Willy Ronis (1910-2009) est un photographe français juif. Ses œuvres constituent des
témoignages, souvent en noir et blanc, variés, d’un Paris révolu et de
ses reportages en province et à l’étranger, ainsi que de la tendresse et
de l’acuité du regard de cet artiste humaniste, curieux. L'Espace Richaud propose l'exposition « Willy Ronis en RDA - La vie avant tout ».
Publié par Véronique Chemla
Le Jeu de Paume, la Monnaie de Paris et la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, ont présenté à Paris environ 150 photos, célèbres ou inédites, en des tirages d’époque et modernes supervisés par le photographe, extraites du fonds de la donation faite par Willy Ronis, à l'État français en 1983.
Cette rétrospective Willy Ronis, une poétique de l’engagement s’articule autour de cinq axes : la rue, le travail, les voyages, le corps et la biographie de ce photographe incarnant, avec notamment Henri Cartier-Bresson (1908-2004), Robert Doisneau (1912-1994), Izraël Biderman dit Izis (1911-1980), René-Jacques (1908-2003), le courant de la photographie humaniste. Une rétrospective qui montre l'étendue du travail de Willy Ronis, de Paris à Prague (Le vieux cimetière juif de Prague, 1967) via Venise (La Giudecca, 1981).
À l’Espace Simiane (Gordes), une sélection de 75 photographies, parmi les plus célèbres et représentatives du style humaniste, compose cette exposition rétrospective réalisée par le Jeu de Paume, Willy Ronis, la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine, la DAPA-Ministère de la culture et de la communication.
À Mantes-la-Jolie, la rétrospective Willy Ronis, photographe d’un siècle réunissant une centaine de clichés, en noir et blanc ainsi qu’en couleurs, « reprend le parcours de cet artiste qui a traversé le siècle pour nous léguer un regard très personnel sur une vision du monde du XXe siècle que l’on nomme le « courant humaniste ».
En 2017, le Jeu de Paume "présenta au Château de Tours, une exposition consacrée
au photographe français Willy Ronis (1910-2009), réalisée à partir du
fonds de la donation qu’il a faite à l’État en 1983. Organisée
conjointement avec la Médiathèque de l’Architecture et du Patrimoine,
cette exposition a rendu hommage à cet artiste de renommée
internationale, en dévoilant des photographies restées encore
méconnues".
À l'espace culturel du Palais à Megève (Alpes), cette exposition rétrospective est revenue "sur le parcours
de ce grand photographe, tour à tour reporter, photographe industriel
ou illustrateur, qui marqua la photographie française du vingtième
siècle. Elle met en exergue ses engagements politiques et ses évolutions
stylistiques."
"Pendant près de quatre-vingts ans – des années 1930 aux années 2000 – Willy Ronis
a pointé son objectif sur les Français, arpentant avec un plaisir
toujours renouvelé les rues de la capitale, les territoires industriels
ou le sud de la France, mais aussi l’Italie, l’Angleterre, les
États-Unis, ou photographiant, en pleine guerre froide, Moscou, Berlin
et Prague."
"Une section entière de l’exposition
est consacrée aux Alpes et notamment à Megève, où Willy Ronis aimait à
venir skier et où il réalisa, dans les années 1930, deux campagnes
photographiques, l’une pour l’école de ski d’André Ledoux, l’autre à la
demande de la revue Air France."
Il
magnifie les skieurs intrépides dans des œuvres où le contraste entre
le noir des sapins s'opposent au blanc et aux nuances de gris de pentes
neigeuses.
Une famille juive
Willy Ronis est né à Paris (9e arrondissement), en 1910, dans une famille juive.
Originaire d'Odessa (Ukraine), son père est photographe portraitiste. Sa mère, pianiste, est née en Lituanie et enseigne à Willy le violon, dont il joue jusqu’à l’âge de 25 ans. Cet enfant est passionné par la musique et par le dessin.
Avec son premier appareil photographique, Willy Ronis prend en 1926 des photos de vacances et de Paris.
En 1932, pour aider son père malade et en proie à des difficultés financières, il le remplace dans l'atelier familial.
En 1935, Willy Ronis devient membre de l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR), d’obédience communiste.
Quand son père meurt, en 1936, Willy Ronis dirige sans envie le studio de portraits qui fait faillite.
Il se lance alors comme reporter-illustrateur indépendant. Il réalise des reportages de commandes pour la SNCF et le Commissariat au Tourisme. Son reportage sur le Front populaire est publié par Regards.
En 1937, avec son premier Rolleiflex, il réalise un reportage publié dans Plaisir de France. Il se lie d’amitié avec les photographes Robert Capa (1913-1954) et David Seymour, dit Chim (1911-1956).
