Le
document contresigné par un avocat permet de sécuriser les relations
contractuelles, tout en assurant la conservation et l'intégrité du
document.
La loi du 28 mars 2011
de modernisation des professions judiciaires ou juridiques et certaines
professions réglementées a consacré légalement la pratique du contreseing de l'avocat,
qui permet de sécuriser la signature des actes sous seing-privé. En
contresignant cet acte, l'avocat atteste avoir éclairé les parties sur
les conséquences juridiques de l'acte.
La signature de l'acte d'avocat permet aux parties de réellement s'informer et se responsabiliser
quant au respect de leurs obligations communes. Cette triple signature
renforce la sécurité juridique des actes sous seing privé. En effet,
pour la majorité des actes juridiques de la vie courante, l'intervention
d'un Officier ministériel, comme le notaire, n'est pas forcément
requise. De ce fait, les parties au contrat n'ont pas souvent recours à
un professionnel du droit, et leur convention peut s'avérer non valable
par la suite.
En ayant recours à l'acte d'avocat, les parties voient leur convention devenir beaucoup plus sécurisée et pour un coût maîtrisé grâce à un devis.
L'acte d'avocat peut intervenir dans le cadre de domaines variés du droit, comme le droit civil (reconnaissance de dette, cautionnement, contrat de bail, convention relative au divorce...), en droit social (avec les contrats de travail,
les transactions entre le salarié et l'employeur...), mais aussi en
droit commercial (avec la rédaction des statuts d'une société, la cession de parts sociales ou d'action...
La conservation de l'acte par les trois parties signataires doit toutefois répondre à certaines conditions pour être valable.
Plan détaillé :
- Introduction
- Les obligations de l'avocat signataire
- Les conséquences de la signature de l'acte d'avocat
En texte intégral, cet Article comporte 475 mots.
[Source : www.net-iris.fr]
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