quarta-feira, 11 de dezembro de 2019

Les frères Caillebotte, peintre et photographe

Le peintre Gustave Caillebotte (1848-1894), collectionneur et mécène des impressionnistes, et son frère, le photographe Martial Caillebotte (1853-1910) ont immortalisé dans leurs œuvres les métamorphoses du Paris haussmannien, les nouveaux loisirs des citadins et les innovations techniques à la charnière des XIXe et XXe siècles. Le 12 décembre 2019, Arte rediffusera, dans le cadre de "A Musée Vous, A Musée Moi" (Bilder allein zuhaus), "Les raboteurs de parquet, Gustave Caillebotte (2/3)" (Die Parkettschleifer, Gustave Caillebotte (2/3)). 



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Le musée Jacquemart-André a présenté l'exposition Dans l’intimité des frères Caillebotte, peintre et photographe inédite "à la croisée de la peinture impressionniste et de la photographie" pour évoquer "l'univers artistique et intime des frères Caillebotte", le peintre Gustave, architecte naval et régatier (1848-1894), et le photographe Martial (1853-1910), les métamorphoses du Paris haussmannien, les nouveaux loisirs des citadins et les innovations techniques à la charnière des XIXe et XXe siècles. 

 
 
Après ses monographies d'artistes (David) ou des ensembles cohérents de collections privées ou de mouvements artistiques (Du Greco à Dalí, Rubens, Poussin et les peintres du XVIIe siècle), le musée Jacquemart-André confronta, non pas deux maîtres de la peinture pour évoquer des influences, plus ou moins revendiquées et prégnantes (Picasso et les maîtres, Manet-Velasquez), mais des œuvres de natures différentes - tableaux et photographies -, liées par les thématiques communes - vues de Paris, voiliers, jardins, bords de l’eau, recherche de la perspective oblique - à deux frères artistes : Gustave Caillebotte, célèbre peintre et mécène de ses amis impressionnistes, auquel le Grand Palais avait consacré une rétrospective en 1994-1995, et Martial Caillebotte, compositeur de nombreuses pièces pour piano (Airs de ballets, 1887) et de la musique religieuse, pianiste et photographe moins connu et dont le fonds photographique a été récemment étudié.

Une exposition inédite
 
 
Grâce à des prêts exceptionnels de collections privées et publiques, l’exposition dévoile les affinités profondes qui unissaient les frères Caillebotte, en faisant dialoguer pour la première fois plus de 50 toiles - dont certaines présentées pour la première fois au public - et près de 130 tirages modernes, souvent inédits, à partir des originaux de Martial Caillebotte. À noter que dix ans séparent les tableaux des clichés qui leur sont postérieurs et ont été pris dans une période de dix ans à partir de 1891.
 
 
Dans les salles thématiques où les huiles côtoient les photos, "nous avons privilégié un accrochage plus bas que d'ordinaire pour que le visiteur ait cette sensation de la perspective plongeante propre aux tableaux de Gustave Caillebotte", explique HubertLegal, scénographe.
 
 
"L’étude des sujets traités montre de curieuses analogies et offre la possibilité de juxtaposer leurs œuvres et d’en examiner les ressemblances comme les différences. Une telle proximité est rare dans l’histoire de l’art. Elle n’interdit pas le jeu des influences ou à l’inverse, l’autonomie de l’œuvre, mais elle s’inscrit dans une problématique plus générale, celle de la seconde moitié du XIXe siècle, où la photographie vient concurrencer la peinture sur son propre terrain", écrit Nicolas Sainte Fare Garnot, conservateur du musée Jacquemart-André.
 
 
"Gustave Caillebotte est l’un des peintres impressionnistes les plus originaux, les plus nouveaux, les plus surprenants, les plus ambitieux... Martial, compositeur de musique, ami des plus grands noms de son temps, Fauré, Chausson, Saint-Saëns, Debussy, n’est pas devenu célèbre. Martial Caillebotte a aussi pratiqué en amateur la photographie... Ces photographies se révèlent pleines d’intérêt, sur le plan historique, documentaire, artistique... L’exposition est aussi l’occasion d’étudier non pas seulement la production d’un photographe amateur de la fin du XIXe siècle, mais aussi celle du frère de Gustave Caillebotte, c’est-à-dire une famille, un groupe, un milieu", précise Serge Lemoine, cocommissaire de l’exposition

Une grande famille parisienne unie
"Entrepreneur du service des lits militaires", commerçant enrichi par la vente de draps aux armées de l'empereur Napoléon III, Martial Caillebotte père lègue à sa mort, en 1874 une importante fortune à ses fils.
 
