sexta-feira, 11 de janeiro de 2013

Le Brésil veut assouplir l’obtention du visa de travail pour les étrangers qualifiés


Le gouvernement brésilien veut faire du Brésil un pays plus ouvert en matière d’immigration que le Canada et l’Australie.


Le gouvernement brésilien va proposer, au mois de mars, une série de changements pour accroître la main-d’oeuvre étrangère hautement qualifiée au Brésil. Selon Ricardo Paes de Barros, Secrétaire aux Actions Stratégiques rattaché au Président de la République (SAE), cette mesure va contribuer à améliorer la compétitivité du pays.
Dans certains cas, il ne sera plus nécessaire de demander un visa de travail pour venir au Brésil. Par exemple pour le cas d’un ingénieur diplômé d’une université très prestigieuse comme l’américaine MIT, la personne pourra rentrer au Brésil sans contrat de travail et faire sa prospection sur place.
L’autre proposition prévoit également un assouplissement pour les étudiants, provenant d’universités prestigieuses, qui souhaitent effectuer un stage (« summer job ») au Brésil pendant leurs vacances.
En outre, selon le secrétaire Paes de Barros, le gouvernement étudie la possibilité pour les étrangers déjà en poste au Brésil de changer d’emploi sans qu’il soit nécessaire d’entamer un nouveau processus de demande de visa comme c’est le cas aujourd’hui. Il défend aussi l’idée que les enfants ou le conjoint d’immigrants puissent travailler.
D’après une étude faite par BRAIN (Brasil Investimentos & Negócios), la procédure d’obtention de visa de travail au Brésil est une des plus lente au monde, avec une moyenne de 52 jours (contre 30 jours en Australie et 40 jours au Mexique) et une des plus bureaucratique, puisqu’il faut fournir environ 19 documents (contre 8 pour le Canada et 12 pour le Royaume-Uni).
Face à la réticence de certains organismes, le secrétaire avance que cet assouplissement ne concernera que certains secteurs considérés comme stratégique pour le Brésil.
Je pense que ce mouvement pour attirer une main d’œuvre qualifiée va contribuer sans doute à rendre le pays plus compétitif et plus innovant. Le Brésil à tout à gagner d’une telle mesure, si l’on regarde les cas de succès des étrangers aux Etats-Unis qui ont crée de grandes entreprises comme LinkedIn et Facebook.
ENCADRÉ

Iure PONTES VIEIRA est avocat au Brésil et professeur de droit fiscal à l’université FMU à São Paulo. Diplômé d’une maîtrise en comptabilité, Docteur en droit de l’université Panthéon-Assas, Paris II, il a reçu le prix européen European Academic Tax Thesis Awarden 2011 de la meilleure thèse de doctorat en droit fiscal de l’Europe, rendu par la Commission européenne. Récemment, il a publié "La valeur en droit fiscal et douanier" chez L.G.D.J. Il a été co-auteur de l’ouvrage sur le Brésil, "Brésil : un géant accessible," publié à La Documentation française en 2010.

Par Iure Pontes Vieira

[Source : bresil.aujourdhuilemonde.com]

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