quarta-feira, 22 de março de 2017

Cinéma israélien : entre tension et violence

Ariel Schweitzer est spécialiste du cinéma israélien. En tant que journaliste, universitaire et auteur, il nous dresse un portrait du cinéma qui se développe dans l’État hébreu.

Ariel Schweitzer
Écrit par Robert Sender 

Nous avons un cinéma dont la force est de refléter le pluralisme de la société israélienne en mettant en avant les divisions sans intention de véhiculer une image harmonieusement fausse de la réalité du pays. Il fait dialoguer ses différentes communautés dans la tension et la violence. Pour illustrer mon propos, je pense à « Tempête de sable », conflit entre Bédouins et Israéliens, « Je danserai si je veux » et « Personal affairs ». 

Les Israéliennes représentaient moins de 10% des cinéastes il y a 5 ans, elles sont passées à 25%. Elles prennent en main leur propre représentation dans le cinéma ainsi que leur condition politique et sociale face à une société patriarcale. 

Parmi les acteurs phare du cinéma israélien, je saluerai le travail de Sasson Gabai (« La visite de la fanfare ») et de Menashe Noy, qui joue l’avocat dans « Le procès de Viviane Amsellem ». 

Dans ce festival, j’apprécie particulièrement « Notre père » de Meni Yaesh, tension entre laïcs et religieux, et « Au-delà des montagnes et des collines » d’Eran Kolirin, une forme d’œuvre chorale qui suit quatre personnages de la même famille. Chacun essaie de sortir de son cadre, mais n’y arrive pas. Une métaphore de la société israélienne qui vit dans une certaine violence. 


[Source : www.actuj.com]

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