sexta-feira, 6 de junho de 2014

Passeport énergétique: une analyse constructive

Les conseillers et certificateurs énergétiques valident les conclusions d’une étude de l’Université du Luxembourg soulignant – dans l’établissement du passeport énergétique d’un bâtiment – d’importants écarts entre besoins calculés et consommations réellement mesurées. Ils refusent toutefois d’en être tenus pour responsables et se disent prêts à apporter des améliorations.



Par Frédéric Antzorn

La Fédération des conseillers et certificateurs énergétiques (FCCE) a tenu ce vendredi à réagir à la publication, par l’Université du Luxembourg, d’une étude qui a mis en lumière des valeurs souvent exagérées dans les calculs des besoins en énergie des bâtiments, dans le cadre de l’établissement de leur certificat de performance énergétique (CPE).

Dans le but de «dissiper tout malentendu», la FCCE note qu’il est important de comprendre la différence entre un besoin énergétique et une consommation d’énergie. «Le besoin est calculé suivant des normes et conditions définies par les règlements luxembourgeois, alors que les consommations – qui dépendent des utilisateurs du bâtiment, ainsi que des conditions climatiques – sont mesurées par rapport à la facture d’énergie», affirme-t-elle.

Des normes et conditions standardisées

Ces conseillers et certificateurs énergétiques ajoutent que l’objectif premier du règlement grand-ducal concernant la performance énergétique n’est pas de créer un outil permettant de reproduire fidèlement le comportement réel des bâtiments, mais d’établir une base de comparaison identique entre chaque bâtiment, sur base des normes et des conditions standardisées.

Si la FCEE reconnaît que les consommations mesurées sont beaucoup moins élevées que les besoins calculés – comme l’indique l’étude de l’Université du Luxembourg –, elle ajoute qu’elle ne peut pour autant pas accepter une mise en cause systématique des experts quant aux écarts observés.

Elle souligne dans ce sens que chacun de ses membres est tenu de respecter une charte de bonne conduite, que le CPE d’un bâtiment existant n’est jamais établi sans une visite des lieux et qu’elle s’engage elle-même à améliorer continuellement la qualité de ses prestations.

La FCCE précise en outre qu’elle s’entretient également – de manière régulière – avec les autorités compétentes pour leur faire part de ses retours d’expérience, des autorités à qui elle soumettra des propositions d’amélioration dès qu’elle aura analysé les causes précises des écarts entre les besoins calculés et les consommations mesurées.


[Photo : DR - source : www.paperjam.lu]

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