En 1938, il effectue des reportages sur les conflits sociaux chez Citroën, et participe, à l’invitation d’un ami, à une croisière en Adriatique et en Méditerranée avec des escales en Albanie, Yougoslavie, Grèce et Tunisie. L’occasion de reportages photographiques. Aidé par son ami Robert Capa, il en sélectionne 140 clichés qu’il adresse en 1939, à l’approche du conflit, à cinq agences européennes et américaines.
En 1941, fuyant les persécutions antisémites, refusant de porter l’étoile jaune, cet homme aux convictions communistes se réfugie en zone libre, bientôt rejoint par son frère cadet. Là, il exerce divers métiers artistiques : directeur d’une troupe de théâtre ambulant en zone libre, aide-décorateur pour les studios de cinéma de la Victorine (Nice), assistant dans un studio de portrait à Toulon, peintre sur bijoux avec la peintre Marie-Anne Lansiaux, etc.
Un photographe polygraphe humaniste
Willy Ronis rejoint Paris en octobre 1944.
Il poursuit son activité de photographe par de grands reportages publiés par la presse illustrée (Point de Vue, L’Écran français, Regards, Life, Le Monde illustré), et travaille dès 1950 pour l’industrie, Air France, la publicité et la mode (Vogue).
Avec notamment Robert Doisneau (1912-1994), Marcel Bovis, René-Jacques et Jean Séeberger, il est membre du Groupe des XV fondé en 1946 afin de promouvoir la photographie comme art et de sensibiliser à la nécessaire préservation du patrimoine photographique français.
Willy Ronis adhère au Parti communiste français (PCF). Il participe au Congrès international de la Paix à Varsovie (1951). Il rompt avec le PCF vers le milieu des années 1960, tout en restant proche de l’idéal communiste.
Il se rend à deux reprises en RDA (République démocratique allemande) : comme membre du jury d’Interpress à Berlin-Est (1960), et pour répondre à la commande de l’Association française d’échanges franco-allemands (EFA) en 1967.
De cette Allemagne de l’Est, en pleine guerre froide, il saisit les villes, les Allemands, la campagne, les sites industriels, les intellectuels (Anna Seghers). Assiste à la cérémonie érigeant le camp de concentration de Buchenwald en lieu commémoratif… À son retour, Willy Ronis élabore une exposition itinérante sur la vie quotidienne dans la communiste RDA, présentée dans 70 lieux en France jusqu’en 1974.
En 1946, Willy Ronis épouse Marie-Anne Lansiaux, qu’il immortalise dans le Nu provençal, Gordes, 1949. Un cliché épuré, un décor simple, une lumière naturelle, une scène de la vie quotidienne, une image imprévue saisie sur le vif. Une photo choisie pour l'affiche de la rétrospective à la Monnaie de Paris.
Ami des photographes Capa et Chim, Willy Ronis entre alors à l'agence Rapho. Il manifeste un intérêt pour les petites gens, les braves gens, le peuple au travail ou au repos, Paris et la diversité de ses quartiers et de ses métiers, les enfants, tel ce garçon emportant fièrement et joyeusement un pain presqu'aussi grand que lui.
Cet arpenteur de Paris initie un reportage sur les populaires quartiers de Belleville et Ménilmontant, car il affectionne les quartiers populaires parisiens. Ses clichés seront réunis en un livre avec un prologue et des légendes du poète Pierre Mac Orlan, Belleville-Ménilmontant (Arthaud, 1954), régulièrement réédité. Des reportages qui valent à Willy Ronis le prix Kodak en 1947.
Joyau de ses promenades sur le pavé de Paname, un cliché célèbre : " Les Amoureux de la Colonne-Bastille, 1957 ". Un couple, Riton et Marinette, qu’il retrouvera en 1988, dans leur bistrot du quartier de la Bastille dans lequel ils avaient placé cette photo encadrée. Une photo emblématique de la qualité plastique de l'oeuvre de Willy Ronis, « indéniable marquée par une composition soignée et une grande maîtrise de la lumière héritée de son goût pour la peinture hollandaise ».
Des grandes villes – Londres (1955), New York -, ce promeneur curieux retranscrit la singularité urbanistique marquée par d’immenses néons publicitaires, le rythme trépident d’une foule anonyme et de la circulation automobile par le flou, privilégie des plans en plongée.
