terça-feira, 2 de agosto de 2016

Le monde désenchanté d'António Lobo Antunes

Cela fait longtemps qu’António Lobo Antunes aurait dû recevoir le prix Nobel. De la nature des dieux, paru ce printemps, revient faire sonner à nos oreilles sa prose serpentine.

Photogramme de «La Dame de Shanghai».
Par LISE WAJEMAN

De la nature des dieux emprunte son titre au traité que Cicéron avait rédigé en – 45, à la fin de sa vie. De natura deorum soumet à une discussion critique différentes conceptions théologiques pour n’aboutir qu’à une certitude : s’il est impossible de se prononcer sur la nature exacte des dieux, il est manifeste que l’existence de la religion est nécessaire au gouvernement de l’État. Le dialogue de Cicéron renonce à la métaphysique pour s’en tenir à une politique, à l’ici-bas, ce qui vaut aussi pour les romans d’Antunes : on n’y regarde pas l’horizon mais les pieds dans la boue, de cette attention seule peut jaillir l’intelligence du monde.


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