sexta-feira, 3 de maio de 2013

Google "reconnaît" la Palestine


INTERNET "Ce changement soulève des questions", estime Israël.


Google a créé la surprise cette semaine, en reconnaissant de facto la Palestine, via une modification de la mention qui figure sous son logo sur la page principale de sa version palestinienne "google.ps", a rapporté jeudi le site Palestine News Network.  

Depuis la mise en place de "google.ps" en 2009, le célèbre moteur de recherche identifiait la page comme celle des "Territoires palestiniens", d'après une capture d'écran prise du site des archives d'internet Way Back Machine.




L'Assemblée générale de l'ONU a accordé le 29 novembre 2012 à la Palestine le statut d'"Etat observateur" au sein des Nations unies, où elle siégeait jusqu'alors en tant qu'"entité" observatrice, par un vote à 138 voix pour, 9 contre et 41 abstentions. Les autorités palestiniennes ont en conséquence commencé à se désigner comme "Etat de Palestine" dans leurs correspondances diplomatiques, pour lesquelles des timbres à cet intitulé ont même été émis.


Dans la foulée de ce vote, le Saint-Siège a, pour la première fois le 1er février dernier, employé officiellement le terme d'"Etat de Palestine".


Sur Twitter, beaucoup d'utilisateurs se sont félicités de ce petit geste de la part du géant du web, certains le qualifiant de "victoire".





Le changement est intervenu le 1er mai, a précisé à l'AFP un porte-parole de Google, Nathan Tyler, dans un communiqué. "Nous changeons le nom de +Territoires palestiniens+ en +Palestine+ dans tous nos produits. Nous consultons une série de sources et d'autorités pour nommer les pays. Dans ce cas, nous suivons l'ONU, l'Icann (régulateur des noms de domaine sur internet, NDLR) l'ISO (Organisation internationale de normalisation, NDLR) et d'autres organisations internationales", a-t-il expliqué.

Les défenseurs de la cause palestinienne appellent néanmoins toujours Google à modifier son application "Google Maps" pour qu'elle présente un Etat de Palestine, alors qu'aujourd'hui elle ne comprend que l'option "Territoires palestiniens".

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères Yigal Palmor a regretté la décision de Google. "Ce changement soulève des questions sur les raisons derrière cette implication surprenante d'une entreprise internet privée dans la politique internationale, et d'une manière controversée", a-t-il déclaré à l'AFP.

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