Ses voyages l’amènent aussi à Bruges (Belgique) en 1951 – photos de la procession solennelle des religieuses -, et aux Pays-Bas sur les traces des grands maîtres hollandais - Bruegel, Rembrandt entre autres - que son épouse artiste peintre et lui admirent tant – clichés en 1952 et 1954 des enfants et adultes néerlandais en costumes traditionnels dans les ports de Volendam et de Spakenburg -, etc.
En 1955, ce « photographe polygraphe », ainsi qu'il se définit, refusant la spécialisation, suivant sa curiosité reprend pendant 17 ans son indépendance, réalise des reportages à Alger (1969), etc. Il se constitue une clientèle, une renommée et une audience internationales.
Willy Ronis a « toujours refusé toute collaboration qui ne respectait pas son droit de regard sur les cadrages de ses photographies et sur leurs légendes : cette manifestation d’indépendance lui vaut au fil des ans des difficultés professionnelles et financières qui l’amènent en 1972 à quitter Paris pour le Midi ; il s’installe d’abord à Gordes, puis à L’Isle-sur-la-Sorgue (Vaucluse) ».
Il enseigne son art, entre autres, à l’École des beaux-arts d’Avignon. Il effectue aussi des reportages sur la Provence.
Au fil des commandes et d’un travail personnel, l’œuvre de Willy Ronis aborde de multiples thèmes, en étant guidé par la volonté « d’être au plus proche de la réalité, volonté qui se traduit en particulier par l’élaboration d’une pratique totalement nouvelle de prise de vue sur le vif : maître mot de cette génération humaniste qui entend retranscrire la dignité de l’homme tout autant que l’environnement dans lequel il évolue ».
Willy Ronis a contribué « activement à l’élaboration du récit humaniste qui se développe après la Seconde Guerre mondiale. Ce courant de pensée s’était donné pour mission tacite de rétablir la confiance dans la bonté intrinsèque de l’être humain, et d’en faire le centre et la mesure de toute réflexion politique et sociale. Or, si ce courant ne se limite pas à la France, le discours humaniste de l'époque y prendra la forme d’un récit identitaire puissant. Ainsi l’anecdote, la parodie, la tendresse, le raffinement visuel, font partie des recours narratifs à la fois refuges et justifications de la photographie humaniste – mais aussi d’une certaine littérature et d’un certain cinéma. Les rues de Paris, ses quartiers populaires, les badauds, les enfants, les scènes quotidiennes ou champêtres, le repos dominical : autant de toiles de fond sur lesquelles les photographes conjuguent la poésie avec une volonté sincère de « changer le monde » (Marta Gili, directrice du Jeu de Paume et commissaire de l’exposition). De cette attention aux plus défavorisés, témoignent ses clichés des grévistes aux usines Citroën (1938) ou Renault (1950), dans les mines de Saint-Étienne (1948) et des ouvriers de Paris (1950). Sans aucune esthétisation de la misère et de la difficile condition ouvrière. Et avec la conviction que l’une des responsabilités d’un photographe est de « travailler toujours plus efficacement au rapprochement des peuples ».
La publication en 1980 d’un recueil de ses photographies Sur le fil du hasard (Éditions Contrejour) fait redécouvrir de nouveau Willy Ronis. Cet ouvrage lui vaut en 1981 le Prix Nadar (Contrejour). Suivent d’autres recueils de photographies : en particulier, Mon Paris (Denoël, en 1985). Toutes Belles, avec un texte de Régine Desforges (Hoëbeke, 1992), Quand je serai grand (Presses de la Cité, 1993), À nous la vie, avec un texte de Didier Daeninckx, (Hoëbeke, 1996), et, plus intime et familial, consacré à sa femme et à son fils, Marie-Anne, Vincent et moi, doté d’un texte de Bertrand Eveno (Filigranes, 1999), Ce jour-là (Mercure de France, 2006) et d’autres sur des textes de Michel Onfray ou Philippe Sollers.
Des documentaires télévisuels (Willy Ronis ou les cadeaux du hasard, de Patrice Noia 1989) et biographies (par Bertrand Eveno, Belfond, collection « Les Grands Photographes ») lui sont aussi consacrés.
Ses clichés sont sélectionnés dans de nombreuses expositions – ainsi au MoMA de New York avec Brassaï, Doisneau et Izis (1953), au musée des Arts décoratifs de Paris, avec Robert Doisneau, Daniel Frasnay, Jean Lattès, Janine Niépce et Roger Pic (« Six photographes et Paris »,1965) – et rétrospectives à Athènes (1980), au Palais de Tokyo (Paris, 1985), en URSS (1986) et à l’Oxford Museum of Modern Art (1995).
En 1979, à la demande du ministère de la Culture et de la Communication, Willy Ronis participe à la Mission photographique pour la direction du Patrimoine. En 1980, il est l’invité d’honneur aux XIe Rencontres internationales de la photographie d’Arles.
