Gilles Lapouge est né le 7 novembre 1923 à Digne-les-Bains et mort ce 31 juillet 2020 à Paris. On apprend son décès par son éditeur, Albin Michel, survenu à l’hôpital américain de Paris. Passionné par le Brésil, il consacra sa vie et une partie de ses œuvres au territoire et ses habitants.
Écrit par Victor De Sepausy
Il grandit à Oran, en Algérie, où son père est militaire. Après des études d’histoire et de géographie, il devient journaliste. En 1950, il part pour le Brésil où il collabore avec le quotidien brésilien O Estado de São Paulo, dont il restera le correspondant. De retour en France, il travaille pour Le Monde, Le Figaro Littéraire et Combat, la télévision et la radio.
Grand amoureux des livres, il commence sa carrière audiovisuelle, avec Bernard Pivot, dès 1973 : Ouvrez les guillemets (qui deviendra Apostrophes) et produit les émissions Agora et En étrange pays pour France Culture.
Récompensé par le Prix des Deux Magots en 1982 pour La Bataille de Wagram – qui reçut en 1987 le prix Louis Guilloux –, il obtint également le Prix Femina essai en 2007, avec L’encre du voyageur.
« La terre du Brésil est violette, noire, jaune ou blanche. Le bleu de ses ciels est celui de ses mers. Et dans le vert violent de ses forêts passent des compagnies d’oiseaux bariolés », écrivait Gilles Lapouge dans son Dictionnaire amoureux du Brésil, comme le rappelle l’ambassade de France dans un hommage.
« La terre du Brésil est violette, noire, jaune ou blanche. Le bleu de ses ciels est celui de ses mers. Et dans le vert violent de ses forêts passent des compagnies d’oiseaux bariolés », écrivait Gilles Lapouge dans son Dictionnaire amoureux du Brésil, comme le rappelle l’ambassade de France dans un hommage.
[Photo : Gilles Lapouge en 2015 par Jérôme Garro, CC BY SA 4.0 - source : www.actualitte.com]
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