sexta-feira, 15 de março de 2013

L’occitan est enseigné à 500 élèves


Le Lot-et-Garonne compte douze établissements scolaires où un cursus langue d’Oc est proposé.

« Une nouvelle vague de développement de l’enseignement de l’occitan a correspondu avec la convention État-Région en 2009, à savoir l’ouverture d’un cursus par an dans chaque département d’Aquitaine. L’implication de la Région consiste à l’appel à la formation, la création de bourses et le soutien des professeurs », souligne Martine Ralu, trésorière OC-BI 47 et présidente de l’OC-BI d’Aquitaine.

« L’occitan est enseigné en Lot-et-Garonne cette année à près de 500 élèves (lire par ailleurs). Après l’ouverture d’un cursus à Laroque-Timbaut en septembre dernier, pour 2013, le dossier de Cocumont est à l’étude, commune où l’occitan a déjà une forte implantation », poursuit Martine Ralu. Actuellement, douze établissements scolaires proposent l’enseignement de l’occitan. Seul le Fumélois affiche un cursus complet, de la maternelle au lycée.



Outre les écoles publiques, l’occitan est enseigné dans les calendrettes, écoles privées laïques, où les enseignants sont formés sous le couvert de l’Éducation nationale. Dans ces écoles, l’occitan est la langue unique, c’est-à-dire, parlée en continu. L’introduction du français n’intervient qu’en CE 1, soit 3 heures quotidiennes. En parallèle, plus interactives, les techniques d’éducation Freinet sont favorisées. Une calendrette pourrait ouvrir à Agen en 2013, le site n’est pas encore défini.

Familles, métier et politique

« La pratique ou l’apprentissage de l’occitan est une manière de s’enraciner dans le pays, comme on peut le voir avec des familles hollandaises, anglaises ou maghrébines. Quand elle est apprise par les enfants, la langue d’Oc devient intergénérationnelle », apprécie Martine Ralu.

Au-delà de comprendre l’histoire du lieu où l’on vit, l’occitan ouvre aussi des débouchés professionnels, notamment vers le tourisme, dans les offices, les parcs régionaux, ou encore les métiers du journalisme…

Par ailleurs, comme le remarque Martine Ralu, « les élus et les politiques commencent à prendre leur place, sinon s’inscrire au sein de l’occitan. La convention État-Région permet aux élus d’intervenir ». Et de se réjouir que le Conseil général s’y intéresse de plus en plus, à l’image du lancement vendredi de la 4e semaine occitane l’Hôtel du département. 

[Source : www.sudouest.fr]

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