Frank Sinatra (1915-1998) est un chanteur des grands orchestres de jazz des années 1940, idole des bobby-soxers américaines, crooner au remarquable phrasé, acteur instinctif oscarisé en 1954 pour Tant qu’il y aura des hommes (From Here to Eternity), de Fred Zinnemann, membre du Rat Pack, réalisateur et producteur.
Une kippa de Frank Sinatra a été vendue aux enchères. Arte diffusera le 6 janvier 2019 à 18 h 30 "Gala d'investiture de John Fitzgerald Kennedy, 1961" (John F. Kennedy Galakonzert 1961) par John Paulson.
Publié par Véronique Chemla
Ol' Blue Eyes, The Chairman of the Board, The Voice… Les surnoms ne manquent pas pour désigner Frank Sinatra (1915-1998), excellent dans le jazz et le swing, la comédie et le drame, artiste engagé auprès des démocrates, notamment du président John Kennedy, puis du républicain Ronald Reagan, et fervent soutien de l’État d’Israël.
D’Hoboken à Hollywood
Frank Sinatra naît le 12 décembre 1915, à Hoboken (New Jersey), ville divisée en quartiers juifs, italiens et irlandais - ceux-ci dirigeaient la ville par le clientélisme -, dans une famille catholique originaire de Catane et de Gênes (Italie). Un fils unique gâté qui grandit dans un quartier habité par des familles nombreuses souvent immigrées en quête du rêve américain.

Hoboken abritait six cinémas sur trois km².
Pendant la crise économique de 1929, Frank Sinatra prend conscience de la précarité, et écoute la radio. Ambitieux, il admire Bing Crosby, crooner populaire intégrant les nouveautés du jazz dans ses chansons. Il arrête sa scolarité à 15 ans, et vit de divers boulots : docker, etc. Ce qui lui laisse un complexe qu'il compense par la lecture, les discussions avec des personnes cultivées.
Doué, Frank Sinatra travaille sa voix sans relâche, étudie ses paroles. Il se produit dans le bar familial, avec un mégaphone. Sa mère lui achète une voiture et du matériel : un amplificateur et un micro qui" permet l'émergence de nouvelles techniques vocales, sans avoir à porter sa voix". Il devient un artiste avec lequel les musiciens peuvent jouer. Sa mère le fait engager dans un groupe local, les Hoboken Four. Il s'habitue à chanter avec un micro, placé au-dessous de son menton afin que son visage soit entièrement visible du public.
À 16 ans, il se produit dans des clubs de jazz à New York, "capitale de la musique populaire américaine". Il entend chanter Billie Holiday avec laquelle il aura plus tard une aventure. Sa décision d'arrêter sa scolarité est vécue comme un drame par ses parents.
Sinatra débute comme vocaliste dans les célèbres orchestres de jazz de Harry James et du tromboniste Tommy Dorsey, un tough guy. C'est l'ère des big bands. La voix douce de Sinatra s'impose, séduit les spectateurs. Sinatra admire Tommy Dorsey, son style, son pouvoir. Un "dessin animé caricature l'exaltation de ses admiratrices" et la manière de Sinatra de s'emparer du micro. Sinatra apprend aussi en observant les chanteurs et d'un professeur de chants. Il se passionne pour les techniques de chant, et décroche des contrats en chantant avec Dinah Shore. Il passe à la radio deux fois par jour. Et s'améliore.

Dans l'orchestre de Tommy Dorsey, qui avait une technique parfaite de respiration en jouant du trombone, Sinatra perfectionne la fluidité de son chant.
Bing Crosby règne : avec 55 millions d'exemplaires, son White Christmans demeure le disque le plus vendu.

