Par Sophie Souchard
Du 16 au 24 mars, la Semaine de la francophonie a été l’occasion de
célébrer la langue française dans le monde entier. De nombreux projets
fleurissent à cette occasion en Turquie, où la francophonie est de plus
en plus importante.
A l’occasion de la Journée mondiale de la francophonie du 20 mars, le
ministère de la Culture et de la Communication a lancé la Semaine de la
langue française et de la francophonie. Cet événement promeut la
francophonie et les auteurs qui ont choisi le français pour langue
d’écriture. Près de 2.000 activités sont ainsi prévues dans le monde, du
16 au 24 mars. Une semaine consacrée à la valorisation de la langue
française qui exerce un attrait toujours aussi important à l’étranger.
Pötibör (petit-beurre), şofben (chauffe-bain), tentürdiyot (teinture
d’iode), burjuvazi (bourgeoisie) ou encore kiosque (köşk). Le turc
compte ainsi près de 5.000 mots venant du français, selon la Fondation
pour la langue turque.
De nombreux projets turcs
En Turquie, plusieurs projets ont été mis en place dans le cadre de
cette Semaine de la Francophonie, notamment à Istanbul et à Izmir.
L’Institut français d’Izmir propose ainsi aux élèves et étudiants
plusieurs concours créatifs autour de la langue française, ainsi qu’un
rallye de la francophonie. Une soirée francophone clôturera les
festivités avec des projections de films comme «Oui, je parle français»,
préparé par les élèves de l’IFT-İzmir, et de la musique francophone. A
Istanbul, lycées et structures francophones organisent de nombreux
spectacles et divers ateliers tout au long de la semaine. Ainsi, les
élèves du lycée Saint Benoît reproduisent pour la semaine un véritable
quartier français, «Un petit Paris à Saint Benoît», dans la cour de leur
établissement.
Un fort potentiel francophone
En Turquie, «le potentiel francophone est fort, en termes de qualité
d'enseignement. En termes de quantité d'élèves ou d'étudiants ce
potentiel est trop souvent soumis aux variations de la relation
bilatérale», explique Marie-Christine Jung, attaché de coopération pour
le français, au petitjournal.com. Mais les inscriptions aux cours de
langues et aux certifications sont actuellement en augmentation. «De
nombreux étudiants voient aujourd'hui dans le français […] un avantage
concurrentiel sur le marché du travail, la possibilité d'un emploi dans
le cadre de la coopération économique franco-turque», poursuit-elle.
[Source : www.zamanfrance.fr]
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