Rien ne se
perd, tout se transforme
À la fin de l'année, c'est souvent « Les livres au feu, le prof
au milieu ! ». Voilà une nouvelle idée, plus créative (et moins
dangereuse pour l'intégrité des professeurs), proposée par l'artiste chinois
Liu Wei, qui fait sortir des gratte-ciel de vieux manuels scolaires.
« L'architecture est le grand livre de l'humanité »
diagnostiquait Victor Hugo, qui aurait sûrement apprécié les oeuvres de Liu
Wei, présentées pour l'exposition Foreign de la Almine Rech
Gallery, à Paris, jusqu'au 16 mai prochain.
L'artiste a assemblé des manuels scolaires destinés au rebut, en les
maintenant ensemble à l'aide de tiges d'acier et de rivets en bois, avant de
les sculpter pour leur donner une forme plus urbaine. Le résultat, assez
impressionnant, s'apparente à des villes fragiles, incertaines, qui se
rapprochent parfois plus de ruines que de mégalopoles.
Si les villes ne sont pas directement inspirées de lieux réels, on
pourra toutefois reconnaître quelques bâtiments célèbres, comme le Pentagone.
L'ensemble rappelle les sculptures sur volumes de Guy Laramee, pour son projet Biblios.
Quant à savoir si la vie est plus confortable dans une ville de papier,
on espère juste que les pompiers sont efficaces...
Par Antoine
Oury
[Publié dans
www.actualitte.com]
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