segunda-feira, 4 de fevereiro de 2019

Le saxophoniste guadeloupéen Jacques Schwarz-Bart sort un nouvel album d'anthologie, "Hazzan"

Jacques Schwarz-Bart réalise un coup de maître avec "Hazzan", un nouvel album époustouflant mêlant des séquences d'improvisation au saxophone à de la musique liturgique juive. Le tout sur fond de rythmes afro-caribéens.

cover Hazzan

Un album d'anthologie époustouflant. Un coup de maître.(France TV)
On est porté, de bout en bout, par l'effervescence et la ferveur de cette musique. C'est magistral. (Xavier Prévost , les Dernières nouvelles du Jazz)
Une fresque mystique et explosive. (Latins de Jazz)
Original dans le meilleur sens du terme.(Jazz News)
Divin (Jazz Magazine)

Une tornade parfaitement réglée, fougue et mesure, incantations finesse. (Le Monde)

Les racines de Jacques Schwarz-Bart sont multples et riches. Surtout, à parts égales, elles plongent dans deux diasporas aux histoires tourmentées, afro-caribéenne d’un côté et juive de l’autre, illustrées par chacun de ses parents, Simone et André, et à travers l’œuvre littéraire qu’ils ont produite. Si Jacques s’est toujours réclamé de ces deux identités, son œuvre musicale avait jusque-là plutôt illustré la part antillaise, à travers Soné Ka La, Abyss et plus récemment Jazz Racine Haït. Avec Hazzan – le Cantor de la tradition juive – Jacques Schwarz-Bart nous entraîne sur l’autre versant de son histoire, en mettant à l’honneur les mélodies traditionnelles de la liturgie juive comme terreau fertile propice à l’épanouissement d’un jazz coloré, entraînant, chaleureux et là encore métissé. À l’image du quartet –fidèle – qui l’accompagne ici, formé avec Grégory Privat, Stéphane Kerecki et Arnaud Dolmen. Hazzan nous entraîne sur des voies qui nous semblent parfois familières, des airs qui souvent ont dépassé leur sphère d’origine pour perler dans une culture collective plus large, à l’image du très chantant Oseh Shalom. Le répertoire varié donne au quartet l’occasion d’alterner les pièces mélodiques – superbe Avinu Malkenu – et les morceaux de bravoure technique, où l’intensité du jeu de Jacques fait merveille. C’est évidemment un grand plaisir de retrouver aux côtés de Jacques les trois formidables musiciens qui l’accompagnent. Le répertoire de Hazzan et les arrangements de Jacques Schwarz-Bart donnent à Arnaud Dolmen et Grégory Privat l’occasion de confirmer s’il en était besoin, leur facilité d’adaptation à des univers musicaux éloignés de leurs racines mais désormais parfaitement appropriés. La richesse du drumming d’Arnaud s’illustre particulièrement dans l’audacieux Adon Olam, en duo nu avec le saxophoniste. Le jeu souple et le son rond de Stéphane Kerecki donnent à la musique une chaleur et une proximité rare. Enfin, le chant et la voix tout en finesse de David Linx s’invitent sur A Hot Ketana aux accents mêlés d’Orient et d’Europe. Hazzan est certainement l’un des meilleurs albums de Jacques Schwarz-Bart, un univers à la fois spirituel et rayonnant, dont la réussite est aussi en grande parte due à la proximité de ces quatre musiciens qui se pratiquent avec bonheur depuis plusieurs années.

Jacques Schwarz-Bart : « Hazzan »
Année : 2018 Label 
Référence : Enja Personnel : Jacques Schwarz-Bart, Grégory Privat, Stéphane Kerecki, Arnaud Dolmen + David Linx 

Titres :
1- Shabbat Menuka Hi (Trad. / J. Schwarz-Bart) 
2- Mi shebeirach (Trad. / J. Schwarz-Bart) 
3 - Oseh Shalom (Trad.)
4 - Ahot Ketana (Trad. / J. Schwarz-Bart, poem by David Linx) 
5- Avinu Malkenu (Trad.) 
6 - Adon Olam (Trad.) 
7 - Ma Nishtana (Trad.) 
8 - Maoz Tsour (Trad.) 
9- Havdalah (J. Schwarz-Bart) 
10- Daienu (Trad.)

Christophe Jenny - octobre 2018










[Source : www.jmp.fr]

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