Willy Ronis est distingué par la Médaille d’or à la nouvelle Mostra Biennale internazionale de Fotografia de Venise (1957), le Grand Prix national des Arts et des Lettres pour la photographie (1979), le statut de membre de la Royal Photographic Society (Grande-Bretagne, 1993), le titre de Commandeur (1985) puis chevalier (1989) de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Willy Ronis revient à Paris en 1983, fait don de ses archives à l’État à effet post-mortem – une donation complétée en 1989 et qui réunit des milliers de négatifs, documents, albums, vintages et tirages modernes – et continue d’exercer son métier et d’être célébré jusqu’à l’année de sa mort.
À l’occasion du centenaire de la naissance de ce photographe français juif (1910-2009), trois rétrospectives sur Willy Ronis lui ont été consacrées à la Monnaie de Paris, à l’Espace Simiane (Gordes) et au musée de l’Hôtel-Dieu à Mantes-la-Jolie.
À l’occasion du centenaire de la naissance de ce photographe français juif (1910-2009), trois rétrospectives sur Willy Ronis lui ont été consacrées à la Monnaie de Paris, à l’Espace Simiane (Gordes) et au musée de l’Hôtel-Dieu à Mantes-la-Jolie.
Dans le cadre du mois de la photographie, le Museu Da Imagem e Do Som (MIS), à São Paulo (Brésil), a présenté 80 photographies de Willy Ronis (1910-2009), photographe français juif. Des témoignages, souvent en noir et blanc, variés, d’un Paris révolu et de ses reportages en province et à l’étranger, ainsi que de la tendresse et de l’acuité du regard de cet artiste humaniste, curieux.
En 2013, la Galerie Camera Obscura a rendu hommage à "quatre grands photographes du siècle" dont Willy Ronis.
Un portrait filmé de Willy Ronis quelques semaines avant sa mort, complété d’entretiens inédits sur les coulisses de l’exposition, a été projeté à la Monnaie de Paris et sur les sites Internet http://www.jeudepaume.org/ et http://www.monnaiedeparis.fr/
Histoire diffusa les 21, 26 et 27 octobre ainsi que le 2 novembre 2015 Willy Ronis, autoportrait d'un photographe, documentaire de Michel Toutain (Pyramide Production). "En soixante-seize ans de pratique, Willy Ronis s'est photographié chaque année : premier autoportrait à seize ans, dernier à quatre-vingt-douze. Ces autoportraits rythment la construction de ce film dans lequel Willy Ronis parle de lui, de son art, de sa carrière. Il analyse aussi quelques-unes de ses images les plus célèbres, celles qui l'ont fait entrer dans l'histoire de la photographie".
Histoire diffusa les 21, 26 et 27 octobre ainsi que le 2 novembre 2015 Willy Ronis, autoportrait d'un photographe, documentaire de Michel Toutain (Pyramide Production). "En soixante-seize ans de pratique, Willy Ronis s'est photographié chaque année : premier autoportrait à seize ans, dernier à quatre-vingt-douze. Ces autoportraits rythment la construction de ce film dans lequel Willy Ronis parle de lui, de son art, de sa carrière. Il analyse aussi quelques-unes de ses images les plus célèbres, celles qui l'ont fait entrer dans l'histoire de la photographie".
Le 13 décembre 2016, plus de 160 photos de Willy Ronis, provenant de la collection de son petit-fils Stéphane Kovalsky et offrant un panorama complet de son œuvre, ont été vendues chez Artcurial lors d'une vente aux enchères exceptionnelle.
Le Ministère de la Culture propose des photographies de Willy Ronis sur son site Internet.
Belleville
Arte diffusa le 11 janvier 2019 à 16 h 30, dans le cadre d'"Invitation au voyage" (Stadt Land Kunst), "Le Belleville de Willy Ronis / Suzhou / Maracana" (Willy Ronis und Belleville / Suzhou / Maracana) par Fabrice Michelin. Linda
Lorin "nous emmène à la découverte de notre patrimoine artistique,
culturel et naturel. Dans ce numéro : Belleville, le Paris populaire de
Willy Ronis - Bien avant Venise, Suzhou la Chinoise - Maracanã, le
baptême d'un stade. Belleville, le Paris populaire de Willy Ronis : "Au
sortir de la Seconde Guerre mondiale, le photographe Willy Ronis
découvre un quartier parisien à la mauvaise réputation : Belleville.
L’artiste, qui s'y laisse guider par les sons et les lumières, capture
sur le vif des instants de vie aujourd’hui envolés."