Beaucoup de soldats le haïssent car il traîne une réputation erronée de planqué et drague leurs amies. Ses fans ? Les bobby-soxers, adolescentes aux socquettes blanches. Sinatra donne jusqu'à dix représentations par jour. Il est surnommé "The Voice" (La Voix). Future parolière, Marilyn Bergman rate l'école pour l'écouter chanter, est arrêtée par la police, et quelques décennies plus tard, écrira des chansons avec son mari Alan Bergman. Le succès de Sinatra éclipse celui de Dorsey. Sinara met un terme à son contrat avec Dorsey.
Idole des bobby-soxers pendant la Seconde Guerre mondiale, Frank Sinatra entame une carrière de chanteur en solo en 1942.
Lors d'un séjour à Cuba, Sinatra rencontre des mafieux, tels Luciano. Largement médiatisée, la photographie de leur rencontre nourrit une campagne durable associant Sinatra à la mafia. Une association que l'artiste s'efforce vainement de nier et de contrer.
Lors d'un séjour à Cuba, Sinatra rencontre des mafieux, tels Luciano. Largement médiatisée, la photographie de leur rencontre nourrit une campagne durable associant Sinatra à la mafia. Une association que l'artiste s'efforce vainement de nier et de contrer.
Dès sa jeunesse, Frank Sinatra est proche de Juifs, et sera marqué par la Shoah.
Son succès public attire l’attention de Hollywood qui le fait tourner dans des comédies musicales : Anchor’s Aweigh (Escale à Hollywood) de George Sidney, Till the Clouds Roll by (La Pluie qui chante) de Richard Whorf et Vincente Minnelli, On the Town (Un jour à New York) de Stanley Donen et Gene Kelly.
Au début des années 1950, Sinatra est au creux de la vague, et souffre de problèmes vocaux. Les ventes de ses disques s'effondrent. Des rumeurs persistantes le liant à la mafia ternissent son image. Son contrat avec la Columbia n'est pas renouvelé. Criblé de dettes, Sinatra se produit dans de petits night-clubs.

Ava Gardner avorte au grand désespoir de Frank Sinatra.

Les tournages séparent le couple qui bat de l'aile. Sinatra consomme beaucoup d'alcool.

Convaincu de l’étendue de son registre dramatique et de la nécessiter de relancer sa carrière, il obtient difficilement, et avec l'aide d'Ava Gardner, de passer une audition et d’interpréter le rôle de Maggio, dans From Here to Eternity (Tant qu’il y aura des hommes) de Fred Zinnemann (1954), avec Burt Lancaster, Montgomery Clift, Déborah Kerr. "J'ai fait ce film pour survivre. J'ai arrêté l'alcool", confie Sinatra.
Ce rôle dramatique lui vaut l'Oscar du meilleur second rôle. "I am deeply thrilled and very moved... I am terribly pleased", déclare Frank Sinatra lors de la cérémonie de remise des Oscar.

En pleine Guerre froide, Frank Sinatra est soupçonné de sympathies pour le communisme. Bien que son nom ait été prononcé lors d'une audience du Comité, il n'a pas eu à témoigner.
Il se bat pour l'égalité des droits des Noirs, contre la ségrégation raciale : "Je pense que nous sommes tous égaux", affirme-t-il. "Il m'a ouvert des portes. Il a toujours été là pour moi", confie Sammy Davis Jr. Gravement blessé lors d'un accident de la circulation au cours duquel il perd un œil, Sammy Davis Jr effectue sa convalescence chez Sinatra.
Frank Sinatra et Ava Gardner divorcent en 1957. Après la séparation, le style de Sinatra devient "plus fataliste".
La blonde ou la rousse
Frank Sinatra est de nouveau au sommet de la gloire lorsqu’il joue en 1957 dans La blonde ou la rousse, film (Pal Joey) de George Sidney (105 min) qui l’avait déjà dirigé dans Escale à Hollywood où il chantait (et dansait) aux côtés de Gene Kelly" (Olivier Père).

