image de marâtre qu’elle s’était donnée dans l’histoire de la crise grecque. C’est un peu ça. Tout à coup, la fille de pasteur ressort. »

Thierry Ardisson s'est enquis : « Est-ce que vous croyez qu’elle l’a fait pour faire excuser son attitude pendant la crise grecque, ou pour montrer que l’Allemagne, par rapport à ce qui s’est passé pendant la Deuxième Guerre mondiale, était finalement un pays accueillant ? »

Réponse de Karl Lagerfeld : « Oui, mais là je vais dire une horreur. On ne peut pas, même s’il y a des décennies entre [les deux événements], tuer des millions de Juifs pour faire venir des millions de leurs pires ennemis après. Vous savez, on demande aux gens de prendre de jeunes gens [pour les recruter]. Je connais quelqu’un en Allemagne qui a pris un jeune Syrien, qui parlait un peu anglais. Au bout de quatre jours, vous savez ce qu’il a dit à la dame ? "La meilleure invention de l’Allemagne, c’est l’Holocauste". Il était dans la rue la minute qui suit, je vous le dis tout de suite. »

« Ah ouais… Ouais », dit Thierry Ardisson. Silence du public.
« Une horreur », a déploré Karl Lagerfeld.



Le 20 juin 2019, un hommage a été rendu à Karl Lagerfeld au Grand Palais.



CITATIONS DE CHANEL
"L'élégance est quand l'intérieur est aussi beau que l'extérieur". 

"Pour être irremplaçable, il faut être différente". 
"La mode se démode, le style jamais". 
"Les seuls beaux yeux sont ceux qui vous regardent avec tendresse".

"In order to be irreplaceable one must always be different". 
"Fashion fades, only style remains the same". 
“Fashion changes, but style endures”. 
"Adornment, what a science! Beauty, what a weapon! Modesty, what elegance!”

Marie-Dominique Lelièvre, "Le N°5 de Chanel. Biographie non autorisée". Editions Stock, 2019. 250 pages. 21.50 €. EAN : 9782234082649
 "Coco Chanel" par Lyndy Saville

Grande-Bretagne, 3DD Productions, 2015
"La petite robe noire" par Adolfo Conti
Allemagne, 27 min
Sur Arte le 29 septembre 2019 à 19 h 15
Disponible du 19/09/2019 au 28/10/2019

Sur Toute l'Histoire le 6 février 2020 à 11 h 29




« Coco avant Chanel » de Anne Fontaine
France, 2008
Scénario : Edmonde Charles-Roux, Anne Fontaine, Camille Fontaine
Production : Warner Bros., Haut et Court, Ciné@

Producteur/-trice : Simon Arnal, Caroline Benjo, Philippe Carcassonne, Carole Scotta
Image : Christophe Beaucarne
Montage : Luc BarnierMusique : Alexandre Desplat, Avec Audrey Tautou (Gabrielle Chanel), Benoît Poelvoorde (Étienne Balsan), Marie Gillain (Adrienne Chanel), Emmanuelle Devos (Emilienne d'Alençon), Alessandro Nivola (Boy Capel), Yan Duffas (Maurice de Nexon)

Sur Arte le 3 mars 2019 à 20 h 50
 
Visuels :
Poelvoorde Benoit, Tautou Audrey
Crédit : © 2018 Warner Bros. Entertainmen

Alessandro Nivola, Tautou Audrey
Crédit : © 2018 Warner Bros. Entertainmen







France, 2019, 14 min

Disponible sur Arte du 26/06/2019 au 26/06/2021


« Les guerres de Coco Chanel » de Jean Lauritano
France, 2018, 56 min
Sur Arte le 3 mars 2019 à 17 h 30

 
Visuels :

Gabrielle Chasnel called Coco Chanel (1883-1971), french fashion designer, here before 1914; (add.info.: Gabrielle Chasnel dite Coco Chanel (1883-1971), styliste francaise, ici avant 1914. www.bridgemanimages.com 


Coco Chanel (1883-1971) as a milliner, from \'Le Grand Mode a l\'Envers\', 1919 (colour litho) by Sem (Georges Goursat) (1863-1934); Private Collection; Archives Charmet; French, out of copyright.
www.bridgemanimages.com

Portrait de la couturière Coco Chanel dans son appartement rue Cambon à Paris en France, en 1954.
Crédit : /RAPHO



Tangoville sur Mer, caricature of Coco Chanel (1883-1971) dancing with Arthur \'Boy\' Capel, 1913 (colour litho) by Sem (Georges Goursat) (1863-1934); Bibliotheque des Arts Decoratifs, Paris, France; Archives Charmet; French, out of copyright.
Crédit : www.bridgemanimages.com
 


Les citations sur les films sont d'Arte. Cet article a été publié le 1er mars 2019

[Source : www.veroniquechemla.info]

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