« Willy Ronis en RDA »
À Versailles, l'Espace Richaud propose l'exposition « Willy Ronis en RDA - La vie avant tout » : une rencontre de l’histoire et de l’émotion par la photographie. L'exposition virtuelle permet une visite personnalisée.
"Célèbre
photographe humaniste français, Willy Ronis (1910-2009) a fondé sa
renommée sur ses photos sensibles de Paris, ses illustrations des
régions françaises, ses vues engagées du monde ouvrier et des mouvements
sociaux. Willy Ronis se vit rarement confier des missions à l’étranger.
La ville de Versailles lui rend hommage à l’Espace Richaud en exposant
ses clichés pris en 1960 et 1967 dans l’ex-République démocratique
allemande (RDA)."
L’exposition « Willy Ronis en RDA – La vie avant tout
» présente, "au travers de 130 tirages et de nombreuses archives, la
richesse et l’originalité du travail du photographe dans ce pays mal
connu et disparu, la RDA. Aujourd’hui, le reportage documentaire de
Ronis est devenu un témoignage unique car le pays s’est radicalement
transformé depuis la réunification. Selon une approche historique et
pédagogique, l’exposition vise à enrichir la mémoire collective de
l’Europe et à valoriser les liens franco-allemands, en premier lieu ceux
qui unissent Versailles et Potsdam, villes jumelées."
https://youtu.be/FMLeqv28amE
"Dans la salle introductive sont abordées
la commande passée à Ronis par l’association Échanges franco-allemands
(EFA) en 1967 et l’exposition itinérante qui en résulta. Y sont
présentés des tirages d'époque (vintages) et des archives issus de la
donation remise par l’auteur à l’État français. Des objets multiples, à
découvrir sous vitrines, illustrent le propos : lettres, publications de
l’EFA, documents de travail et photos de la première exposition créée
par Ronis lui-même à Montreuil, en 1968. La voix du photographe
accompagne la présentation de son travail : il accorda en effet à
Nathalie Neumann, commissaire de l’exposition, des entretiens audio
restés inédits à ce jour."
"Le contexte politique singulier de la RDA est abordé
via un ensemble de tirages de travail d’époque. Parmi toute la
production apparaissent des messages engagés sous-jacents, les réalités
sociales du pays, le mur de Berlin, la police, le culte des dirigeants."
"Par la scénographie conçue par Laurence Fontaine, l’exposition
favorise un rapprochement et une connivence avec la RDA dans le sens du
message voulu universel par Willy Ronis : l’homme est au centre de ses
images et de la société. Au cœur de l’Espace Richaud, dans l'ancienne
chapelle, sont déployés des duos d’images, rapprochements de clichés
pris en RDA et en France. Ce prisme comparatif France-Allemagne
constitue le fil rouge de l’exposition. Ronis
parlait ainsi de ses images : « J'ai la mémoire de toutes mes photos,
elles forment le tissu de ma vie et parfois, bien sûr, elles se font des
signes par-delà les années. Elles se répondent, elles conversent, elles
tissent des secrets. »
"En 1967, la mission explicite du photographe consistait
à représenter une société comme il a pu le faire pour la sienne, la
France. Sensible à la sociologie développée à son époque, Willy Ronis
regroupa ses photographies selon des critères-clés comme les paysages
urbains et naturels, les activités, les loisirs, l’enseignement… Des
ensembles de tirages modernes sont mis en avant dans les deux galeries
sud et la coursive du premier étage de l'Espace Richaud. Des portraits
de personnalités du monde artistique et intellectuel, telles que Anna
Seghers ou Christa Wolf, complètent le propos. Accompagnés de courtes
biographies, ces témoignages permettent aux visiteurs d’appréhender la
diversité de la culture, des sciences et de l’enseignement qui
rayonnaient au-delà des frontières".
"Impliqué dans l’enseignement et le journalisme, Willy Ronis profita
de ses voyages pour visiter les industries et l’école supérieure de
photographie est-allemandes. Ce sujet qui lui tenait à cœur est
également abordé, dévoilant un pan peu connu de sa carrière. Autre
découverte, ce reportage en noir et blanc fut complété d’une production
en couleurs, certes en quantité moindre. Des tirages modernes de ses
diapositives ponctuent le parcours. Le seul tirage en couleurs, exposé
en 1968, a été restauré spécifiquement pour la présente manifestation".
