domingo, 5 de outubro de 2014

Pas assez de moyens pour les traductions de la Ville

La Ville d'Ottawa ne disposerait pas encore de tous les moyens possibles pour lutter contre les erreurs de traduction. 


Écrit par Sébastien Pierroz
60% des plaintes aux services en français
formulées à la Ville d'Ottawa concerneraient
une mauvaise traduction.
«Nous n'avons pas le temps de tout relire, a fait savoir Renée Bertrand, gestionnaire de la Direction des services en français de la municipalité. Nous avons un total d'une quarantaine de pigistes à l'externe et seulement trois traducteurs à l'interne pour relire plus de sept millions de mots par an.»
L'employée de la Ville répondait à une question de Jean-Louis Schryburt, membre du Comité consultatif sur les services en français (CCSF), lors de la réunion trimestrielle du groupe, jeudi soir.
«Il s'agissait en fait d'une question personnelle de M. Scryburt», a réagi en fin de séance le président du groupe Étienne Camirand, peu enclin à en dire davantage.
Interrogée par le conseiller Bob Monette siégeant sur le comité, Mme. Bertrand a précisé qu'elle n'avait rien contre une «aide supplémentaire» pour l'embauche de personnel dédié à la traduction.
Selon ses chiffres, plus de 60% des plaintes sur les services en français formulées à la Ville d'Ottawa concernent une mauvaise traduction.
Procédures resserrées
La Ville d'Ottawa reconnait par ailleurs avoir «resserrer ses procédures» à la suite de nombreuses erreurs récentes dans la traduction en français, lesquelles avaient été rapportées par les médias. Dernière en date: celle d'affiches installées par OC Transpo en 2009, sur la rue Rideau.
«Je peux vous assurer, que les traductions sont toutes correctes à plus de 95%, a précisé. Nous faisons un gros travail. Même dans une institution comme l'Organisation des Nations Unies (ONU), il est reconnu qu'il y a toujours deux coquilles pour 1500 mots», a conclu la gestionnaire. 
[Source : www.expressottawa.ca]

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