George Sidney "était un élève exemplaire de la Metro-Goldwyn-Mayer" (MGM), studio hollywoodien. "Chacun de ses films était une mise en application rigoureuse des règles archétypales du musical hollywoodien. La blonde ou la rousse, adaptation d’un grand succès de Broadway, n’échappe pas à ce perfectionnisme.



Le film ressort également au cinéma à partir du 16 décembre, distribué par Park Circus et programmé à Paris à la Filmothèque du Quartier Latin.
Registre dramatique
Frank Sinatra aborde des personnages complexes, des sujets sensibles : batteur de jazz drogué de The Man with the Golden Arm (L’Homme au bras d’or) d’Otto Preminger), assassin psychopathe Suddenly (Je dois tuer) de Lewis Allen, soldat amoureux d’une métisse dont le père est Noir dans Diables au soleil (Kings Go Forth) de Delmer Daves, vétéran courageux mais écrivain joueur Some Came Running (Comme un torrent) de Vincente Minnelli, policier faillible découvrant la corruption The Detective (Le détective) de Gordon Douglas…
Président Kennedy
Frank Sinatra se lie d'amitié avec le candidat catholique démocrate John Kennedy, dont il chante la chanson de campagne et intervient pour favoriser le vote de syndicats dans des États importants lors de la campagne présidentielle.
En 2017, pour le centième anniversaire de la naissance de John F. Kenney, a été diffusé JFK: The Lost Inaugural Gala.

"Les images rares de l’exubérant gala d’investiture de John Fitzgerald Kennedy, en janvier 1961, où se produisirent entre autres Frank Sinatra, Gene Kelly, Harry Belafonte et Ella Fitzgerald", ainsi que Milton Berle, Lloyd Bridges, Nat 'King' Cole, Tony Curtis, Sammy Davis Jr, Judy Garland, George Jessel, Hope Lange, Peter Lawford, Janet Leigh, Joe Louis, Shirley MacLaine, Lee Marvin, Vincent Price, Edward G. Robinson et Mort Sahl.
"En janvier 1961, John Fitzgerald Kennedy devient officiellement 35e président des États-Unis. Objet de tous les espoirs, le jeune et brillant candidat démocrate ne lésine pas sur les stars du show-business qu'il réunit lors de sa cérémonie d’investiture. Frank Sinatra, fervent soutien durant sa campagne, se produit sur scène aux côtés de Gene Kelly, Ella Fitzgerald, Harry Belafonte, Ethel Merman ou Nat King Cole. Associant analyses et témoignages inédits, ce documentaire réunit les images rares d'un événement qui a marqué les mémoires."
Sous la pression de la Maison Blanche, Frank Sinatra raye de la liste d'invités à la soirée Sammy Davis Jr, qui vient d'épouser May Britt, actrice suédoise.
Frank Sinatra croit à tort appartenir au clan Kennedy. Procureur général des États-Unis et frère du président, Bobby Kennedy se méfie des relations de Frank Sinatra avec la mafia, notamment Sam Giancana, via son amie Judy Campbell, proche du président John F. Kennedy. En 1962, Frank Sinatra doit accueillir le président Kennedy dans sa maison à Palm Springs. Mais le locataire de la Maison Blanche préfère se rendre chez Bing Crosby, fervent républicain. Sinatra chante dans une prison de Noirs américains accompagné de l'orchestre de Count Basie et avec Quincy Jones. Mais sans contacter la Maison Blanche. "Pendant un court instant, il a été l’étoile la plus brillante dans notre vie", dit Frank Sinatra à la mort du président Kennedy.
Rat Pack
Ami de Humphrey Bogart, Frank Sinatra est très affecté par son décès. Lauren Bacall sort avec Frank Sinatra. Elle accepte de l'épouser en 1958. Croyant qu'elle en avait fait part à la presse, Frank Sinatra rompt.
Frank Sinatra se rend à Las Vegas, fréquente les casinos, devient noctambule, ne supporte pas la solitude. Un rythme dur à suivre pour son entourage. La place de l'alcool dans la vie de Sinatra croît.

