mardi 10 novembre 2015
AUBAGNE
19 h
Lycée Joliot Curie, 4 avenue des Goums, 13400
Université Populaire du Pays d’Aubagne et de l’Étoile
Le nazisme et la musique dégénérée
Musicologie avec Frédéric Isoletta
La musique comme arme d’asservissement
Dans leur folie antisémite, les nazis ont mis au ban Schoenberg ou Weill, et leurs collègues Stravinsky et Hindemith, honnis pour leur modernisme.
Déporté en 1942, le compositeur polonais Simon Laks, a été chef de l’orchestre du camp d’Auschwitz. D’autres musiciens, comme Bloch ou Rathaus, durent s’exiler aux États-Unis. Encore aujourd’hui, leurs musiques restent méconnues.
« La musique est un art mineur car elle disparaît en même temps qu’elle se forme »
Art mineur ? Et pourtant la musique a souvent été une arme majeure pour les régimes totalitaires (voir URSS et l’art prolétarien, et bien d’autres hélas) et elle deviendra pour les nazis une arme essentielle pour la démonstration à la fois du génie éternel du peuple allemand et de la supériorité aryenne.
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