Gustave (1848-1894), Martial (1853-1910) et René (1851-1876) sont nés de l'union de Martial Caillebotte et Céleste Daufresne. Né d’un précédent mariage, leur demi-frère Alfred Caillebotte (1834-1896) est ordonné prêtre en 1858, nommé curé de la nouvelle église Saint-Georges-de-La-Villette, puis de Notre-Dame de Lorette.
 
 
Gustave et Martial Caillebotte partagent de nombreuses passions : la philatélie, l'horticulture (jardin, serre), le yachting, etc. "En peinture ou en photographie, ce sont ces centres d’intérêt communs que les frères Caillebotte représentent, restituant ainsi les multiples facettes de leur environnement urbain et campagnard. Par petites touches, ils évoquent la douceur de vivre qui caractérise leur quotidien foisonnant, entre le nouveau Paris haussmannien et les loisirs en famille".

Un "regard sur le nouveau Paris"
Le Paris des jeunes Gustave et Martial Caillebotte vit de profondes mutations sous l'autorité du baron Haussmann, préfet de la Seine (1853-1870) lors du Second Empire, et avec le soutien actif de banquiers tels les frères Emile et Isaac Péreire : des rues sont démolies, des quartiers nouveaux émergent, animés par de grands magasins, quadrillés par de larges boulevards, arpentés par des piétons pressés ou des badauds curieux.
 
Alors que se fils sont adolescents, Martial Caillebotte acquiert auprès de la Ville de Paris un terrain à l’angle de la rue de Miromesnil et de la rue de Lisbonne. Dans ce quartier en plein essor, il fait édifier un hôtel particulier doté du confort moderne où Gustave et Martial habitent jusqu’à la mort de leur mère Céleste en 1878. Fidèles à ce quartier, ils s'installent alors dans un appartement situé à l’avant-dernier étage du 31 boulevard Haussmann. De leur balcon surplombant ce boulevard arboré, ils sont "les témoins privilégiés" et fascinés "des transformations urbaines".
 
 
"Depuis leur balcon qui fait l’angle du boulevard Haussmann et de la rue Gluck, Gustave observe la ville et croque les rues et les passants. Plus tard, Martial fera de même depuis le balcon de la rue Scribe où il habitera après son mariage en 1887. Ils évoquent d’abord la posture de l’observateur dont le regard s’attarde sur les rues en contrebas (Jeune Homme au balcon, Moi au balcon) avant de restituer, en vues plongeantes, le spectacle qui s’offre à lui (Le Boulevard vu d’en haut, Vue prise du balcon de l'Opéra). Ils concentrent ensuite leur attention sur les rues de Paris en représentant des promeneurs (esquisse de Rue de Paris, temps de pluie) mais aussi les petits métiers (Les Peintres en bâtiment, La descente d'un réverbère) qui donnent aux artères de la capitale une animation si caractéristique".
 
Martial Caillebotte se montre particulièrement attentif aux monuments emblématiques de la capitale : les "grands symboles architecturaux (Notre-Dame de Paris, le Louvre…)" ou les "emblèmes du nouveau visage de la ville (le Sacré-Cœur, la Tour Eiffel, l’Opéra Garnier, la passerelle des Arts, le Moulin rouge…)"

La "poésie du quotidien"
La fratrie est très unie, et les liens affectifs se renforcent après les douleurs des décès, en 1876 et 1878, de leur frère René et de leur mère. Une profonde affection les lie à leur demi-frère Alfred.
 
