quarta-feira, 9 de janeiro de 2013

.SX, .TV, .DJ : le business des extensions pays


Alors que de nouvelles extensions génériques devraient voir le jour en 2013, certains registres pays essaient d’exploiter au maximum le potentiel de leur extension en détournant plus ou moins la signification que l’on peut en avoir. En ligne de mire : l’obtention de royalties afin de s’assurer une source complémentaire de revenus forcément bienvenue en ces temps de disette budgétaire. Jean-Marc Fouilleul, Production Manager IP & Domain Management au sein de Vanksen, explique comment tirer son épingle du jeu et rappelle les règles de base pour protéger sa marque sur Internet.

D’autres extensions ont suivi le mouvement avec plus ou moins de succès.
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Avec le lancement de l’extension .SX présentée comme l’extension .SEX ou .SEXY et l’ouverture de l’extension .PW présentée comme l’extension « Professional Web » – dont les droits d’exploitation ont été acquis par le Groupe Directi en collaboration avec CentralNIC – il est bon de se poser la question de l’intérêt réel de ces nouvelles extensions « marketées ». En effet, la population de l’île néerlandaise Saint Martin ne représente que 40.000 habitants et celle des Iles Palau 20.000 habitants. Autant dire que le potentiel des extensions .SX et .PW en tant que simple extension pays ne dépasse pas la centaine d’enregistrements. La seule solution pour donner un intérêt à ces extensions est donc, comme d’autres registres de petits pays l’on fait avant eux, de pratiquer un détournement marketing et essayer de donner une signification supposée à ces extensions.

Cela n’est pas nouveau car, depuis plus de 10 ans déjà, le gouvernement des Iles Tuvalu, petite île de 10.000 habitants perdue au beau milieu de l’Océan Pacifique, a cédé pour plusieurs millions de dollars à la société dotTV, filiale de VeriSign, le droit d’exploiter son extension .TV – markétée comme .television – jusqu’au 31 décembre 2021 : c’est même devenu l’une des principales ressources économiques du pays !

D’autres extensions ont suivi le mouvement avec plus ou moins de succès, parmi lesquelles :
  • le .TM du Turkménistan pour TradeMark ;
  • le .WS des Samoa pour WebSite ;
  • le .MD de la Moldavie pour MeDicare ;
  • le .DJ de Djibouti pour Disc-Jockey ;
  • le .LA du Laos pour Los Angeles ;
  • le .SO de la Somalie pour SOciety, SOcial ou même Sud-Ouest.
Il existe également les extensions utilisées pour former des jeux de mots tels que :
  • le .GL du Groenland pour www.goo.gl ;
  • le .ME du Monténégro pour www.meet.me ;
  • le .BY de la Biélorussie pour www.hoster.by ;
  • le .LY de la Libye pour www.friend.ly ;
  • le .IS de l’Islande pour www.who.is ;
  • le .TO des Tonga pour www.talk.to.
 
[Photo: Vanksen / Maison Moderne - source : www.paperjam.lu]

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