sexta-feira, 20 de janeiro de 2017

Il est temps d’accepter les Marranes (Bnei anoussim) comme des juifs !

Les marranes , posent un problème au Grand Rabbinat d’Israël et au Consistoire. Les rabbins ne veulent pas assumer leur responsabilités pour trouver une solution sur un retour au judaïsme.
Les marranes ont toujours appartenu au peuple juif et selon la halakha de Mordekhai Elihaou ancien grand rabbin séfarade , les Bnei anoussim ne devaient pas faire de conversion. Il s’agissait d’une cérémonie de retour dont le certificat de retour existe en hébreu et en anglais.

marrane
Nous ne cèderons pas, c’est une mitsvah d’aider les zerah Israel de la branche/semence d’Israël à réintégrer le peuple juif.
Entre l’Espagne, le Portugal, l’Italie et l’Amérique Latine, environ 100 millions de personnes descendantes de marranes (et leurs descendants) ont été assimilés à la population locale créant un mélange de pratiques juives et catholiques.
Vous n’imaginez même pas de l’impacte démographique et politique pour notre peuple.
Nous pourrions être plus nombreux démographiquement et mieux lutter en Europe, Amérique Latine contre l’antisémitisme et la haine d'Israël.
En Espagne, il y a 20% de la population d’origine juive, 30 % au Portugal, sans parler de l’Italie du Sud (entre Naples et la Sicile).
Salomon Buzaglo, à Netanya, tient a un institut spécialisé sur les marranes. Voilà ce qu’il écrit:
L’institut répond au phénomène du réveil des Marranes que l’on identifie partout dans le monde occidental depuis quelques décennies à la recherche de leurs racines ancestrales. Nous répondons à ce phénomène par la recherche historique,  généalogique et contemporaine. C’est en octobre dernier que l’institut a porté ce phénomène à l’ordre du jour public en créant une commission parlementaire à la Knesset sur le retour des descendants des Marranes au sein du peuple juif.
Cinq siècles après que les souverains catholiques de la péninsule ibérique aient décidé d’effacer tout vestige de vie juive, un nombre grandissant de descendants de ses victimes commencent à sortir de l’ombre et à revendiquer l’héritage dont ils avaient été dépossédés.
Un nombre croissant d’ « Anoussim », venant d’Espagne et Portugal, du Brésil et d’Amérique du Sud, commence à sortir de l’ombre. Il est temps que nous les encouragions à revenir chez eux.
Nous pensons que c’est une chance pour Israël de retrouver ces frères égarés chez qui la mémoire juive est restée fidèle.
Notre fonds documentaire se compose de biographies, enquêtes sociologiques, recherches historiques, études de cas, archives de l’Inquisition, recueils de coutumes et pratiques, recherches contemporaines de communautés marranes. Il ouvre les yeux sur un monde nouveau, un monde qui renait des cendres ainsi que le montre le logo de notre institution. Notre rêve a été depuis la création de l’institut de construire le Centre-Musée international du Marranisme dans le périmètre du collège universitaire. Ce rêve devient réalité depuis que la municipalité de Netanya est partenaire dans ce projet.
Il est temps que le Grand Rabbinat reconnaisse les Bnei anoussim, et l’État d’Israël fasse de même pour nous .
Par Melanie Fernandez et Salomon Buzaglo


[Source : www.jssnews.com]

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