Extension du domaine
de la lutte ? Dans le magazine Lui, édition de ce mercredi 30 avril,
Michel Houellebecq parle politique avec Frédéric Beigbeder. Remonté
contre le gouvernement, l'écrivain et réalisateur confie combien il se
sent « extrêmement mal en France » et « peaufine un projet de nouvelle Constitution » orienté vers le concept de démocratie directe. Comme quoi se tenir à distance de la vie publique n'empêche pas de songer au bien commun.
Houellebecq en convient qu'il est « assez inhabituel de lancer une campagne politique dans Lui ». Mais comme il manque de « relais d'opinion sérieux », qu'il en vient à redouter une « guerre civile » et qu'il est parfois nécessaire de « changer les habitudes anciennes », il s'est lancé à l'occasion d'un long entretien.
L'écrivain dénonce : « Je me sens extrêmement mal en France. Il y a eu plusieurs tours de vis supplémentaires (...) C'est incroyable comme le gouvernement semble vouloir augmenter le malheur des gens, dans des proportions peut-être inédites. »
Aussi si l'on ne prend pas de mesures, « on court à la catastrophe » estime Michel Houellebecq, qui planche à son projet de nouvelle Constitution démocratique. « J'en ai parlé à Sarkozy pour qui j'ai une réelle affection. Tout d'abord, je souhaite généraliser la démocratie directe en supprimant le Parlement. »
Il poursuit en expliquant que selon lui « le président de la République doit être élu à vie, mais instantanément révocable sur simple référendum d'initiative populaire ». Dans son projet, les juges doivent être élus et le budget de l'État décidé par les citoyens, « qui devront chaque année remplir une feuille avec des cases à cocher. Le peuple décidera ainsi quelles dépenses il juge prioritaires ».
Houellebecq en convient qu'il est « assez inhabituel de lancer une campagne politique dans Lui ». Mais comme il manque de « relais d'opinion sérieux », qu'il en vient à redouter une « guerre civile » et qu'il est parfois nécessaire de « changer les habitudes anciennes », il s'est lancé à l'occasion d'un long entretien.
L'écrivain dénonce : « Je me sens extrêmement mal en France. Il y a eu plusieurs tours de vis supplémentaires (...) C'est incroyable comme le gouvernement semble vouloir augmenter le malheur des gens, dans des proportions peut-être inédites. »
Aussi si l'on ne prend pas de mesures, « on court à la catastrophe » estime Michel Houellebecq, qui planche à son projet de nouvelle Constitution démocratique. « J'en ai parlé à Sarkozy pour qui j'ai une réelle affection. Tout d'abord, je souhaite généraliser la démocratie directe en supprimant le Parlement. »
Il poursuit en expliquant que selon lui « le président de la République doit être élu à vie, mais instantanément révocable sur simple référendum d'initiative populaire ». Dans son projet, les juges doivent être élus et le budget de l'État décidé par les citoyens, « qui devront chaque année remplir une feuille avec des cases à cocher. Le peuple décidera ainsi quelles dépenses il juge prioritaires ».
Concernant le projet de loi visant à pénaliser les clients
de prostituées, celui-ci n'est à ses yeux pas une mesure adaptée. Car
l'écrivain soutient que les professionnelles « adorent leur métier et empêcher ces filles d'exercer est une première saloperie considérable », rapporte l'AFP.
Écrit par Julien Helmlinger
[Photo : CC by 2.0 par Abode of Chaos - source : www.actualitte.com]
Sem comentários:
Enviar um comentário