Tous les ans depuis 5 ans, nos confrères américains du The Algemeiner, désignent une liste de 10 personnalités non-juives qui ont eu un impact positif sur la vie juive et/ou l’Etat juif.
Originaires de différents pays, d’ethnies et groupes religieux, la liste comprend des chefs d’État, des magnats des affaires et des chefs spirituels et politiques.
L’étape la plus importante au cours de la dernière année a été la guerre de l’été dernier entre Israël et le Hamas à Gaza, qui a vu une démarcation très clair entre ceux qui soutenaient le droit d’Israël à se défendre et ceux qui appelaient à un cessez-le-feu dans le but d’empêcher les israéliens de se défendre des missiles palestiniens.
Fait important: le Premier Ministre français a été nommé pour la première fois dans la liste. Selon The Algemeiner, Manuel Valls, placé en 8ème position, a été « le leader » contre les violences antisémites au sein de la plus grande communauté juive d’Europe. Il a également dénoncé une vérité trop peu entendue: « l’anti-sioniste, c’est de l’antisémitisme. »
Voici la liste des 10 personnalités non-juives nommées par nos confrères:
10. Anett Haskia, une israélienne arabe, musulmane, originaire de la ville d’Akko, qui a défendu Israël sur tous les plateaux de télévision pendant l’opération contre le Hamas. Mère de 3 enfants, elle s’est dit « fière » de voir ses enfants » en uniforme de Tsahal. Cette semaine, elle a annonce son intention de se présenter aux primaires du parti de Naftali Bennett, Habayit Hayehudi.
9. Eric Pickles, Secrétaire d’Etat britannique pour les communautés. Pickles a dévoilé de nouvelles lois pour lutter contre la montée de la haine antisémite dans son pays (plus de sécurité pour les écoles juives, des peines plus sévères pour les antisémites, un enseignement obligatoire de la shoah.
8. Manuel Valls (cf. : plus haut)
7. John Hagee, un pasteur de l’organisation CUFI (Christian United Friends of Israël). C’est le plus grand groupe d’amitié avec Israël au monde, avec plus de 1.2 million de membre. Il avait été critiqué en 1999 pour avoir dit que « l’holocauste a été permis par D.ieu pour forcer les jufsf à s’installer en Israël. Il s’est excusé depuis et regroupe régulièrement les siens pour demander au gouvernement américain de cesser d’Israël qu’il ne se protège plus contre les palestiniens.
6. Rupert Murdoch. Beaucoup de journaux et de médias appartiennent à ce multi-milliardaire (dont la 20th Century Fox). Murdoch se décrit comme un ardent sioniste et un philosémite.
5. Tony Abbott, Premier Ministre de l’Australie. Sous sa gouvernance, son pays est devenu l’un des meilleurs amis et défenseurs d’Israël. Depuis juin, l’Australie cesse de se référer à « Jérusalem-Est » comme un « territoire occupé. » Lors du vote au Conseil de sécurité des Nations Unies cette semaine, l’Australie a été le seul pays à se joindre aux Etats-Unis pour voter contre.
Pendant Bordure Protectrice, il a déclaré: « le problème du Moyen-Orient vient du fait que beaucoup ne sont pas prêts à accepter le droit d’exister à Israël. »
4. Stephen Harper, Premier ministre du Canada. Stephen Harper a toujours soutenu Israël et la communauté juive. «Le Canada est, de manière sans équivoque, derrière Israël », a déclaré Harper l’été dernier. « Nous soutenons son droit de se défendre, par lui-même, contre ces attaques terroristes, et exhortont le Hamas à cesser immédiatement leurs attaques aveugles contre des civils israéliens innocents. »
3. Abdel Fattah al-Sissi, peut-être la personnalité la plus inattendue de cette liste. El-Sisi combat avec force le Hamas et demande à son armée de tout faire pour lutter contre l’entrée d’armes à Gaza.
Pendant la guerre de l’été dernier, El-Sisi a forcé le Hamas à accepter les conditions du cessez-le-feu avec Israël.
2. Mitch McConnell, leader de la majorité au Sénat américain. L’engagement de McConnell dans les relations israélo-américaines est devenu plus important que jamais en 2014.
Fer de lance de l’opposition à la politique étrangère américaine, McConnell fait tout son possible pour ramener l’Amérique derrière Israël.
En outre, il se bat pour réduire l’aide américaine et onusienne aux palestiniens.
1. Narendra Modi, Premier Ministre de l’Inde. Modi a utilisé presque chaque occasion possible pour promouvoir les liens entre Israël et l’Inde. En novembre 2013, Bloomberg a indiqué que « Modi veut ouvertement renforcer les liens avec Israël. »
Par exemple, son pays a signé pour plusieurs milliards de dollars d’échanges avec Israël et l’Inde est en train de reconsidérer sa politique de vote anti-israélienne à l’ONU (malgré le nombre élevé de musulmans en Inde).
En décembre, Modi a tweeté un message pour Hanoucca, en hébreu: « Joyeux Hannoucca à tous mes amis juifs ! Puisse cette fête des lumières apporter la paix, l’espoir et le bien-être pour vous tous. »
Par Nathan Berdugo
[Source : www.jssnews.com]
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