L'idée elle-même était tordue
Le moyen le plus couramment utilisé sur Internet pour distinguer un
robot remplisseur de formulaires, d'un humain remplissant un formulaire c'est
la méthode Captcha. Cet outil est connu des internautes, mais de ce fait,
génère aussi des frustrations, lorsqu'il plante, ou présente des termes trop
complexes à distinguer.
L'évolution de Captcha pourrait passer par les
innovations d'une petite start-up, Minteye, qui a proposé de placer un curseur
que les utilisateurs devront faire glisser pour rétablir l'image originale. Une
solution qui fonctionnerait tout aussi bien sur une tablette qu'avec une souris
: le curseur, une fois placé à la bonne position, permettra de présenter une
image acceptable du mot.
Thérapie par l'exemple :
En somme, le principe repose sur un Captcha
amélioré, et présenterait déjà des résultats de l'ordre de 94 % contre 76 %
actuellement. En outre, une micropublicité est ajoutée, ce qui donnerait
l'occasion non seulement d'améliorer la sécurité d'un site, tout en lui
apportant des revenus publicitaires supplémentaires. (via The Next
Web)
On pourra essayer d'autres outils à cette adresse.
Or, le but du jeu étant de rétablir une image
dans un graphisme correct, et non plus d'écrire un mot, il y en a au moins un
qui ne sera pas particulièrement jouasse que l'on abandonne son outil de
sécurisation... et c'est Google. En effet, depuis bien longtemps, Captcha est
un outil antispam qui sert également - et assez directement - à la numérisation
de livres.
En effet, puisqu'il repose sur un principe de
lettres à déchiffrer, il assure à tout service de reconnaissance optique de
caractères une aide précieuse. Raison pour laquelle, lorsque Luis von Ahn, à
l'origine de ce projet, a créé reCaptcha, société dédiée à l'OCR, Google a
rapidement sorti son porte-monnaie. « Environ 60 millions de Captcha sont
utilisés à travers le monde chaque jour - chacun prenant environ 10 secondes.
Par personne, cela ne représente pas grand-chose, mais bout à bout, ces puzzles
impliquent 150.000 heures de travail », expliquait von Ahn.
En septembre 2009, Google
achetait ainsi l'outil, avec dans
l'idée de nettement améliorer son service Google Books, et le rendu EPUB des
ouvrages libres de droit alors numérisés...
Par Nicolas
Gary
[Source : www.actualitte.com]
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