Jacques Schwarz-Bart réalise un coup de
maître avec "Hazzan", un nouvel album époustouflant mêlant des séquences
d'improvisation au saxophone à de la musique liturgique juive. Le tout
sur fond de rythmes afro-caribéens.

Un album d'anthologie époustouflant. Un coup de maître.(France TV)
On est porté, de bout en bout, par l'effervescence et la ferveur de
cette musique. C'est magistral. (Xavier Prévost , les Dernières
nouvelles du Jazz)
Une fresque mystique et explosive. (Latins de Jazz)
Original dans le meilleur sens du terme.(Jazz News)
Divin (Jazz Magazine)
Une tornade parfaitement réglée, fougue et mesure, incantations finesse. (Le Monde)
Les racines de Jacques Schwarz-Bart sont
multples et riches. Surtout, à parts égales, elles plongent dans deux
diasporas aux histoires tourmentées, afro-caribéenne d’un côté et juive
de l’autre, illustrées par chacun de ses parents, Simone et André, et à
travers l’œuvre littéraire qu’ils ont produite. Si Jacques s’est toujours
réclamé de ces deux identités, son œuvre musicale avait jusque-là plutôt
illustré la part antillaise, à travers Soné Ka La, Abyss et plus
récemment Jazz Racine Haït. Avec Hazzan – le Cantor de la tradition juive
– Jacques Schwarz-Bart nous entraîne sur l’autre versant de son
histoire, en mettant à l’honneur les mélodies traditionnelles de la
liturgie juive comme terreau fertile propice à l’épanouissement d’un jazz
coloré, entraînant, chaleureux et là encore métissé. À l’image du
quartet –fidèle – qui l’accompagne ici, formé avec Grégory Privat,
Stéphane Kerecki et Arnaud Dolmen. Hazzan nous entraîne sur des voies
qui nous semblent parfois familières, des airs qui souvent ont dépassé
leur sphère d’origine pour perler dans une culture collective plus large,
à l’image du très chantant Oseh Shalom. Le répertoire varié donne au
quartet l’occasion d’alterner les pièces mélodiques – superbe Avinu
Malkenu – et les morceaux de bravoure technique, où l’intensité du jeu
de Jacques fait merveille. C’est évidemment un grand plaisir de
retrouver aux côtés de Jacques les trois formidables musiciens qui
l’accompagnent. Le répertoire de Hazzan et les arrangements de Jacques
Schwarz-Bart donnent à Arnaud Dolmen et Grégory Privat l’occasion de
confirmer s’il en était besoin, leur facilité d’adaptation à des univers
musicaux éloignés de leurs racines mais désormais parfaitement
appropriés. La richesse du drumming d’Arnaud s’illustre particulièrement
dans l’audacieux Adon Olam, en duo nu avec le saxophoniste. Le jeu
souple et le son rond de Stéphane Kerecki donnent à la musique une
chaleur et une proximité rare. Enfin, le chant et la voix tout en
finesse de David Linx s’invitent sur A Hot Ketana aux accents mêlés
d’Orient et d’Europe. Hazzan est certainement l’un des meilleurs albums
de Jacques Schwarz-Bart, un univers à la fois spirituel et rayonnant,
dont la réussite est aussi en grande parte due à la proximité de ces
quatre musiciens qui se pratiquent avec bonheur depuis plusieurs années.
Jacques Schwarz-Bart : « Hazzan »
Année : 2018 Label
Référence : Enja Personnel : Jacques Schwarz-Bart, Grégory Privat, Stéphane Kerecki, Arnaud Dolmen + David Linx
Titres :
Référence : Enja Personnel : Jacques Schwarz-Bart, Grégory Privat, Stéphane Kerecki, Arnaud Dolmen + David Linx
Titres :
1- Shabbat Menuka Hi (Trad. / J.
Schwarz-Bart)
2- Mi shebeirach (Trad. / J. Schwarz-Bart)
3 - Oseh Shalom (Trad.)
4 - Ahot Ketana (Trad. / J. Schwarz-Bart, poem by David Linx)
5- Avinu Malkenu (Trad.)
6 - Adon Olam (Trad.)
7 - Ma Nishtana (Trad.)
8 - Maoz Tsour (Trad.)
9- Havdalah (J. Schwarz-Bart)
10- Daienu (Trad.)
2- Mi shebeirach (Trad. / J. Schwarz-Bart)
3 - Oseh Shalom (Trad.)
4 - Ahot Ketana (Trad. / J. Schwarz-Bart, poem by David Linx)
5- Avinu Malkenu (Trad.)
6 - Adon Olam (Trad.)
7 - Ma Nishtana (Trad.)
8 - Maoz Tsour (Trad.)
9- Havdalah (J. Schwarz-Bart)
10- Daienu (Trad.)
Christophe Jenny - octobre 2018
[Source : www.jmp.fr]
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