Formule employée lorsqu'on est sûr de soi et qu'on dédaigne des obstacles que d'autres cherchent à mettre sur notre chemin.
Elle s'emploie également lorsqu'on fait semblant de ne pas être atteint par une insulte ou une critique quelconque.
Elle s'emploie également lorsqu'on fait semblant de ne pas être atteint par une insulte ou une critique quelconque.
Origine
Savez-vous ce qu'est un douar ? Si vous êtes breton du Finistère et que vous croyez que Nenez [1] en est un, vous vous mettez le douar dans l'œil !
Le TLFI nous en indique la définition suivante : « Groupement d'habitations, fixe ou mobile, temporaire ou permanent, réunissant des individus liés par une parenté fondée sur une ascendance commune en ligne paternelle ».
On peut donc le considérer comme un petit village de maisons en dur ou de tentes ; on le rencontre en Afrique du nord ou dans le Moyen-Orient.
Peut-être n'est-ce plus le cas, mais autrefois, les douars, principalement des campements nomades, étaient peuplés de quantités de chiens dont le rôle réel n'était pas de servir d'animaux de compagnie (considérés comme de viles créatures, leurs maîtres leur jetaient plus volontiers des pierres que le contenu de boîtes de Canigou®), mais de donner l'alerte en cas d'approche d'étrangers.
Or, jusqu'au XIXe siècle, ces régions étaient parcourues par de très longues caravanes de chameaux, pouvant comporter quelques centaines de ces animaux bossus qui avançaient en file indienne de leur pas nonchalant[2].
Lorsque ces longues files passaient à proximité des douars, il étaient accueillis et accompagnés par les aboiements hargneux des chiens qui y étaient présents. Mais, imperturbables, du haut de leur plus de deux mètres d'altitude, les chameaux ignoraient superbement les roquets bruyants et continuaient tranquillement leur chemin.
Ce dicton est bien entendu d'origine arabe. Aurait-il été issu de nos contrées, à la place des chiens, on aurait peut-être eu droit à la colle ou bien au ciseau, par exemple...
[1] Pour les réfractaires à la géographie française, ou bien pour ceux qui sont étrangers, Douarnenez est une ville de la Bretagne, un des belles régions françaises.
[2] Pour rappel, selon le TLFI, la définition officielle du chameau est la suivante : « Mammifère ruminant de la famille des camélidés, possédant une ou deux bosses dorsales graisseuses, utilisé comme monture ou comme bête de somme dans les régions arides de l'Arabie ou de l'Asie centrale ». Alors même si le chameau d'Asie est bibosse, alors que celui d'Afrique est monobosse et plus communément appelé dromadaire, l'emploi du terme chameau n'est pas une erreur, même si les caravanes évoquées ici sont celles d'Afrique ou du Moyen-Orient.
Le TLFI nous en indique la définition suivante : « Groupement d'habitations, fixe ou mobile, temporaire ou permanent, réunissant des individus liés par une parenté fondée sur une ascendance commune en ligne paternelle ».
On peut donc le considérer comme un petit village de maisons en dur ou de tentes ; on le rencontre en Afrique du nord ou dans le Moyen-Orient.
Peut-être n'est-ce plus le cas, mais autrefois, les douars, principalement des campements nomades, étaient peuplés de quantités de chiens dont le rôle réel n'était pas de servir d'animaux de compagnie (considérés comme de viles créatures, leurs maîtres leur jetaient plus volontiers des pierres que le contenu de boîtes de Canigou®), mais de donner l'alerte en cas d'approche d'étrangers.
Or, jusqu'au XIXe siècle, ces régions étaient parcourues par de très longues caravanes de chameaux, pouvant comporter quelques centaines de ces animaux bossus qui avançaient en file indienne de leur pas nonchalant[2].
Lorsque ces longues files passaient à proximité des douars, il étaient accueillis et accompagnés par les aboiements hargneux des chiens qui y étaient présents. Mais, imperturbables, du haut de leur plus de deux mètres d'altitude, les chameaux ignoraient superbement les roquets bruyants et continuaient tranquillement leur chemin.
Ce dicton est bien entendu d'origine arabe. Aurait-il été issu de nos contrées, à la place des chiens, on aurait peut-être eu droit à la colle ou bien au ciseau, par exemple...
[1] Pour les réfractaires à la géographie française, ou bien pour ceux qui sont étrangers, Douarnenez est une ville de la Bretagne, un des belles régions françaises.
[2] Pour rappel, selon le TLFI, la définition officielle du chameau est la suivante : « Mammifère ruminant de la famille des camélidés, possédant une ou deux bosses dorsales graisseuses, utilisé comme monture ou comme bête de somme dans les régions arides de l'Arabie ou de l'Asie centrale ». Alors même si le chameau d'Asie est bibosse, alors que celui d'Afrique est monobosse et plus communément appelé dromadaire, l'emploi du terme chameau n'est pas une erreur, même si les caravanes évoquées ici sont celles d'Afrique ou du Moyen-Orient.