"Le
commissariat de l’exposition est assuré conjointement par Nathalie
Neumann et Ronan Guinée. Franco-allemande, Nathalie Neumann est
historienne de l’art, chercheuse à l’université de Mayence et auteure
d’expositions. Ronan Guinée est en charge du fonds Willy Ronis à la
Médiathèque de l’architecture et du patrimoine (MAP), service du
ministère de la Culture en charge des archives des Monuments historiques
et du patrimoine photographique de l’État. L’exposition « Willy Ronis en RDA – La vie avant tout
» est la concrétisation d’un partenariat entre la ville de Versailles
et la MAP. Elle s’accompagne de la publication d’un catalogue par les
Editions Parenthèses".
Les éditions Parenthèses ont publié "Willy Ronis en RDA. La vie avant tout, 1960-1967"
de Nathalie Neumann et Ronan Guinée. "Les gens, les rues, les jours de
fête ou les jours sans rien : que Willy Ronis photographie le vieux
Paris ou les villes nouvelles d’Allemagne de l’Est, c’est là, toujours,
que s’arrête son regard. Ainsi, lorsqu’en 1967 l’association « Échanges
franco allemands » lui commande un reportage destiné à favoriser la
reconnaissance par la France de la RDA, c’est « la vie avant tout »
qu’il cherche à restituer. Humaniste engagé et « le cœur à gauche », il
se fait le témoin d’un socialisme moderne au service du peuple, faisant
l’impasse sur les limites du système.
"Pour s’être déjà rendu en RDA en 1960, Ronis
sait immédiatement où regarder. À la commande, il répond par des photos
de jeunes travailleurs, d’étudiants, ¬d’enfants jouant, de paysages, de
moments ordinaires… Il photographie aussi les grands peintres,
sculpteurs et écrivains et, autant que possible, l’enseignement
artistique et l’industrie optique, qui le passionnent".
"Exposé à son retour dans l’Hexagone dans près de quatre-vingts communes, ce travail joua alors son rôle politique et militant, laissant pour un temps l’art au second plan."
"Libérés du contexte de la guerre froide, ces clichés
de Willy Ronis, longtemps restés dans l’ombre, révèlent aujourd’hui
toute leur profondeur esthétique et stylistique. Et si leur force
mémorielle est indéniable, elle n’y enlève rien ; bien au contraire".
«
Je m’attache à inclure dans mes prises de vue le caractère humain, par
le choix du geste et de l’attitude, par un souci de vie. » Willy Ronis
Citations de Willy Ronis
(« Sur le fil du hasard », L’Isle-sur-la-Sorgue, 1979)
Un « type de sensibilité »
« Je n’ai, à ce jour, acquis aucune certitude et n’en éprouve nul complexe. La nature m’a attribué, pur hasard, un type de sensibilité qui m’a procuré pas mal de tourments mais aussi d’immenses joies. Merci ! J’ai creusé mes sillons avec mon instinct, ma petite honnêteté, chanté ma chanson à mi-voix ; je me suis souvent fait plaisir et cela compense le reste que, par bonheur, on oublie facilement ».
Une « certaine mélancolie »
« On remarque, paraît-il, une certaine mélancolie dans mes photos. Cela s’explique. J’ai eu beaucoup de loisirs forcés au cours de périodes de sous-emploi ; autant meubler ces vides avec la chasse aux images. Mais de telles conditions n’inspirent pas la joie, surtout qu’entre deux pressions sur l’obturateur on se dit qu’on travaille pour le tiroir. Mes chasses joyeuses, je ne les vécus que lorsque je volais mon temps à celui que je devais consacrer au travail commandé, ou lorsque le déclic provoqué par un événement inattendu faisait monter la fièvre des grandes émotions. Mélancolie souvent, mais pas pessimisme ; ça ira mieux demain ».
« La photographie, c’est le regard »
« La photographie, c’est le regard. On l’a ou on ne l’a pas. Cela peut s’affiner, la vie aidant, mais cela se manifeste au départ, avec l’appareil le meilleur marché. En tout état de cause, cela ne figure pas dans les colonnes de matériels qui font rêver les dévoreurs de catalogues ».
« Pour nous autres traqueurs d’imprévu, le surgissement du motif provoque aussitôt le passage à l’acte. Il n’y a pas ce refroidissement que risquent l’écrivain ou le compositeur, s’ils ne sont pas en mesure de transcrire, sur-le-champ, l’écho de leur émotion… Lorsque nous avons déclenché au moment ardemment espéré, où tout semble organisé dans l’ordre le plus juste, la seconde d’enthousiasme passée, surgit l’anxiété : est-ce bien dans la boîte !? »
« C’est la perception du temps fort qui commande le déclic, cet instant où nous estimons, au terme d’un rapide balayage du champ couvert par le viseur, que nous tenons, rassemblées dans une composition idéale, les diverses figures articulant ce ballet dont le chorégraphe, souvent génial, a pour nom le Hasard ».
