Avec une dotation de 5000 $, le concours international de
traduction 2013 vient d'être lancé à Beijing. Il est ouvert aux
traducteurs confirmés, qu'ils soient chinois ou étrangers. Mais outre le
petit pactole, toujours non négligeable, c'est une carrière vers le
monde du livre qui s'ouvrira aux gagnants.
Le Bureau d'Information du Conseil d'État, l'Association des
écrivains chinois et le China International Publishing Group sont les
différents initiateurs de ce projet, soutenu par plusieurs éditeurs,
comme Penguin, Hachette Livre et d'autres venant de Russie et d'Espagne.
« Nous cherchons à découvrir de nouveaux talents pour montrer la
créativité culturelle, mais également agrandir l'appel des pays vers
notre culture », explique Zhang Yanbin du Bureau. Le projet est
également de promouvoir la traduction de classiques de la littérature
chinoise.
Li Jingze de l'Association des écrivains rappelle que voilà dix ans,
il n'était pas possible de trouver suffisamment de traducteurs étrangers
pour prendre en charge les livres chinois. Dans le cadre du concours,
les participants sont invités à choisir parmi 30 nouvelles à traduire
dans l'une des cinq langues représentées, anglais, français, russe,
espagnol ou arabe.
Il y aura trois places à prendre pour chacune des langues. « Ces textes mettent en valeur le haut niveau d'écriture chinoise et sollicitent un auditoire international
», explique Shi Zhanjun, rédacteur en chef du magazine Littérature
populaire. Parmi les 30 textes, on retrouve Mo Yan, le Nobel de
littérature, 10 auteurs qui ont remporté le prix national Mao Dun et 17
du prix littéraire Lu Xun.
« Ce ne sont pas de simples histoires chinoises, mais des textes
sur la nature humaine, racontée avec une dimension artistique mondiale », conclut Shi.
[Écrit par Clément Solym - illustration : dalbera, CC BY 2.0 - source : www.actualitte.com]
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