quarta-feira, 8 de maio de 2013

La barrière linguistique : tout sauf un problème


Nordistes, Wallons et Flamands. Le projet « 11-15 » du Centre transfrontalier de création théâtrale Mouscron-Tourcoing La Virgule rassemble des élèves francophones et néerlandophones, dont certains bilingues.

Avec la participation de huit établissements franco-belges (collèges Mendès-France et Lucie-Aubrac de Tourcoing, Institut de Sacré-Coeur, collège technique Saint-Henri et Athénée Royal Thomas Edison de Mouscron, Wijkschool Paradijs de Rekkem, Institut Notre-Dame de Comines-Warneton et école communale d'Evregnies), le projet « 11-15 », commencé en octobre, comprenait une difficulté logique, celle de la langue.

Point de souci pour autant grâce à Pierre Haezaert, qui a animé les ateliers en néerlandais, et donc permis aux élèves néerlandophones de franchir les barrières linguistiques. Car au total, sur huit classes qui ont pris part aux saynètes, seule une est néerlandophone. « On traduit en surtitres, comme à l'opéra. L'idée est de garder la fluidité du texte », indique Régine Verhaeghe, professeur de néerlandais à l'Institut du Sacré-Coeur.

L'enseignante poursuit en évoquant « deux classes d'immersion qui ont vécu un passé linguistique et qui sont capables de converser en néerlandais.

Très motivés, ils ont travaillé par petits groupes de quatre et pour la première fois, ils étaient confrontés à la traduction avec un vocabulaire familier pas évident à traduire ». À l'exemple d'expressions francophones difficilement traduisibles, telles « piou-piou » ou « mon poulet ». Cependant, la volonté et l'ouverture sur le monde ont fait le reste.   B. P.

[Source : www.nordeclair.fr]

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