 
Le 7 juin 1887, Martial épouse Marie Minoret dont le frère l'initie à la photographie. Les chemins des deux frères, qui auparavant habitaient ensemble, divergent : "Gustave poursuit sa création picturale d’avant-garde", Martial entre dans une autre famille de la grande bourgeoisie et devient père de famille. Mais tous deux restent très proches et partagent de "nombreuses passions et un même intérêt pour la représentation du quotidien. Les deux frères aiment en effet reconstituer l’univers familier qui gravite autour d’eux. De la toilette au coucher des enfants, de la cuisine au salon, du déjeuner aux soirées tranquilles en famille autour du piano, les activités quotidiennes de leurs proches" - promenades, lectures, parties de cartes - "sont fidèlement et tendrement retranscrites dans les toiles de Gustave et les photographies de Martial".
 
Les frères Caillebotte "se représentent eux-mêmes dans cet environnement familier parfois en tant que peintre (L’Autoportrait au chevalet) ou compositeur (Martial Caillebotte au piano chez lui)".
 
 
Gustave et Martial "évoluent dans le cercle des impressionnistes. Gustave participe à plusieurs expositions impressionnistes et se fait le mécène de ses amis. Il est tout particulièrement lié à Auguste Renoir (1841-1919) (Portrait de Madame Renoir) qu’il désigne comme son exécuteur testamentaire". À la mort de Gustave, en 1894, Renoir et Martial luttent victorieusement pour que l’État accepte son legs de tableaux impressionnistes. En 1897, "quarante œuvres de Degas, Monet, Renoir ou Pissarro, encore peu appréciées du grand public et des administrations culturelles, seront finalement exposées au Musée du Luxembourg".

La "vie au jardin ou le bonheur en famille"
Dans leur propriété familiale, à Yerres jusqu'en 1879, puis au Petit Gennevilliers dès 1871, dans celle des beaux-parents de Martial Caillebotte à Montgeron, les frères Caillebotte savourent les plaisirs de la vie en plein air.
 
Martial Caillebotte photographie ses enfants, Jean né en 1888 et Geneviève née en 1890, s'amusant (Geneviève, Jean et Marie Caillebotte jouant à la corde à sauter dans le jardin de Montgeron).
 
 
"Sur la terrasse ou dans le parc, Gustave installe son chevalet pour jouer avec les ombres et les lumières (Le Jardin à Yerres) et rendre les contrastes entre les couleurs vives des fleurs et les teintes plus sourdes des robes des femmes (Portraits à la campagne). Avec Claude Monet (1840-1926), dont le bureau était d’ailleurs orné d’une photographie de son ami en jardinier (Gustave Caillebotte dans sa serre), il se passionne également pour l’horticulture". En attestent des toiles (Le Jardin potager, Yerres ou Les Roses, jardin du Petit Gennevilliers) et la série de photographies de Martial représentant Gustave dans sa serre ou dans son jardin (1892).

Les "nouveaux transports, symboles de la modernité"
 
 
 
Initiée au début du XIXe siècle, la révolution industrielle se développe sous la IIIe République avec l'apparition ou la modernisation de transports - chemins de fer, automobiles -, la construction de ponts usant de matériaux ou de techniques nouveaux.
 
Les deux frères Caillebotte "observent ces avancées techniques" transformant profondément le centre et la périphérie de Paris : esquisse et étude pour Le Pont de l’Europe - structure métallique dans le quartier des frères Caillebotte, près de la gare Saint-Lazare -, Vue prise du pont d’Argenteuil, cliché du pont de Chalandray.

Les loisirs nautiques de la grande bourgeoisie parisienne
 
  
 
À la fin des années 1870, les frères Caillebotte découvrent le yachting, qu’ils pratiquent avec passion jusqu’à la mort de Gustave en 1894. Gustave et Martial participent, avec succès, aux régates d’Argenteuil sur des voiliers (Inès, Condor). Le siège des activités du Cercle de la voile de Paris, dont le vice-président dès 1880 est Gustave : leur propriété du Petit Gennevilliers, en bord de Seine.

Architecte naval, Gustave Caillebotte conçoit les plans de ses bateaux, dont le Roastbeef que Martial photographie en chantier avant qu'il ne vogue sur le bassin d’Argenteuil en 1892.

 
Canotiers et périssoires (canots longs, étroits et instables qui se manœuvrent à la pagaie double), baigneurs et pêcheurs sont peints par Gustave sur les bords de l’Yerres et sur les bords de Seine et saisis par Martial.
 
