La rivière Tapajos au cœur de la forêt amazonienne brésilienne abrite une biodiversité exceptionnelle. Mais d’après une enquête de Greenpeace la construction d’un méga barrage pourrait mettre en péril ce petit paradis et la vie des communautés autochtones, même si certains n’y voient que des avantages.
Ce
barrage avantagerait de multiples protagonistes, comme les industries
destructrices actives dans l’élevage ou encore dans l’exploitation
minière. Ces industries envisagent de profiter de l’électricité produite
et de la future autoroute fluviale que sera le Rio Tapajos une fois le
barrage construit.
Ceux qui peuvent en tirer profit
Selon l’enquête de Greenpeace, un certain nombre d’entreprises ont un
intérêt direct à ce que soit construit le barrage. C’est le cas de la
société en ingénierie Tractebel Engineering, qui appartient au groupe
français Engie, ou encore du géant allemand Siemens, qui possède une part
importante du marché des génératrices et des turbines grâce à sa
joint-venture avec Voith.
A lire et relire tout ce qu’à dit Siemens à propos de l’énergie
renouvelable et de la protection de notre environnement, on pourrait
croire que c’est une des entreprises les plus progressistes. Et cela
n’est pas loin de la vérité car Siemens est le leader mondial de
l’énergie éolienne et solaire.
Cependant, l’entreprise engendre des bénéfices colossaux grâce aux
turbines et aux génératrices pour les centrales hydroélectriques, sans
aucunement se préoccuper des conséquences que cela peut avoir. Les
barrages au sein de l’écosystème amazonien mettent en péril la survie
des animaux et des humains comme les Mundurukus et les communautés de
pêcheurs traditionnels qui vivent le long de la rivière. Difficile donc
de parler d’énergie « durable »…
D’autres solutions existent
D’après l’enquête réalisée par Greenpeace, le Brésil n’a pas besoin
de ce barrage sur le Rio Tapajos pour produire suffisamment
d’électricité. Les énergies éoliennes et solaires peuvent produire
l’électricité nécessaire, de plus ce sont des technologies dans
lesquelles Siemens est également un expert. Comme les Allemands et les
Néerlandais l’ont déjà dit à l’entreprise, il faudrait plutôt promouvoir
ces énergies propres qui aideront le Brésil à se construire un avenir
énergétique durable, au lieu de saccager les ressources existantes.
[Source : www.greenetvert.fr]
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