Si les plans d’austérité à répétition n’ont pas amélioré l’économie, ils ont réussi à changer le mode de vie des Grecs. En témoigne la mutation des bouzoukia, toujours très fréquentés jusqu’au bout de la nuit.
Après trois cures de rigueur consécutives en cinq ans, lesbouzoukia (cabarets grecs) ont-ils encore une raison d’être ? La réponse est oui. Sauf que, pour survivre à la crise, ils ont dû s’adapter à la réalité de 2015. Ces cinquante dernières années, disons de 1950 à 2000, quand on parlait de sortir le soir, on entendait bouzoukia. En d’autres termes : manger et s’amuser jusqu’au bout de la nuit en écoutant les plus grands chanteurs venus se produire sur scène avec leurs musiciens – et leur jeter des milliers d’œillets pour les féliciter avant que tout le monde se mette à danser sur les tables. Maintenant, si l’on se rend dans le quartier de Kolonaki, au Cabaret [...]
[Dessin de Falco, Cuba - lisez la totalité de cet article sur www.courrierinternational.com]
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