Au milieu des années 1950, le Rat Pack sauve Las Vegas, qui alors n'attire pas un public assez important. Frank Sinatra proteste contre la discrimination raciale affectant les artistes afro-américains.
Chairman of the Board (Président). C'est ainsi que les Américains surnomment désormais Frank Sinatra.
Lors d'un Telethon en 1976, Frank Sinatra organise une rencontre sur scène entre Dean Martin et Jerry Lewis, deux complices pendant plus d'une décennie dans les cabarets et à Hollywood.
Ocean's Eleven (L'inconnu de Las Vegas)
Arte diffusa les 14 mars à 22 h 40, 24 mars à 13 h 35 et 30 mars 2016 à 13 h 35, Ocean's Eleven (L'inconnu de Las Vegas), film de Lewis Milestone (1960, 122 min) avec le Rat Pack, Angie Dickinson et Shirley Maclaine.



Un crime dans la tête






Au début du XXIe siècle, The Manchurian candidate désigne, sous la plume d'auteurs américains tel Roger L. Simon, le candidat/président Barack Hussein Obama pour ses "actes et pensées non américains" (Wayne Allyn Root), pour son passé dont des pans demeurent inconnus et ses liens avec des individus - le gauchiste Frank Marshall Davis, Tony Rezko, le terroriste Bill Ayers, le théologien suprématiste anti-sémite, anti-Blancs et anti-américain Jeremiah Wright, l'anti-israélien Rashid Khalidi - et organisations - ACORN qui a multiplié les fraudes électorales dans divers États - peu recommandables (David Kupelian), sa diplomatie soutenant des régimes islamistes au détriment de l'alliance américaine avec l'État juif (Vic Rosenthal).
That's Life
Frank Sinatra Jr est kidnappé le 8 décembre 1963, à l'âge de 19 ans. Frank Sinatra paie la rançon exigée par les ravisseurs. Son fils est libéré deux jours après son rapt.
Sinatra milite auprès de la NAACP (National Association for the Advancement of Colored People) pour l'égalité des droits civils des Noirs américains. Au fil des années, les plaisanteries de Sinatra et Martin frôlent le racisme au détriment de Sammy Davis Jr.
Les goûts musicaux évoluent. Place au rock, que Frank Sinatra abhorre, et à la pop music. Frank Sinatra chante avec Elvis Presley Love Me Tender lors d'une émission télévisée, et enregistre des duos avec sa fille Nancy. Il devient conservateur, alors que les jeunes Américains protestent contre la guerre au Vietnam.
Il fonde le label Reprise Records, société de disques.

Il fonde le label Reprise Records, société de disques.

Le tournage de Rosemary's Baby, produit par Bob Evans et réalisé par Roman Polanksy, dure plus longtemps que prévu. À la grande fureur de Frank Sinatra qui a prévu de tourner avec son épouse.
Le mariage se conclut par un divorce en 1968. Voici quelques années, Mia Farrow a allégué que son fils brillant, Ronan, n'aurait pas pour père biologique Woody Allen, mais Frank Sinatra. Nancy Sinatra a alors révélé que son père avait subi une vasectomie.
En 1969, le père de Frank Sinatra décède. "Quelque chose s'est brisé en Frank Sinatra". "Mon père m'aimait plus que ma mère si c'est possible, mais il ne me l'a jamais montré... Il était ravi que je sois célèbre mais on n'en parlait jamais", confiait l'artiste.
Après l'insuccès de ses derniers disques, Frank Sinatra décide de se retirer.
Il soutient la campagne électorale de son ami, Ronald Reagan, ancien acteur. "Beaucoup de mes amis étaient furieux et ne voulaient plus parler avec moi. Je suis toujours démocrate, mais si le candidat républicain est meilleur que le démocrate, je vote pour lui", déplore Frank Sinatra qui avait aussi milité pour Richard Nixon en 1972. Il avait une affection pour Spiro Agnew qu'il s'efforce de dissuader de démissionner.

