Le 18 octobre 2014, l'émission “Une vie, une œuvre”, dirigée par Martin Quenehen et diffusée tous les samedis sur les ondes de France Culture, était consacrée au chanteur français Alain Bashung (1947-2009).
Ses douze albums studio sont autant d’étapes vers une destination connue de lui seul, douze facettes d’un personnage polymorphe, douze tentatives de recomposer une identité brouillée. Alain Bashung a construit plus qu’une œuvre : un univers avec lequel chaque auditeur entretient une relation intime.
Ses douze albums studio sont autant d’étapes vers une destination connue de lui seul, douze facettes d’un personnage polymorphe, douze tentatives de recomposer une identité brouillée. Alain Bashung a construit plus qu’une œuvre : un univers avec lequel chaque auditeur entretient une relation intime.
1966-1980 : quatorze ans pour devenir l’interprète de « Gaby » ; 1980-1982 : deux ans pour confirmer, avec “Pizza”, qu’un rock français adulte est possible, avant de connaître sa première dépression nerveuse, disparaître des radars, et revenir avec “Play blessures”, soit le meilleur album de new wave jamais enregistré par un artiste français.
Son parcours discographique est entrecoupé de tournées au cours desquelles il se réinvente en compagnie de musiciens triés sur le volet, repoussant toujours plus loin les limites de son univers musical et visuel.
Au milieu des années 1990, “Chatterton” amorce une nouvelle approche qui conduira à “Fantaisie militaire”, puis à “L’Imprudence”, album gazeux, complexe bien qu’épuré, que l’on qualifierait de chef-d’œuvre, si le terme n’était pas si galvaudé.
La sortie de “Bleu pétrole” est ponctuée d’une série de concerts miraculeux qui semblent défier le sort.
Par Pierre Mikaïloff
Réalisation : Nathalie Salles
Attachée d'émission : Claire Poinsignon
Mixage : Bruno Martin
Images : Nicolas Andreu.
Création musicale : Yan Péchin
Invités :
Chloé Mons, chanteuse et comédienne. Épouse d'Alain Bashung
Boris Bergman, parolier
Jean Fauque, parolier
Jean-Louis Piérot, réalisateur et musicien
[Photo : CHRISTOPHE D YVOIRE/Sygma
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Getty - source : www.franceculture.fr]
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