terça-feira, 2 de agosto de 2016

Nina Simone, une vie



Emmené par la voix de l'actrice Gigi Ledron, ce documentaire produit et écrit par David Brun-Lambert propose une création autour de la figure de Nina Simone durant ses derniers jours passés, alitée, dans sa maison du Sud de la France.

Nina Simone• Crédits : GLOBE PHOTOS/ALPHA - Maxppp

Un documentaire de David Brun-Lambert et Jean-Philippe Navarre

Première diffusion le 18/04/2007

Vieille femme malade, paranoïaque, amère, dépendante d’un entourage qu’elle soupçonne de la spolier, la diva fait le point sur la folle cavale que fut son existence. Elle revoit ses amours perdues, les hommes de sa vie, ses regrets, les années d’or de sa carrière, le Mouvement pour la libération des Noirs américains auquel elle prit part corps et âme avant de sombrer dans l’oubli et d’entamer son incroyable odyssée.

La chanteuse Nina Simone est morte dans sa maison de Carry-le-Rouet, à quelques kilomètres de Marseille, le 21 avril 2003. Aujourd’hui la musique de Nina Simone est devenue « peau du monde ».

L’influence de Nina Simone n’a cessé de grandir auprès des nouvelles générations d’artistes soul, rock ou électro. Son art est considéré comme l’un des plus importants qu’ait offert la musique noire américaine au cours du XXe siècle.







Pour aller plus loin :

Sur France Culture (Une Vie Une Œuvre) : Nina SIMONE (1933-2003), un documentaire de Elodie Maillot et Manoushak Fashahi

Bibliographie :

The Amazing
 
The AmazingColpix, 1959

Nina Simone, une vie
 Nina Simone, une vie 
Flammarion, Paris, 2005


« Je mourrai à soixante-dix ans, parce qu'après ce n'est que de la douleur ». Et c'est à soixante-dix ans que Nina Simone s'éteint, le 21 avril 2003, dans le sud de la France, après une vie de soupirs et merveilles, souffrance et exaltation, combats et exil. Née dans l'Amérique des années 30, Eunice Waymon, génie précoce, rêve de devenir la première concertiste classique noire, mais se voit refuser l'entrée au conservatoire, en raison de sa couleur de peau. Devenue chanteuse de jazz par défaut, elle est obligée de prendre un pseudonyme pour jouer ce que sa mère pasteur appelle la « musique du diable » et se baptise Nina (enfant, en espagnol) Simone (comme Simone Signoret, qu'elle admire). Une icône va naître. Elle qui se rêvait en égale de Maria Callas fut une enfant sacrifiée, une pianiste prodige, une militante engagée corps et âme dans la lutte pour la libération des Noirs, une interprète visionnaire, une sorcière africaine, une femme abîmée dans sa quête éperdue de l'amour. Une femme utilisée, trompée, brisée mais jamais résignée, alors même que son existence s'effritait peu à peu, lutte après lutte. De la Caroline du Nord à New York, de la Barbade au Liberia, de Genève à Amsterdam, d'Aix en Provence à Carry-le-Rouet où elle mourut, la vie de Nina Simone fut un long voyage à la recherche d'une sérénité qui toujours lui fut refusée. Enrichi par les témoignages de ses proches et par des entretiens inédits avec des figures marquantes de la vie musicale et intellectuelle du XXe siècle, le livre de David Brun-Lambert offre pour la première fois un tableau du destin nébuleux et romanesque de la dernière grande diva du siècle, précipitée vers une fin tragique qu'aucun romancier n'aurait pu inventer aussi justement que la vie elle-même. - Quatrième de couverture - (date de publication : 03/10/2005)


[Source : www.franceculture.fr]

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