segunda-feira, 25 de setembro de 2017

Miri Regev demande des poursuites contre le cinéaste Muhamad Bakri





  • Écrit par Shraga Blum

La ministre de la Culture et des Sports Miri Regev a adressé une lettre au conseiller juridique du gouvernement Avi’haï Mandelblit. Elle lui demande d’ouvrir une enquête contre le cinéaste arabe israélien Muhamad Bakri pour « incitation à la haine et visite en pays ennemi ». Muhamad Bakri s’est en effet rendu récemment au Liban pour participer au festival « Jours de Palestine ». Lors de l’une de ses interventions il a déclaré que « vouloir la normalisation avec l’ennemi sioniste équivaut à une trahison ».
Dans sa lettre, la ministre écrit entre autre: « Muhamad Bakri est un citoyen israélien (…) Il est connu pour ses prises de positions nationalistes et hostiles à l’État d’Israël et a comparé la normalisation avec Israël à une trahison. Il s’agit d’un franchissement d’une ligne rouge. Se rendre dans un pays ennemi et y tenir des propos contre l’État dont on est citoyen est un délit grave. Je demande l’ouverture d’une enquête pénale contre lui et sa convocation dès qu’il remettra les pieds en Israël. Si les autorités judiciaires de ce pays n’adoptent pas une attitude ferme contre lui, il s’agira d’une légitimation de ce genre d’actes et de propos. Nous ne devons pas accepter cela… ».
Muhamad Bakri a réagi avec mépris à l’information sur Galei Tsahal : « Je n’ai pas violé la loi, j’ai dit au Liban la même chose que je dis à Ramallah ou à Tel-Aviv. Ma famille est au Liban. Miri Regev peut raconter ce qu’elle veut… ».
Ce cinéaste n’est pas à sa première, et de loin. C’est lui qui en 2003 avait tourné et réalisé le « documentaire » de propagande « Jenine, Jenine » sur l’Opération Rempart lancée par le gouvernement Sharon en 2002 contre les nids terroristes à Jenine. Ce fut un ramassis de mensonges, de faux témoignages et de clichés qui accusèrent Tsahal de « massacres de civils » dans la camp de Jenine, malgré les conclusions inverses des commissions nommées séparément par Tsahal et par l’ONU.
Depuis la sortie de ce « documentaire », des réservistes de Tsahal ayant servi lors de cette opération se sont constitués parties civiles pour poursuivre Muhamad Bakri pour diffamation et incitation à la haine. De tentative en tentative, ils n’ont toutefois jamais réussi à le faire condamner, les tribunaux leur opposant le sempiternel argument de la « liberté d’expression »!!

[Source : www.lphinfo.com]

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