L'autrice portugaise Agustina Bessa-Luís, lauréate du Prix Camoes, plus importante distinction littéraire du Portugal, est décédée ce lundi 3 juin à l'âge de 96 ans. Elle laisse derrière elle une importante bibliographie, qui réunit des romans, des ouvrages destinés à la jeunesse, des biographies, des essais et même des pièces de théâtre.
Écrit par Antoine Oury
Écrit par Antoine Oury
Le Portugal est en deuil après l'annonce de la disparition d'une des auteures les plus lues et appréciées du pays : l'agence Lusa a confirmé la mort d'Agustina Bessa-Luís, dont les funérailles auront lieu mardi à Porto, la ville à laquelle elle était restée attachée toute sa vie. « Je vis ici, mais Porto n’est pas un lieu pour moi : c’est un sentiment », affirmait-elle pour décrire sa relation si particulière avec la cité.
Née en 1922 à Amarante, dans la région du Douro, au nord du pays, Agustina Bessa-Luís part à Porto dès l'âge de dix ans, pour poursuivre ses études : à partir de 1950, elle s'y installera définitivement. Après la publication de quelques nouvelles, son roman A Sibila (La Sibylle, traduit en français par Françoise Debecker-Bardin pour les éditions Métailié) lui confère un statut particulier dans le monde des lettres lusophones.
Depuis ce succès, Bessa-Luís n'a jamais cessé d'écrire, s'essayant sans crainte à plusieurs types de textes, notamment des pièces de théâtre, des biographies et des ouvrages jeunesse. Elle fut également directrice de plusieurs périodiques, notamment le journal O Primeiro de Janeiro en 1986 et 1987.
Dans les années 1980, elle noue une relation de travail avec le réalisateur portugais Manoel de Oliveira, qui adapte quelques-uns de ses romans au cinéma : Francisca (1981), tiré de son livre Fanny Owen, mais aussi Val Abraham (1993) et Le Principe de l’incertitude (2002). Sa petite fille, Leonor Baldaque, actrice et romancière, participe également à ses projets et coscénarise même certains films de Manoel de Oliveira.
En 2004, Agustina Bessa-Luís a reçu le Prix Camoes, la récompense la plus prisée du monde des lettres lusophones. Mais elle avait d'ores et déjà été saluée par nombre de prix, notamment le Prix de la ville de Porto, en 1982.
« Il y a des personnalités pour lesquelles il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’elles ont été et ce qu’elles signifient pour nous tous. Agustina Bessa-Luis en fait partie », a déclaré le président de la République portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, dans un communiqué.
Née en 1922 à Amarante, dans la région du Douro, au nord du pays, Agustina Bessa-Luís part à Porto dès l'âge de dix ans, pour poursuivre ses études : à partir de 1950, elle s'y installera définitivement. Après la publication de quelques nouvelles, son roman A Sibila (La Sibylle, traduit en français par Françoise Debecker-Bardin pour les éditions Métailié) lui confère un statut particulier dans le monde des lettres lusophones.
Depuis ce succès, Bessa-Luís n'a jamais cessé d'écrire, s'essayant sans crainte à plusieurs types de textes, notamment des pièces de théâtre, des biographies et des ouvrages jeunesse. Elle fut également directrice de plusieurs périodiques, notamment le journal O Primeiro de Janeiro en 1986 et 1987.
Dans les années 1980, elle noue une relation de travail avec le réalisateur portugais Manoel de Oliveira, qui adapte quelques-uns de ses romans au cinéma : Francisca (1981), tiré de son livre Fanny Owen, mais aussi Val Abraham (1993) et Le Principe de l’incertitude (2002). Sa petite fille, Leonor Baldaque, actrice et romancière, participe également à ses projets et coscénarise même certains films de Manoel de Oliveira.
En 2004, Agustina Bessa-Luís a reçu le Prix Camoes, la récompense la plus prisée du monde des lettres lusophones. Mais elle avait d'ores et déjà été saluée par nombre de prix, notamment le Prix de la ville de Porto, en 1982.
« Il y a des personnalités pour lesquelles il n’y a pas de mots pour décrire ce qu’elles ont été et ce qu’elles signifient pour nous tous. Agustina Bessa-Luis en fait partie », a déclaré le président de la République portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, dans un communiqué.
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