L’an dernier, des représentants de l’EIZIE, (Euskal Itzultzaile, Zuzentzaile eta Interpreteen Elkartea) l’Association des traducteurs, correcteurs et interprètes de langue basque) s’étaient rendus en Slovénie dans le cadre du programme des Nouveaux traducteurs, et cette année c’est en Bulgarie que nous étions invités, du 17 au 19 octobre, pour discuter de l’importance de la traduction dans le développement de la littérature et de la culture basques, entre autres sujets.


La même après-midi ce jour-là, nous avons été reçus à la Maison de la littérature et de la traduction de Sofia par sa directrice Yana Genova. Les traducteurs peuvent y travailler en résidence (il y a un appartement à l’étage) et des ateliers et conférences y ont lieu. Pendant notre visite, une table ronde sur la traduction de et en basque a été organisée de 18h30 à 20 heures, menée par la professeure de philologie espagnole de l’Université de Sofia, Ludmila Ilieva. Le public, environ 25 personnes, constitué pour la plupart de traducteurs professionnels, s’est montré très intéressé et nous a posé de nombreuses questions sur nos conditions de travail, les réseaux de bibliothèques et leurs modalités d’accès. Pour conclure, nous avons montré une vidéo de Harkaitz Carno lisant son œuvre, Azken aurreko manifuesta (‘L’après-dernier manifeste’), afin que le public puisse entendre du basque, et parce que ce choix nous a semblé approprié.
Lors de ces trois manifestations du premier jour, c’est Maria Pachkova qui a traduit de l’espagnol en bulgare. Il y a deux ans, elle faisait partie du programme Nouveaux traducteurs. Elle a traduit trois ouvrages de littérature basque et travaille sur un quatrième.

Le lendemain, jeudi, nous étions à l’université de Sofia. À midi nous avons passé une heure et demie avec des étudiants espagnols, et nous avons aussi rencontré des étudiants espagnols à l’université de Plovdiv le lendemain également. À chaque fois, nous avons parlé devant une vingtaine d’étudiants de la situation sociolinguistique du Pays basque, de l’évolution de la traduction en basque, de l’importance de la traduction dans le développement de la littérature, de la traduction du basque, et des particularités de la traduction basque. Maria s’est jointe à nous pour ces rencontres universitaires, mais son interprétation n’était pas nécessaire.

Lors de toutes ces rencontres, nous avons parlé de travail de l’EIZIE et d’Etxpare et distribué des brochures d’information sur ces deux organisations. Pendant ces trois jours, nous avons pu rencontrer des professionnels, non seulement les professeurs qui nous ont accueillis à l’université, mais aussi des écrivains et des traducteurs venus assister à nos interventions. Grâce à cet échange, nous avons appris beaucoup sur la littérature et la traduction bulgares, et leur politique de promotion, sujets qui ne nous étaient pas familiers, puisqu’aucun livre n’a été traduit du bulgare en basque. Ces rencontres, initiées par l’EIZIE et Etxepare, ont fourni un point de départ fructueux pour permettre la rencontre de nos deux peuples et établir les bases de notre future coopération. Nous avons bien compris également qu’il est indispensable de promouvoir la formation si nous voulons exporter la littérature basque.
[Source : www.ceatl.eu]
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