L'invitation à une "agréable promenade" au fil de l'eau - fleuve, et mer avec les clichés de Martial Caillebotte - pour des Parisiens aisés. Les reflets d'une "époque où voisinent douceur de vivre et progrès technique"…

La Propriété Caillebotte a présenté l'exposition Caillebotte à Yerres au temps de l'impressionnisme (5 avril-20 juillet 2014).

 

"In 1875 Gustave Caillebotte (1848 – 1894) submitted a painting of floor scrapers to the jury of the Salon, the official exhibition of the Academy of Fine Arts in Paris. The work was rejected, but Edgar Degas and Auguste Renoir admired it and encouraged him to exhibit with the impressionists. Caillebotte’s canvas, depicting shirtless laborers finishing a wood floor, became one of the sensations of the second impressionist show in 1876. Describing the picture in terms of its realism and modernity, admirers praised its “truth” and “frank intimacy,” while critics deemed it “crude” and “anti-artistic.”

 
Caillebotte was thrilled by the impressionists’ fresh, radical vision. Over the next six years he participated regularly in their exhibitions, submitting paintings of the people and places he encountered in and around Paris. Featuring skewed perspectives and modern subjects, the canvases reflect the visual drama of the capital — then undergoing radical transformation into a modern metropolis. Caillebotte established himself as an artistic force in the group, as well as a vital organizer who helped curate and finance their exhibitions. During his brief career he also became a significant patron, amassing a collection of more than seventy works, including masterpieces by Degas and Renoir as well as Paul Cézanne, Claude Monet, Berthe Morisot, Camille Pissarro, and Alfred Sisley.

 
Despite these accomplishments, Caillebotte remains perhaps the least known of the French impressionists. Because of his secure finances — derived from his father’s successful textile business — he had no need to earn an income from his art. He therefore did not sell his pictures, and few entered public collections. After he bequeathed his collection to the state, it became the cornerstone of impressionist art in French national museums. But the impressive bequest, which included only two of his own works, overshadowed his artistic achievements and further contributed to his obscurity.

 
More than a half century after his death at age forty-five, interest in Caillebotte’s art began to reemerge. Gustave Caillebotte: The Painter’s Eye continues this rediscovery, gathering his best work for a fresh look. Although all periods of his career are represented, attention focuses on the years 1875 to 1882 when he was most closely allied with the impressionists. The exhibition not only includes his most famous cityscapes and interiors, but also shows his artistic range with a selection of portraits, nudes, river scenes, still lifes, and landscapes. Together they portray an artist deeply interested in his surroundings, preoccupied with the ways art can connect us to our environment: “I imagine,” wrote Caillebotte to Monet, “that the very great artists attach you even more to life.”

 
 
"During the height of Impressionism in the 1870s and 1880s, Gustave Caillebotte (1848–1894) produced some of the movement's most daring and bold paintings. Experimenting with radical points of view and audacious perspective, he created images of Paris streets, of domestic life and of country pursuits that are unforgettable. Some 50 paintings from 1875 to 1882—the time in which Caillebotte was most committed to the Impressionist movement—will reveal his genius. Such masterworks as Paris Street Scene, Rainy Day (Art Institute of Chicago), Floor Scrapers (Musée d'Orsay) and two versions of the Pont de l'Europe (Musée du Petit Palais, Geneva, and Kimbell Art Museum) are among the familiar images that will be joined by paintings from museums and private collections throughout the world. Together they will present to American audiences for the first time in a generation the full range of Caillebotte's extraordinary vision".

Caillebotte, peintre et jardinier
 
 
Le musée des impressionnismes à Giverny a présenté l'exposition Caillebotte, peintre et jardinier. Une exposition proposée ensuite par le Museo Thyssen-Bornemisza sous le titre Caillebotte, pintor y jardinero

"Longtemps considéré comme un peintre amateur, collectionneur et mécène de ses amis, Gustave Caillebotte apparaît aujourd'hui comme l'une des figures majeures du groupe impressionniste".

 
 
"Célèbre pour ses compositions inspirées du Paris d'Haussmann, il a consacré une part importante de sa production à l'évocation des jardins.
 
Il peint ses premières études sur le motif dans la demeure familiale d’Yerres, avant d'acquérir au Petit Gennevilliers une propriété où il élabore un somptueux jardin et fait construire une serre. Tout comme son ami Claude Monet, avec lequel il partage une passion pour l'horticulture, il privilégie l'évocation de cet univers végétal.
 