Le 13 octobre 1974, Frank Sinatra chante devant 20 000 spectateurs enthousiastes au Madison Square Garden.


Sioniste
Cette légende américaine aimait Israël et a lutté contre l’antisémitisme.
En 1945, il a tourné dans The House I Live In, court métrage de dix minutes contre l’antisémitisme vivace à la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Une œuvre qui a reçu le Golden Globe en 1946.
En 1947, il a chanté lors d’un rassemblement « Action pour la Palestine ». Les Palestiniens désignaient alors les Juifs de la Palestine mandataire.
En mars 1948, il a aidé Teddy Kollek, futur maire de Jérusalem et alors membre de la Haganah, agissant afin de contourner le boycott des armes imposé par le président Truman aux combattants Juifs d’Erezt Israël : au petit matin, Sinatra est arrivé, cachant un million de dollars dans un sachet en papier, sur la jetée du port de New York, où attendait un navire irlandais. Une somme indispensable à la victoire d’Israël en 1948.
Sinatra portait une petite mezouza autour du cou. Un cadeau d’une voisine âgée, Mme Golden, qui s’est occupée de lui enfant à Hoboken. En souvenir, il a acheté pour 250 000 dollars de bons d’Israël.


Il a donné un million de dollars à l’Université hébraïque de Jérusalem, qui l’a remercié en nommant un de ses immeubles, le Centre Frank Sinatra international des étudiants. Un Centre dont la cafétéria a été le lieu le 31 juillet 2002 d’un attentat palestinien islamiste tuant neuf personnes dont David Gritz.
Réaction de certains pays arables : le boycott de ses disques et films.
Mais Frank Sinatra est demeuré fidèle et loyal à Israël.
Hommages
Lors de l'année du centenaire de la naissance de la Cinémathèque française lui a consacré un cycle de films.
Le GRAMMY Museum a montré l’exposition Sinatra: An American Icon (21 octobre 2015-15 février 2016), qui sera montrée à Miami. "Following its highly acclaimed debut in New York in March, the multimedia exhibit exploring the life and career of multiple GRAMMY Award winner Frank Sinatra. As the official exhibit of the 2015 Frank Sinatra Centennial, Sinatra: An American Icon traces 100 years of Sinatra legacy, from Hoboken, N.J., through superstardom, chronicling the meteoric rise of his music career, his Hollywood success, personal life, and humanitarian work. “Dad always said, ‘I’d like to pass along to people what I know and what I do,” commented Nancy Sinatra. “With this exhibit, the Sinatra family proudly shares personal and professional insights into the life and times of Frank Sinatra.” "Sinatra's Los Angeles legacy is as prominent in music history as his New Jersey roots, which makes bringing the official exhibit of the 2015 Sinatra centennial to our museum extra special," said Bob Santelli, Executive Director of the GRAMMY Museum. "This exhibit not only celebrates Sinatra's recording and GRAMMY legacy, but gives visitors a unique glimpse of what it was like to personally know the man behind ‘The Voice.’" On display in the Museum's Special Exhibits gallery on the second floor through February 2016, Sinatra: An American Icon is presented in cooperation with the Sinatra Family, Frank Sinatra Enterprises, and the Frank Sinatra Collection, USC School of Cinematic Arts, and will feature many artifacts from the Sinatra Family’s personal collection, including never-before-seen photos, family mementos, rare correspondence, personal items, artwork, and recordings. Additional details on the exhibit and corresponding special events and programs will be forthcoming. This traveling exhibition is made possible through the generous support of Jack Daniel’s Sinatra Select. After Los Angeles, the exhibit will travel to Miami".
