terça-feira, 14 de fevereiro de 2017

Les jeunes écologistes «naïfs et gênants»

Catia Fernandes (2e à gauche) et Meris Sehovic (3e à gauche) sont les porte-parole des jeunes écologistes.
«En tant qu’organisation de jeunes, nous voulons faire encore plus pour introduire nos alternatives dans le débat public», déclare le nouveau porte-parole des jeunes écologistes, Meris Sehovic. Le jeune homme de 25 ans, qui est également l’assistant parlementaire du député européen Claude Turmes, ajoute que les jeunes écologistes «souhaitent passionner les gens pour une amélioration profonde de la société».
La poussée des nationalismes de droite serait, selon Meris Sehovic, «une conséquence alarmante de problèmes structurels profonds». Le nouveau porte-parole des jeunes écologistes cite un système économique néolibéral au service des «happy few», c’est-à-dire aux rares personnes privilégiées. Il ajoute la mondialisation effrénée et des inégalités croissantes. Les jeunes écologistes veulent donc offrir des alternatives aux «propositions superficielles et populistes».
Catia Fernandes, qui a été reconduite pour un an en tant que co-porte-parole, s’est pour sa part réjouie que des revendications de longue date des jeunes écologistes se soient matérialisées au cours des derniers mois: la gratuité des transports publics pour les étudiants et l’introduction des trains de nuit.

Trouver Bob Picard

Aucune motion d’honneur dans le communiqué des jeunes écologistes pour Bob Picard, l’ancien co-porte-parole de Déi Jonk Gréng, qui avait jeté l’éponge en décembre. Bob Picard pensait sarcastiquement «ne pas être assez écologique» pour être membre du parti.
Il avait fermement critiqué la position du parti mère au gouvernement, favorable à l’accord européen de libre-échange avec le Canada (Ceta), sous réserve de quelques garanties. Il avait commenté sur Facebook: «Quand lors d’une réunion du comité, on s’aperçoit qu’il y a plus de produits Apple autour de la table que de membres, c’est un signe que quelque chose ne tourne pas rond.»

«Jeunes naïfs»

Bien que quelque peu bridés par rapport à Bob Picard, Déi Jonk Gréng, tout comme les jeunes des autres partis, font régulièrement des sorties médiatiques critiques envers la politique, y compris celle de leur parti mère. Soit pour rendre attentif à des idées de base, soit pour donner au parti mère un moyen de pression au sein d’une coalition.
La conscience des jeunes ne plaît pas toujours à tout le monde. Le ministre socialiste, Nicolas Schmit, avait critiqué le 3 février les «jeunes naïfs» lorsque ces derniers s’étaient opposés à l’interdiction de la burqa. Les jeunes écologistes, dans leur communiqué, font donc clairement allusion à cette lutte entre les générations.


[Source : www.paperjam.lu]

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