Au musée des impressionnismes Giverny, environ quatre-vingts œuvres, peintures et dessins, sont réunies pour évoquer cet aspect de son art".

"Caillebotte, portrait intime d'une famille normande"
 
 
"Pour sa 3e édition, le Festival Normandie Impressionniste a proposé un rapprochement avec ce que le mouvement impressionniste a de plus intime, le portrait. Le MAHB participa pour la première fois au festival avec l'exposition inédite "Caillebotte, portrait intime d'une famille normandeautour d’un seul tableau, « Portraits à la campagne » de Gustave Caillebotte (1876). Présentée lors de la troisième exposition impressionniste de 1877, cette toile tient une place particulière dans l’oeuvre de l’artiste et dans l’histoire du mouvement impressionniste. Sa réalisation est aussi contemporaine d’un moment charnière dans le mode de représentation de l’individu : la supplantation du portrait peint par la photographie.

Ce portrait collectif et familial est un présent de Gustave Caillebotte à sa cousine Zoé à l’occasion de son mariage à Bayeux en 1887. Au décès de cette dernière et conformément à sa volonté, la toile est offerte au musée de Bayeux. Sa présentation au public en un lieu fréquenté par Caillebotte lui-même, renforce la relation intime qui unit l’artiste à la Normandie.
 
Au-delà de la présentation et de l’explication de l’oeuvre, cette exposition s’est révélée être un véritable travail d’enquête sur le passé de la famille Caillebotte, avec notamment la rencontre de ses descendants. À travers plusieurs salles du musée, le visiteur est invité à « entrer » dans le tableau et à  découvrir un autre aspect du peintre, à savoir son attachement à son cadre familial en Normandie".

"Les raboteurs de parquet" 

 
Le 12 décembre 2019, Arte proposera, dans le cadre de "A Musée Vous, A Musée Moi" (Bilder allein zuhaus), "Les raboteurs de parquet, Gustave Caillebotte (1/3)(Die Parkettschleifer, Gustave Caillebotte (1/3)). "En trente épisodes, cette nouvelle série courte revisite avec humour dix tableaux célèbres du monde entier. Au travers de sketchs loufoques et décalés, les personnages de toiles de maîtres – aux décors et costumes scrupuleusement reconstitués – s'animent. Sur des dialogues de Fabrice Maruca (La minute vieille), l'histoire truffée d’anecdotes de ces œuvres emblématiques d'un style ou d'une époque. Aujourd'hui : trois raboteurs de parquet découvrent que le droit du travail a bien évolué depuis le XIXe siècle". Une beau sujet gâché.

Concert
 
 
Le 9 février 2018, de 20 h 30 à 22 h 15, l’église Notre-Dame de Lorette (Paris 9e) a accueilli le concert Chez Caillebotte - Autour de la musique du XIXème et de la fratrie Caillebotte, par l'orchestre régional Vittoria d'Ile-de-France sous la direction de Boris Mychajliszyn. "Un événement où la musique tisse l'intimité d'une célèbre famille de la Belle Epoque, dans la paroisse qui a vu officier Alfred Caillebotte, et où ont été créées les oeuvres de Martial Caillebotte, au son de l'orgue d'origine ! S’enchaîneront : Gabriel Fauré, Claude Debussy, mais également Boulanger, Gounod ou encore Caillebotte bien sur, qui préludera ce concert en son honneur avec deux œuvres totalement inédites..."

"Les raboteurs de parquet, Gustave Caillebotte (1/3)" par  Fabrice Maruca
France, 2016
Sur Arte :
Le 17 janvier 2018 à 20 h 48
1er volet : du 02/08/2019 au 16/01/2023
2e volet : 12 décembre 2019 à 20 h 52, du 02/08/2019 au 01/02/2023
3e volet : 16 décembre 2019 à 20 h 50, du 02/08/2019 au 20/02/2023

Du 19 juillet au 30 octobre 2016
Au Museo Thyssen-Bornemisza 
Paseo del Prado, 8. 28014 Madrid
Tel. :  91 791 13 70
Du mardi au dimanche de 10 h à 19 h. 

