Comment l’intercompréhension entre les langues latines néo latines ou romanes peut-elle être une réalité et non un mythe ? C’est à cette question que tentera de répondre un séminaire sur « l’intercompréhension comme outil pour le plurilinguisme » qui se tiendra à l’ENS d’Abidjan à partir du 15 mai prochain.
Ce séminaire singulier et premier en son genre en terre africaine est utile à la Côte d’Ivoire sur le chemin de la réconciliation de ses filles et fils. «En réunissant sur le même plateau des formateurs venant du Chili, de l’Argentine, de l’Espagne, de la France et du Sénégal et des apprenants issus de divers horizons, cette rencontre est solidement encrée dans le processus de la réconciliation, un processus vivement encouragé et dans lequel s’inscrivent les vrais amis de la Côte d’Ivoire, » a expliqué ce jour le coordonnateur exécutif, le professeur Koffi Tougbo. L’intercompréhension étant selon lui, la capacité qu’a un locuteur de saisir l’essentiel d’un énoncé élaboré dans toute langue de la même famille que la sienne, le professeur a précisé que le séminaire cherche, en d’autres termes, à poursuivre la réflexion sur le potentiel des approches plurilinguismes en vue d’une politique de formation dans le contexte africain. « L’intercompréhension peut donc s’appliquer facilement au contexte plurilingue et multiculturel africains et bien entendu à l’univers ivoirien avec ses quatre groupes linguistiques (krou, mandé, kwa et gur) et sa soixantaine de langues nationales, » a-t-il ajouté. Avouant que l’intercompréhension linguistique est utile au citoyen ordinaire, Koffi Tougbo a de passage réaffirmé qu’elle permet la communicabilité inter linguistique, interethnique, premier pas obligatoire sur le chemin de la communication. « Les Ivoiriens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre ont besoin de se parler or, pour se parler, il faut être à même de se comprendre, » a-t-il insisté.
La formation étant destinée aux professeurs des universités de Cocody, de Bouaké de l’ENS, aux doctorants, aux étudiants de l’ENS etc, le coordonnateur exécutif ne doute pas qu’elle puisse enrichir l’école, les élèves et les étudiants de la Côte d’Ivoire. «Une fois ces formateurs aujourd’hui dans le rôle d’apprenants formés, les nouvelles connaissances acquises pendant ce séminaire se répercuteront automatiquement sur les élèves et étudiants. Et ceci est un gain inestimable non seulement pour l’école mais et surtout les dirigeants de ce pays pour l’ENS, pour les profs et pour les élèves et étudiants, » s’est-il justifié.
Ce séminaire singulier et premier en son genre en terre africaine est utile à la Côte d’Ivoire sur le chemin de la réconciliation de ses filles et fils. «En réunissant sur le même plateau des formateurs venant du Chili, de l’Argentine, de l’Espagne, de la France et du Sénégal et des apprenants issus de divers horizons, cette rencontre est solidement encrée dans le processus de la réconciliation, un processus vivement encouragé et dans lequel s’inscrivent les vrais amis de la Côte d’Ivoire, » a expliqué ce jour le coordonnateur exécutif, le professeur Koffi Tougbo. L’intercompréhension étant selon lui, la capacité qu’a un locuteur de saisir l’essentiel d’un énoncé élaboré dans toute langue de la même famille que la sienne, le professeur a précisé que le séminaire cherche, en d’autres termes, à poursuivre la réflexion sur le potentiel des approches plurilinguismes en vue d’une politique de formation dans le contexte africain. « L’intercompréhension peut donc s’appliquer facilement au contexte plurilingue et multiculturel africains et bien entendu à l’univers ivoirien avec ses quatre groupes linguistiques (krou, mandé, kwa et gur) et sa soixantaine de langues nationales, » a-t-il ajouté. Avouant que l’intercompréhension linguistique est utile au citoyen ordinaire, Koffi Tougbo a de passage réaffirmé qu’elle permet la communicabilité inter linguistique, interethnique, premier pas obligatoire sur le chemin de la communication. « Les Ivoiriens du nord, du sud, de l’est, de l’ouest et du centre ont besoin de se parler or, pour se parler, il faut être à même de se comprendre, » a-t-il insisté.
La formation étant destinée aux professeurs des universités de Cocody, de Bouaké de l’ENS, aux doctorants, aux étudiants de l’ENS etc, le coordonnateur exécutif ne doute pas qu’elle puisse enrichir l’école, les élèves et les étudiants de la Côte d’Ivoire. «Une fois ces formateurs aujourd’hui dans le rôle d’apprenants formés, les nouvelles connaissances acquises pendant ce séminaire se répercuteront automatiquement sur les élèves et étudiants. Et ceci est un gain inestimable non seulement pour l’école mais et surtout les dirigeants de ce pays pour l’ENS, pour les profs et pour les élèves et étudiants, » s’est-il justifié.
Il convient par ailleurs de rappeler que cette formation est organisée par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), l’Agence universitaire de la francophonie (AUF), et l’Union latine (UL) dont le représentant en Côte d’Ivoire est Antonioni Carl Bassit se déroulera sur trois jours avec la collaboration de l’ENS.
Par Wassimagnon
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