quarta-feira, 5 de outubro de 2016

Belle comme une pute, par Imbert Imbert

À l'envie, à la vie 
Qui est belle comme une pute qui chante
Un air vieux roucoulant de sagesse à l’oreille
D’un fou

Au vacarme, aux tempêtes
Aussi belles que désobéissantes
Qui ne cessent de nous montrer l'exemple en se
Foutant de tout

A ces secrets…
A ces raisons de me taire
Aux bruits qu’ça fait de laisser parler le mystère

A l'envie, à la vie
Qui est belle comme une pute qui tire
Dans le crâne ruisselant de sueur d'un futur
Président

A l'humour, à la joie
Des mouettes contraintes de rire
De la mer qui se croit la plus belle au miroir
Du vent

A ces secrets…
A ces silences idylliques
Au bruit qu'ça fait de laisser parler la musique

A l'envie, à la vie 
Qui est belle comme une pute qui danse
Une valse aussi vraie qu’on en fait des promesses
Aux enfants

A la mort, à la faim
A l’oubli qui entre en résonance
Et qui dure et qui dure comme on tient la foi
Entre ses dents

A ces secrets
A l’humilité des mots
Au bruit qu’ça fait de laisser le dernier
Au silence


 

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