sexta-feira, 21 de outubro de 2016

Le Teckel, un film de Todd Solondz


WIENER-DOG

 

HUMEUR NOIRE, par Adrien Dénouette

 

Comme d’un gosse un peu doué qui s’obstinerait à ne jamais progresser, on ne sait plus trop quoi faire du cas Todd Solondz. À désormais cinquante-sept ans et en dépit d’une filmographie remarquée pour sa vision white trash d’une Amérique en éternelle gueule de bois, l’auteur de Happiness semble ainsi condamné à ne jamais atteindre le niveau « Ligue des Champions » du cinéma indé. Et ce n’est pas ce modeste Teckel, accueilli par les grimaces du public de Deauville, qui nous fera dire le contraire. Autrefois logé dans de savoureux récits conceptuels – à l’image de Palindromes, dont le protagoniste changeait quatre fois d’acteurs, et qui offrait, à défaut d’une idée vraiment fertile, une petite note freak –, il semblerait que le sadisme sur lequel repose sa réputation d’enfant terrible ne doive même plus s’embarrasser d’une intrigue. Si bien que les quatre sketchs en quoi consiste ce nouveau feel bad movie, plus ou moins liés par la présence anecdotique d’un teckel, finissent par ressembler à un bout à bout d’idées foireuses, récupérées dans la corbeille d’un cinéaste en rade de Juvamine.

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