J’étais au lycée de Bagnols sur Cèze de 1968 à 1972 et j’avais des amis à l’Ardoise.
Tout le monde savait que c’était le camp de la honte.
Mais dans cette vidéo ce qui m’a fait le plus réfléchir c’est la rencontre avec le couple d’instit.
Une fille de harki reproche à l’instituteur de l’avoir obligé à parler
français alors qu’à la maison elle ne parlait qu'en arabe ( ou Kabyle ?)
avec ses parents.
Et la règle sur les doigts.... souvenirs partagés.
Ces
mêmes instituteurs depuis le glorieux « Jules Ferry » reproduisent ce
schéma avec les enfants des Cévennes, d’Ardèche ou du Gard en faisant la
chasse au « patois » (occitan) au nom de la grandeur et de la
supériorité de la langue française.
Ces mêmes instituteurs ayant subit ces violences « culturelles » les
ont largement reproduites sur tout ce qui n’était pas « bon français ».
Le résultat pour notre cas, c’est une « région » de « refoulés culturel
» : des occitans colonisés et aliénés qui prennent plaisir à réduire au
même état nos amis d’origines berbère ou arabe.
Regardez du côté de Barcelone et de la Catalogne, regardez le pays
Basque ou l’Ecosse et vous verrez que « l’assimilation » choisie est
différente de l’assimilation forcée et imposée.
Nos amis «
Berbères » doivent apprendre que lorsqu’ils se retrouvent dans ce Sud il
ne doivent pas chercher à devenir plus français que les français, mais
tout simplement partir à la recherche de la vraie culture naturelle de
ce pays, la Provence ou plus généralement le pays Occitan.
Amis « harkis » si vous désirez vous intégrer en Bretagne devenez
Breton, si vous désirez vous intégrer sur « l'Ile de Beauté » devenez
Corse, si vous êtes à Perpignan devenez Catalan et si vous êtes à
Toulouse, Marseille, Nice ou Bordeaux devenez Occitan.
Vous serez accueilli à bras ouverts.
Si demain je vais m’installer définitivement à Agadez ou Imilchil je deviendrais Amazhig...
Pellet J-M
[Source : occitan-touareg.over-blog.com]
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