Hommages
Lors de l'année du centenaire de la naissance de la Cinémathèque française lui a consacré un cycle de films.
Le GRAMMY Museum a montré l’exposition Sinatra: An American Icon (21 octobre 2015-15 février 2016), qui sera montrée à Miami. "Following its highly acclaimed debut in New York in March, the multimedia exhibit exploring the life and career of multiple GRAMMY Award winner Frank Sinatra. As the official exhibit of the 2015 Frank Sinatra Centennial, Sinatra: An American Icon traces 100 years of Sinatra legacy, from Hoboken, N.J., through superstardom, chronicling the meteoric rise of his music career, his Hollywood success, personal life, and humanitarian work. “Dad always said, ‘I’d like to pass along to people what I know and what I do,” commented Nancy Sinatra. “With this exhibit, the Sinatra family proudly shares personal and professional insights into the life and times of Frank Sinatra.” "Sinatra's Los Angeles legacy is as prominent in music history as his New Jersey roots, which makes bringing the official exhibit of the 2015 Sinatra centennial to our museum extra special," said Bob Santelli, Executive Director of the GRAMMY Museum. "This exhibit not only celebrates Sinatra's recording and GRAMMY legacy, but gives visitors a unique glimpse of what it was like to personally know the man behind ‘The Voice.’" On display in the Museum's Special Exhibits gallery on the second floor through February 2016, Sinatra: An American Icon is presented in cooperation with the Sinatra Family, Frank Sinatra Enterprises, and the Frank Sinatra Collection, USC School of Cinematic Arts, and will feature many artifacts from the Sinatra Family’s personal collection, including never-before-seen photos, family mementos, rare correspondence, personal items, artwork, and recordings. Additional details on the exhibit and corresponding special events and programs will be forthcoming. This traveling exhibition is made possible through the generous support of Jack Daniel’s Sinatra Select. After Los Angeles, the exhibit will travel to Miami".
Arte diffusa les 13, 23 et 29 décembre 2015 Frank Sinatra. Le crooner à la voix de velours, documentaire d'Annette Baumeister. La vie de cet "acteur et chanteur américain mythique, avec ses zones d’ombre et de lumière. Fils d’immigrés italiens né près de New York, Frank Sinatra s’essaie d’abord à la boxe. Au début des années 1950, sa carrière de chanteur connaît un creux : son show TV fait un flop et le label qui l’a recruté le congédie. Mais il ne tardera pas à reprendre une ascension fulgurante. Le septième art veut du bien à Sinatra, puisqu'il obtient l’Oscar du meilleur second rôle pour Tant qu’il y aura des hommes de Fred Zinnemann (1953). Le bruit court qu’il aurait pu interpréter Angelo Maggio, l'un des personnages principaux du film, grâce à ses contacts avec la mafia. Qu'importe, cela ne fait que l'auréoler d’une part de mystère. Il est le chéri de ces dames, mais ses trois mariages se concluent par des échecs. Frank Sinatra connaîtra le sort de nombre de célébrités ravagées par l’alcoolisme, le tabagisme, l’addiction au jeu et les dépressions à répétition. Il s'éteindra un jour de mai 1998, accédant définitivement au rang d'icône".