Exemple
« Que Jouve soit donc fidèle aux principes qu'il a toujours suivis, et qu'il soit sans inquiétude sur l'avenir. Il verra bientôt s'élever autour de lui les fantômes de la jalousie, de la négation et de la méchanceté. Qu'il se souvienne alors du proverbe arabe : "les chiens aboient et la caravane passe". »
Art & décoration - Volume 14 - 1903
Art & décoration - Volume 14 - 1903
Ailleurs
Si vous souhaitez savoir comment on dit « Les chiens aboient et la caravane passe » en anglais, en espagnol, en portugais, en italien ou en allemand, cliquez ici.
Ci-dessous vous trouverez des propositions de traduction soumises par notre communauté d'utilisateurs et non vérifiées par notre équipe. En étant enregistré, vous pourrez également en ajouter vous-même. En cas d'erreur, signalez-les nous dans le formulaire de contact.
Pays
|
Langue
|
Expression équivalente
|
Traduction littérale
|
Arabe
|
القافلة تسير والكلاب تنبح
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
|
Arabe
|
الكلاب تنبح والقافلة تمشي
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
|
Maroc
|
الكلاب تنبح والقافلة تمشي
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
|
Pays de Galles
|
Gallois
|
Fel glaw dros gefn hwyaden
|
Comme la pluie sur le dos d'un canard
|
Allemagne
|
Die Hunde bellen, die Karawane zieht weiter
|
Les chiens aboient, la caravane continue
|
|
Allemagne
|
Was kümmert's den Mond, wenn ihn der Hund anbellt
|
Qu'importe à la lune, quand le chien aboie après elle
|
|
Angleterre
|
Like water off a duck's back
|
Comme l'eau qui glisse du dos d'un canard
|
|
Angleterre
|
You will never reach your destination if you stop to
throw stones at every dog that barks (Churchill)
|
Vous n'arriverez jamais à destination si vous arrêtez
pour jeter des pierres à chaque chien qui abboie
|
|
États-Unis
|
Sticks and stones may break my bones (but words can
never hurt me.)
|
Les bâtons et les pierres me cassent peut-être les os
(mais les mots ne peuvent jamais me faire du mal.)
|
|
États-Unis
|
There's always a critic
|
Il y a toujours un critique [dans la foule]
|
|
Irlande
|
Like water on a duck’s back
|
Comme l’eau sur le dos d’un canard
|
|
Espéranto
|
Espéranto
|
Envia moko sukceson ne detruas
|
Une moquerie envieuse ne nuit pas à la réussite
|
Argentine
|
Ladran, señal de que cabalgamos
|
S'ils aboient ça veut dire qu'on trotte
|
|
Espagne
|
A palabras electrizantes, oidos desenchufados
|
À paroles électrisantes, oreilles débranchées
|
|
Espagne
|
A palabras necias, oídos sordos
|
À mots idiots, ouïes sourdes
|
|
Espagne
|
Ande yo caliente y ríase la gente
|
Tant que je me sens chaud, ça ne me fait rien que les gens rigolent sur
moi
|
|
Espagne
|
Como quien oye llover
|
Comme celui qui entend pleuvoir
|
|
Catalogne
|
Fer com si sentís ploure
|
Faire comme s'il entend pleuvoir
|
|
Espagne
|
Ladran, luego cabalgamos
|
Ils aboient, donc nous chevauchons
|
|
Espagne
|
Los perros ladran, la caravana pasa
|
Les chiens aboient, la caravane passe
|
|
Canada
|
La remarque ne fait ni chaud ni froid
|
Indifférent à une insulte
|
|
Hongrie
|
Hongrois
|
A kutya ugat, a karaván halad.
|
Le chien aboie, la caravane avance.
|
Italie
|
Non ti curar di loro ma guarda e passa
|
Don’t take care of them but look and go ahead
|
|
Belgique
|
Néerlandais
|
De honden blaffen, de karavaan trekt voorbij
|
Les chiens aboient, la caravane passe
|
Pays-Bas
|
Néerlandais
|
De honden blaffen, maar de karavaan trekt verder
|
Les chiens aboient mais la caravane continue
|
Pologne
|
Polonais
|
Psy szczekają, karawana idzie dalej
|
Les chiens aboient, la caravane avance
|
Pologne
|
Polonais
|
Psy szczekają, karawana idzie dalej
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
Brésil
|
Os cães ladram e a caravana passa
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
|
Roumanie
|
Bate vântul, latră câinii
|
Le vent souffle, les chiens aboient
|
|
Roumanie
|
Cîinii latră, caravana trece
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
|
Russie
|
Собаки лают, а караван идёт
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
|
Serbie
|
Serbe
|
Psi laju, karavani prolaze
|
Les chiens aboient et les caravanes passent
|
Turquie
|
Turc
|
It ürür kervan yürür
|
Le chien aboie, la caravane avance
|
Turquie
|
Turc
|
It ürür, kervan yürür
|
Les chiens aboient et la caravane passe
|
[Source : www.expressio.fr]
Sem comentários:
Enviar um comentário