« Faire la photo d’abord, réfléchir ensuite – si j’en ai le temps – ou penser aussitôt après que j’ai peut-être déclenché trop vite et voir si je peux recommencer, en mieux. Surtout ne jamais perdre du temps à peser soigneusement ceci ou cela ».
« L’aventure ne se mesure pas au nombre de kilomètres... L’émotion, si vous en êtes digne, vous l’éprouverez devant le sourire d’un enfant qui rentre avec son cartable, une tulipe dans un vase sur lequel se pose un rayon de soleil, le visage de la femme aimée, un nuage au-dessus de la maison ».
« Transformer le désordre en harmonie, c’est la quête constante du chasseur d’images. Cela conduit-il tout droit au maniérisme froid !? N’en croyez rien. Une photo signifiante, c’est une photo fonctionnelle, dans le plus beau sens du terme, et l’on sait depuis longtemps, par l’étude morphologique des oiseaux ou des poissons, par les travaux des stylistes sur les objets usuels, que la pureté des formes est le résultat d’une adéquation aboutie à leurs fonctions. Et la fonction d’une photo, c’est sa capacité immédiate à synthétiser son propos. Le photographe ne se promène pas, bien sûr, avec la grille du nombre d’or dans le viseur, mais il l’applique généralement par intuition, avec l’inévitable et heureux infléchissement de sa sensibilité. La belle image, c’est une géométrie modulée par le cœur ».
À l'Espace Richaud
78, Boulevard de la Reine. 78000 Versailles
Du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Tél. : 01 30 97 28 66
Visuels :
Affiche
Willy Ronis, Dans le parc du château de SansSouci, Potsdam (RDA), 1967
© Donation Willy Ronis, Ministère de la Culture, Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, diff.RMNGP
Rencontres
franco-allemandes, organe de l’association EFA, n° 50, janvier 1968 ©
donation Willy Ronis, ministère de la Culture – MAP, diff. RMN-GP
Du 20 mai au 30 septembre 2021
Au Palais
247 Route du Palais des Sports. 74120 Megève
Visuels :
Willy Ronis
Place de la République, 14 juillet 1936, Paris
Île Saint-Denis, nord de Paris, 1956
Jeanne et Jacques, près de Paris, 1937
Le Nu provençal, Gordes 1949
La forge chez Renault, Boulogne-Billancourt 1950
"Le Belleville de Willy Ronis / Suzhou / Maracana" par Fabrice Michelin
France, 2019
Sur Arte le 11 janvier 2019 à 16 h 30
France, 2019
Sur Arte le 11 janvier 2019 à 16 h 30
Du 28 juin au 29 octobre 2017
Au Jeu de Paume - Château de Tours
25, avenue André Malraux 37000 Tours
Tél. : 02 47 21 61 95
Du mardi au dimanche de 14 h à 18 h • Fermeture le lundi
25, avenue André Malraux 37000 Tours
Tél. : 02 47 21 61 95
Du mardi au dimanche de 14 h à 18 h • Fermeture le lundi
Du 28 avril au 16 juin 2013
Au Museu Da Imagem e Do Som (MIS), São Paulo
Av. Europa, 158 - Jardim Europa, São Paulo, 01449-000, Brésil
Tél. : + 55 11 2117-4777
Du mardi au vendredi de 12 h à 22 h. Dimanche de 11 h à 21 h
Du 22 mars au 11 mai 2013
À la Galerie Camera Obscura
268, boulevard Raspai, 75006 Paris
Tél. : + 33 1 45 45 67 08
Du mardi au vendredi de 12 h à 19 h et le samedi de 11 h à 19 h
Vernissage le 21 mars 2013 à 18 h.
Au Museu Da Imagem e Do Som (MIS), São Paulo
Av. Europa, 158 - Jardim Europa, São Paulo, 01449-000, Brésil
Tél. : + 55 11 2117-4777
Du mardi au vendredi de 12 h à 22 h. Dimanche de 11 h à 21 h
Du 22 mars au 11 mai 2013
À la Galerie Camera Obscura
268, boulevard Raspai, 75006 Paris
Tél. : + 33 1 45 45 67 08
Du mardi au vendredi de 12 h à 19 h et le samedi de 11 h à 19 h
Vernissage le 21 mars 2013 à 18 h.