Afin de célébrer le centenaire de Frank Sinatra, la galerie Joseph Bachaumont présente Frank Sinatra. 100 Years. "100 photos inconnues du public rassemblées par le commissaire de l’exposition Frédéric Lecomte Dieu. Elles sont toutes accompagnées de légendes sous forme d’anecdotes retraçant la vie et la carrière de comédien et de chanteur d’un des plus grands mythes de l’histoire de l’Amérique".
Arte diffusa le 23 décembre 2015 Frank Sinatra "All or nothing at all", documentaire de Alex Gibney, et La blonde ou la rousse, film de George Sidney (1957).
Le 2 juillet 2017, Arte diffusa le numéro de Tout est vrai (ou presque) consacré à Frank Sinatra.
En 2018, une kippa de Frank Sinatra a été vendue aux enchères.
CHRONOLOGIE
1915 : Naît le 12 décembre à Hoboken (New Jersey), États-Unis.
1935 : Débute sa carrière de chanteur qui durera plus de 60 ans. Surnommé « The Voice », il est considéré comme l’un des plus grands crooners du XXe siècle.
1939 : il épouse Nancy Barbato.
1943 : Première apparition au cinéma dans le film Reveille With Beverly, dans son propre rôle.
Tourne son premier film en vedette pour RKO, Amour et Swing (Higher And Higher) de Tim Whelan (États-Unis/1943/90’/35MM) d’après Higher and Higherde Gladys Hurlbut, Joshua Logan, avec Michèle Morgan, Jack Haley, Frank Sinatra. « Mike, employé de maison, tente de sauver de la misère son patron ruiné. Il fait passer une femme de chambre pour la fille de celui-ci afin de lui trouver un riche prétendant ».
1944 : Signe un contrat de cinq ans avec la MGM et joue dans la comédie musicale Escale à Hollywood de George Sidney avec Gene Kelly.
1945 : Escale à Hollywood (Anchors Aweigh) de George Sidney (États-Unis/1945/143’/35MM) avec Frank Sinatra, Gene Kelly, Kathryn Grayson. « Deux marins en escale à Hollywood rencontrent un jeune orphelin élevé par sa tante qui s’est enfui pour s’enrôler dans la marine. Ils vont le raccompagner et faire la connaissance de la tante qui est une belle jeune femme ».
1951 : Divorcé de Nancy Sinatra, il épouse Ava Gardner dont il divorce en 1957.
1953 : Remporte l’Oscar du meilleur second rôle pour Tant qu’il y aura des hommesde Fred Zinnemann, sa première interprétation dans un rôle dramatique.
1957 : La blonde ou la rousse (Pal Joey) de George Sidney (États-Unis/1957/117’/35MM) d’après Pal Joey de John O’Hara, Richard Rodgers, Lorenz Hart avec Rita Hayworth, Frank Sinatra, Kim Novak. Un chanteur de night-club hésite entre deux femmes, Linda, blonde, jeune, jolie et plutôt sage et Vera, rousse fortunée et délurée.
1958 : Comme un torrent (Some Came Running) de Vincente Minnelli (États-Unis/1958/137’/35MM) d’après James Jones, avec Frank Sinatra, Dean Martin, Shirley Maclaine, Arthur Kennedy. « Après la guerre, un vétéran retourne dans sa ville natale avec des ambitions d’écrivain et flanqué d’une fille séduite dans un bar. Il y retrouve son frère Frank, fait la connaissance d’un joueur professionnel et d’une enseignante de littérature ».
1958 : Les diables au soleil (Kings Go Forth) de Delmer Daves (États-Unis/1958/109’/35MM) avec Natalie Wood, Frank Sinatra, Tony Curtis. « Pendant la Seconde Guerre mondiale, deux amis, soldats américains postés en France, s’éprennent de la même jeune femme, dont ils apprennent que le père est noir ».
1965 : « Réalise son unique long métrage, L’Île des braves, film de guerre pour lequel il crée sa maison de production Sinatra Enterprises ».