Du 16 avril au 18 septembre 2016
37 rue du Bienvenu - 14400 BAYEUX
Tél. +33 (0)2 31 51 25 50
De 9 h 30 à 18 h 30

Du 25 mars au 3 juillet 2016
Au musée des impressionnismes Giverny 
99 rue Claude Monet. 27620 Giverny
Tél +33 (0)2 32 51 94 65
Tous les jours de 10 h à 18 h 

Du 8 novembre 2015 au 14 février 2016
Au Kimbell Art Museum, Fort Worth
Du 28 juin au 4 octobre 2015
6th and Constitution Avenue NW.  Washington, DC 20565
Du lundi au samedi de 10 h à 17 h. Le dimanche de 11 h à 18 h.

Du 5 avril au 20 juillet 2014
8, rue de Concy, 91330 Yerres.
Tél. : 01 80 37 20 61
Du mardi au dimanche de 10 h à 18 h. Nocturnes vendredi et samedi jusqu'à 20 h 30

Jusqu'au 11 juillet 2011
158, boulevard Haussmann, 75008 PARIS
Tel. : + 33 (0)1 45 62 11 59
Ouvert tous les jours de 10 h à 18 h
Nocturne tous les lundis jusqu’à 21 h 30.

Visuels de haut en bas :
Canotier au chapeau haut de forme
1877-1878, huile sur toile, 90 x 117 cm, collection particulière
Courtesy Comité Caillebotte, Paris

Maurice Minoret ramant
Tirage photographique, 11 x 8 cm, collection particulière
© D.R.

Anonyme
Gustave et Martial Caillebotte
Tirage photographique, collection particulière
© D.R.

Les Roses, jardin du Petit Gennevilliers
1886, huile sur toile, 89 x 116 cm, collection particulière
© Photo Alberto Ricci

Un Balcon
1880, huile sur toile, 69 x 62 cm, collection particulière
Courtesy Comité Caillebotte, Paris

Gustave Caillebotte et Bergère sur la place du Carrousel
1892, tirage photographique, 15,5 x 10,5 cm
Collection particulière
© D.R.

Pêche à la ligne
1878, huile sur toile, 157 x 113 cm, collection particulière
Courtesy Comité Caillebotte, Paris

Portraits à la campagne
1876, huile sur toile, 98,5 x 111 cm
Collection du Musée Baron Gérard, Bayeux
© Musée Baron Gérard, Bayeux

La descente d’un réverbère (Pont de la Concorde)
Décembre 1891, tirage photographique, 14,5 x 10,5 cm
Collection particulière
© D.R.

Régates à Argenteuil
1893, huile sur toile, 157 x 117 cm, collection particulière
Courtesy Comité Caillebotte, Paris

Les Périssoires
1878, huile sur toile, 157 x 113 cm
Musée des beaux-arts, Rennes
© MBA, Rennes, Dist. RMN / Louis Deschamps – photo de presse

Gustave Caillebotte, The Pont de l’Europe, 1876, oil on canvas, Association des Amis du Petit Palais, Geneva. Erich Lessing/Art Resource, NY

Gustave Caillebotte, Nude on a Couch, 1880, oil on canvas, Lent by The Minneapolis Institute of Arts, The John R. Van Derlip Fund

Gustave Caillebotte, Fruit Displayed on a Stand, c. 1881–1882, oil on canvas, Museum of Fine Arts, Boston, Fanny P. Mason Fund in memory of Alice Thevin. Photograph © 2015 Museum of Fine Arts, Boston

Gustave Caillebotte, The Fields, a Plain in Gennevilliers, Study in Yellow and Green, 1884, oil on canvas, Collection of Frederic C. Hamilton, Bequest to the Denver Art Museum. Photograph courtesy of the Denver Art Museum

Gustave Caillebotte, The Boulevard Seen from Above, 1880, oil on canvas, Private Collection. © Comité Caillebotte, Paris

Affiche
Gustave Caillebotte
Orchidées (détail), 1893
Huile sur toile, 65 x 54 cm
Collection particulière
© Paris, Comité Caillebotte


Cet article a été publié le 9 juillet 2011, puis les 18 juillet 2014, 22 juillet et 6 novembre 2015, 14 février et 3 juillet 2016, 16 janvier 2018.

[Source : www.veroniquechemla.info]

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