Jusqu’au 22 août 2010
Willy Ronis, une poétique de l’engagement
À la Monnaie de Paris :
11, quai de Conti, 75006 Paris
Tél. : 01 40 46 56 66
Du mardi au dimanche de 11h à19h, jeudi de 11h à 21h30
Fermeture le lundi
et
Willy Ronis
À l’Espace Simiane :
Mairie, 84220 Gordes
Tél. : 04 90 72 98 64
De 14 h à 18 h
Jusqu’au 3 octobre 2010
Willy Ronis, photographe d’un siècle
Au musée de l’Hôtel-Dieu :
1, rue Thiers, 78200 Mantes-la-Jolie
Tél : 01 34 78 86 60
Du lundi au vendredi (sauf mardi) de 13h à 18h. Samedi de 9h à 12h et de 13h à 19h. Dimanche de 13h à 19h
Visuels de haut en bas :
Willy Ronis, Autoportrait aux flashes, Paris, 1951
Tirage argentique
30 x 24 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Affiche reprenant Le Nu provençal, Gordes (Vaucluse), 1949
Tirage argentique
40 x 30 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Usine Lorraine-Escaut, Sedan, 1959
Tirage argentique
33 x 26 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Londres, Picadilly Circus le jour, 1955
Tirage argentique
25 x 17 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Le Vigneron girondin, 1945
© Succession Willy Ronis-Diffusion Agence Rapho
Willy Ronis, Carrefour Sèvres-Babylone, Paris, 1948
Tirage argentique
50 x 40 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Karl-Marx Stadt, 1967
Tirage argentique
40 x 60 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Rue Tholozé, Montmartre, Paris, 1956
© Succession Willy Ronis-Diffusion Agence Rapho
Les Amoureux de la Bastille, Paris, 1957
Willy Ronis
Photographie Willy Ronis
© ministère de la Culture et de la Communication
Willy Ronis, Volendam, Hollande, 1954
Tirage argentique
30 x 40 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Jardins du Trocadéro, 1970
© Succession Willy Ronis-Diffusion Agence Rapho
Willy Ronis, Lorraine en hiver, 1954
Tirage argentique
36 x 26 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
La Péniche aux enfants, Paris, 1959
Willy Ronis
Photographie Willy Ronis
© ministère de la Culture et de la Communication
Place Vendôme, Paris, 1947
Willy Ronis
Photographie Willy Ronis
© ministère de la Culture et de la Communication
Willy Ronis, Fondamente Nuove, Venise, 1959
Tirage argentique
40 x 30 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Marché aux puces, 1948
Tirage argentique
40 x 30 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Tirage argentique
30 x 24 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Affiche reprenant Le Nu provençal, Gordes (Vaucluse), 1949
Tirage argentique
40 x 30 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Usine Lorraine-Escaut, Sedan, 1959
Tirage argentique
33 x 26 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Londres, Picadilly Circus le jour, 1955
Tirage argentique
25 x 17 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Le Vigneron girondin, 1945
© Succession Willy Ronis-Diffusion Agence Rapho
Willy Ronis, Carrefour Sèvres-Babylone, Paris, 1948
Tirage argentique
50 x 40 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Karl-Marx Stadt, 1967
Tirage argentique
40 x 60 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Rue Tholozé, Montmartre, Paris, 1956
© Succession Willy Ronis-Diffusion Agence Rapho
Les Amoureux de la Bastille, Paris, 1957
Willy Ronis
Photographie Willy Ronis
© ministère de la Culture et de la Communication
Willy Ronis, Volendam, Hollande, 1954
Tirage argentique
30 x 40 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Jardins du Trocadéro, 1970
© Succession Willy Ronis-Diffusion Agence Rapho
Willy Ronis, Lorraine en hiver, 1954
Tirage argentique
36 x 26 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
La Péniche aux enfants, Paris, 1959
Willy Ronis
Photographie Willy Ronis
© ministère de la Culture et de la Communication
Place Vendôme, Paris, 1947
Willy Ronis
Photographie Willy Ronis
© ministère de la Culture et de la Communication
Willy Ronis, Fondamente Nuove, Venise, 1959
Tirage argentique
40 x 30 cm
Ministère de la culture et de la communication, Médiathèque de l'architecture et du patrimoine.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Willy Ronis, Marché aux puces, 1948
Tirage argentique
40 x 30 cm
Succession Willy Ronis, Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky.
Photo Willy RONIS © Ministère de la culture et de la communication & Stéphane Kovalsky / dist. Agence Rapho
Les citations sont extraites des dossiers de presse.
Cet article a été publié le 12 août
2010, puis les 3 mai et 3 juin 2013, 19 octobre 2015, 17 décembre 2016,
27 octobre 2017, 12 janvier 2019. Il a été modifié le 3 octobre 2021.
[Source : www.veroniquechemla.info]
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