1968 : Le Détective (The Detective) de Gordon Douglas (États-Unis/1968/114’/35MM) avec Frank Sinatra, Lee Remick, Jacqueline Bisset, Robert Duvall. « Le policier Joe Leland enquête sur le meurtre d’un homosexuel tué par son partenaire. L’enquête de Leland va révéler la corruption régnant sur la ville de New York ».
1974 : That's Entertainment!)
1976 : Frank Sinatra épouse Barbara Marx.
1976 : Frank Sinatra épouse Barbara Marx.
1998 : Meurt le 14 mai à West Hollywood (Californie), États-Unis.
Du 21 octobre 2015 au 15 février 2016
Au GRAMMY Museum at L.A. LIVE
800 W. Olympic Blvd., Ste. A245
Los Angeles, CA 90015 USA
Tel. : 213.765.6800
Du lundi au vendredi de 10 h 30 à 18 h 30, samedi et dimanche de 10 h à 18 h 30
Du 27 novembre 2015 au 20 janvier 2016
À la Galerie Joseph Bachaumont
7 Rue Bachaumont. 75002 Paris
Tél. : +33 (0) 1 42 71 20 22
La blonde ou la rousse, film de George Sidney
Sur Arte le 23 décembre à 13 h 35 (105 min)
Montage : Viola Lawrence, Jerome Thoms
Producteur : Fred Kohlmar
Production : Essex Productions, George Sidney Productions
Auteur : John O'Hara
Scénario : Dorothy Kingsley
Image : Harold Lipstein
Musique : Richard Rodgers, Morris Stoloff
Avec : Rita Hayworth, Frank Sinatra, Kim Novak, Barbara Nichols, Bobby Sherwood
Visuels : © Columbia Pictures Industries
"Gala d'investiture de John Fitzgerald Kennedy, 1961" (John F. Kennedy Galakonzert 1961) par John Paulson.
Allemagne, 2018
Avec : Frank Sinatra, Gene Kelly, Ella Fitzgerald, Harry Belafonte, Ethel Merman
Nat King Cole
Présentation : Phylicia Rashad
Sur Arte le 6 janvier 2019 à 18 h 30
Ocean's Eleven (L'inconnu de Las Vegas), de Lewis Milestone
États-Unis, 1960, 122 min
Sur Arte les 14 mars à 22 h 40, 24 mars à 13 h 35 et 30 mars 2016 à 13 h 35
Auteur : George Clayton Johnson, Jack Golden Russell
Image : William H. Daniels
Montage : Philip W. Anderson
Musique : Nelson Riddle
Production : Dorchester Productions
Producteus : Lewis Milestone, Henry W. Sanicola
Scénario : Harry Brown, Charles Lederer
Avec Frank Sinatra (Danny Ocean), Dean Martin, Sammy Davis Jr., Peter Lawford, Angie Dickinson, Richard Conte, Cesar Romero, Patrice Wymore
Visuels : © Warner Brothers
Image : William H. Daniels
Montage : Philip W. Anderson
Musique : Nelson Riddle
Production : Dorchester Productions
Producteus : Lewis Milestone, Henry W. Sanicola
Scénario : Harry Brown, Charles Lederer
Avec Frank Sinatra (Danny Ocean), Dean Martin, Sammy Davis Jr., Peter Lawford, Angie Dickinson, Richard Conte, Cesar Romero, Patrice Wymore
Visuels : © Warner Brothers

George Axelrod, John Frankenheimer, 1962, 121 min
Auteur : Richard Condon
Décors : Richard SylbertImage : Lionel Lindon
Montage : Ferris Webster
Musique : David Amram
Production : M.C. Productions
Scénario : George Axelrod
Avec Laurence Harvey (Raymond Shaw), Frank Sinatra (Bennett Marco), Janet Leigh (Rosie), Angela Lansbury (mère de Raymond), Henry Silva (Chujin), Leslie Parrish (Jocie Jordon)
Sur Arte les 20 juillet à 22 h 45 et 22 juillet 2016 à 13 h 35
2015, 91 min
Sur Arte les 13 décembre à 22 h 15, 23 décembre à 15 h 20 et 29 décembre 2015 à 3 h 10
Visuel : © Terry O’Neill
Jusqu’au 17 juin 2015
51, rue de Bercy, 75012 Paris
Tél. : 01 71 19 33 33
Visuels
© 2015 Frank Sinatra Enterprises, LLC. All Rights Reserved
Cet article a été publié les 12 juin, 3 novembre et 13 décembre 2015, 14 mars et 20 juillet 2016, 3 juillet 2017 et 24 décembre 2017.
[Source : www.veroniquechemla.info]
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